Si l’industrie de la presse est constamment sous le feu des critiques, le boom des médias indépendants concentre mes espoirs autour d’une meilleure qualité de l’information. À ce sujet, Jean-Marie Charon (cf. PWA #52) nous parlait récemment d’un renouveau du journalisme qui vient redéfinir les frontières de la profession.
Et ce ne sont pas les exemples qui manquent parmi les invités passés de la newsletter. De l’exploration à la disparition du vivant, de la philosophie au féminisme, en passant par la satire pour mieux dénoncer invasion technologique et inaction climatique : j’ai eu la chance de rencontrer un certain nombre de ces créateurs engagés.
Cette nouvelle édition ne fait pas exception. Nouveau sujet, nouveaux discours, nouveau format : tout est là. Enfin, il arrive qu’une interview en cache une autre. Et aujourd’hui, c’est le cas. Verdict en fin de newsletter !
Bonne lecture à vous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… François Piccione
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir François Piccione, co-fondateur de Bobine, un média indépendant qui met le monde rural à l’honneur. Avec son vélo, sa plume et son micro, il part à la rencontre de ces fameuses “tronches de vie” qui font la beauté du patrimoine français. Notre interview est aussi l’occasion d’aborder un noble format d’écriture encore jamais couvert dans la newsletter : le portrait.
Hello François et merci à toi d’avoir accepté l’invitation ! Je suis curieux d’en savoir plus sur ton projet Bobine, que j’ai découvert il y a quelques mois avec sa campagne de crowdfunding. J’ai d’ailleurs appris que tout a commencé par un tour de France à vélo. Tu m’en dis plus sur le contexte du lancement du projet ?
Avant de me lancer dans cette traversée à vélo, je travaillais dans une association de protection de la nature et de l'environnement. Mes missions concernaient plus précisément la sauvegarde des océans. J’étais en contact avec différents ministères et j’y ai passé cinq belles années. Mais à côté de ça, j’ai aussi eu cette frustration d’avoir une marge de manœuvre assez limitée.
Cela m’a conduit à quitter mon travail et à entreprendre ce tour en vélo, avec pour objectif d’aller à la rencontre de personnes qui font bouger les choses sur le terrain. Ça a commencé avec un podcast, Les Nouveaux Aventuriers, jusqu’à ce que je croise par hasard le chemin de Justine Hern, qui est directrice artistique et photographe professionnelle. C’est suite à cette rencontre qu’on a décidé d’allier nos compétences et de créer une revue papier : Bobine.
Ça a donné une toute nouvelle direction au projet. Le podcast m’avait amené à interviewer de jeunes entrepreneurs locaux. Parmi eux, il y avait un certain nombre d’anciens diplômés d'école de commerce passés par des start-ups. Et s’ils étaient très à l’aise pour parler de leurs projets à l’oral, leurs discours étaient souvent assez similaires. J’avais l’impression de retrouver ces profils qu’on entend déjà beaucoup dans les médias et podcasts.
Alors on a voulu donner la parole à des gens qui n’ont pas l’habitude de la prendre. On a rencontré des agriculteurs, des artisans du bois, des éleveurs, des propriétaires de savonnerie. Et au-delà des différences de fond dans les métiers, on a également eu plus de variété dans la forme, avec des discours plus rentre-dedans, moins lisses, parfois plus crus aussi.
Au-delà du projet, as-tu toi-même une certaine connexion avec le milieu rural ?
J'ai plutôt grandi en ville, avec un père qui travaillait dans la marine, ce qui fait qu’on a souvent été amenés à déménager. Plus qu’à la campagne, je me sens davantage lié à la nature — et notamment à la mer — par mon histoire personnelle. J’ai été sensible très tôt dans ma vie à la protection de l’environnement, ce qui m’a amené à faire des études dans le droit maritime, puis à travailler dans des ONG en lien à des problématiques de sauvegarde des océans.
Quant à Bobine, l’idée de départ était de valoriser et défendre les territoires à travers les femmes et les hommes qui y vivent. C’est une première démarcation par rapport à la communication touristique, plutôt tournée vers les paysages que vers ses habitants. Or, je trouve que donner la parole à ces derniers permet de mieux faire passer les bons messages autour du développement durable et de la défense des savoir-faire.
Enfin, j’ai aussi un attachement profond aux cultures, au terroir et aux traditions françaises. Ce sont des valeurs qui ont beaucoup été récupérées par certains partis politiques. Mais avec le sport, le patrimoine culturel fait partie de ces héritages dont on peut se sentir fiers en tant que Français. D’autant plus que la production locale va plus souvent être corrélée à des normes sociales et environnementales vertueuses.
Ça m’évoque la première chose dont tu parles dans la description de Bobine, à savoir le fait de “célébrer nos anciens”. En quoi est-ce si important pour toi ?
C’est un point sur lequel on veut justement affirmer notre singularité. Aujourd’hui, le discours médiatique autour des régions et de la campagne fait la part belle aux néo-ruraux — alors même que c’est un mouvement relativement récent. J’en ai interviewé un certain nombre pour Les Nouveaux Aventuriers et on continuera d’aller à leur rencontre avec Bobine. Mais à côté de ça, on ne veut pas oublier les ruraux de longue date, qui sont les acteurs historiques de nos campagnes.
Nos anciens ont un rôle central à jouer dans la transmission de savoir-faire à la jeune génération — que ceux-ci vont se réapproprier. On a donc pensé Bobine comme un média sur le lien intergénérationnel. Enfin, ce n’est pas parce qu’il est question du monde rural qu’on doit avoir une approche nostalgique voire désuète du sujet.
Au contraire, on est convaincus qu’un parti pris esthétique et moderne va encourager un public plus large à s’y intéresser. Et c’est justement là où la photographie et la direction artistique amenées par Justine nous permettent aussi d’affirmer notre singularité vis-à-vis du sujet.
As-tu l’impression que cette “célébration des anciens” est un trait de société qui s’est perdu avec le temps ?
Aujourd’hui, il y a une certaine dualité dans notre rapport aux aînés. Dans les médias, il est souvent question du conflit entre la jeune génération et celle de ses parents. Mais à côté de ça, j’ai l’impression qu’il y a un certain regain d’intérêt pour celle des grands-parents.
On le voit notamment dans le retour du bricolage, des recettes de grands-mères ou encore de l’agriculture locale. Je trouve ça vraiment intéressant de voir la jeune génération se réapproprier certains modes de vie qui ont précédé les dérives de la société de consommation.
Dans Bobine, j’ai l’impression que cette célébration des anciens se matérialise également par un format journalistique central au média (jusqu’à son titre !) : le portrait. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Ce qui nous plaît dans ce format, c’est la dimension intime associée aux portraits. Bobine est un média collaboratif qui nous amène à travailler avec de nombreux journalistes et photographes indépendants. Quand on lance un appel à contribution, on va souvent retrouver des liens intimes entre les portraits proposés et les personnes qui veulent les réaliser. C’est par exemple un journaliste qui veut écrire sur la vie d’un grand-parent ou sur une figure marquante de son enfance.
Cette attache émotionnelle va souvent se ressentir dans le texte. C’est la cerise sur le gâteau qui peut faire qu’un papier va marquer les esprits. Le portrait nous a donc semblé le meilleur format pour amener ce petit côté fleur de peau… qu’on assume complètement !
Il y a justement dans votre manifeste cette expression de “prendre le parti pris du beau” qui m’avait marqué. Et c’est vrai que votre ligne éditoriale plutôt chaleureuse et optimiste contraste pas mal avec d’autres discours assez répandus autour du monde rural. Car il y a une autre grille de lecture du milieu, associée à la détresse des agriculteurs — que ce soit en termes de précarité, de conditions de travail ou encore de santé mentale. Difficile de ne pas penser au taux de suicide élevé dans la profession, qui revient souvent dans la presse. Je me demandais donc quel est votre positionnement sur ce genre de questions. Avez-vous prévu de traiter ces sujets difficiles dans Bobine ? Ou préférez-vous les écarter de votre ligne éditoriale ?
Ce parti pris s’applique plutôt au traitement des sujets, que ce soit dans le texte ou la direction artistique. Ce qu’on s’est dit à propos de cette question éditoriale en particulier, c’est qu’on ne voulait éviter aucun sujet. Notre deuxième numéro va d’ailleurs s'appeler Résistance et traitera de certaines réalités liées.
Et même dans notre premier magazine, il y a un sujet assez dur sur une épicerie ambulante dans la Creuse. Le reportage traite d'une passation qui s’est mal passée autour de ce commerce familial. La journaliste est allée à la rencontre des différentes personnes concernées et a réussi à retranscrire la tension qui pèse sur cette famille suite à cet événement. À cela vient effectivement s’ajouter une certaine atmosphère autour du fait qu’il s’agit d’un territoire reculé, connu notamment pour sa densité de population assez faible
Notre démarche n’est donc pas de représenter une certaine image idéalisée du monde rural, mais bien de couvrir ses nombreuses réalités. La beauté qu’on va chercher à faire apparaître n’est pas tant dans les sujets couverts que dans la justesse que nous visons dans notre façon de les traiter.
J’imagine que vous devez avoir un enjeu spécifique autour du fait de réussir à faire parler certaines des personnes que vous rencontrez. Et notamment sur le volet émotionnel, j’aurais tendance à dire qu’il peut y avoir une certaine résistance à se confier à des journalistes. Alors je me demandais, comment amenez-vous vos interlocuteurs à se livrer ?
Comme je le disais plus tôt, on donne la parole à des personnes qui n’ont pas forcément l’habitude de se raconter. Et c’est un vrai enjeu que de créer de la confiance, là où il peut y avoir une certaine forme de méfiance — voire de défiance — au tout début des rencontres. Beaucoup partent du principe que les gens ne vont pas s’intéresser à leur vécu et à leur quotidien, ce qui est bien entendu faux.
Quand j’ai commencé avec Les Nouveaux Aventuriers, il y a un élément qui m’a beaucoup aidé : c’est le vélo. Tout d’abord, ça m’a permis d’aller dans des villages en dehors de grands itinéraires. Je suis notamment passé par Le Coudray-Macouard [dans le Maine-et-Loire] où j’ai rencontré un girouettier, ou encore dans le village de Champsecret [dans l’Orne] chez un producteur fermier de Camembert de Normandie.
Le choix du vélo attire souvent la sympathie et la curiosité des personnes interrogées. Rien qu’en parlant de la route que tu as prise et de ce que tu as vu en chemin, tu vas rapidement créer de premiers liens. Ça se prolonge lors de la visite de l’exploitation. Et j’ai souvent eu le plaisir d'être invité à rester pour le déjeuner ou le dîner. Donc si le discours peut commencer sur le ton de la retenue, ça change radicalement dès que la personne se rend compte de l’intérêt sincère de la démarche.
Et même au niveau de la distribution de Bobine, on tient à aller au-delà d’un public jeune et urbain. On voudrait notamment que le magazine soit disponible dans des quincailleries ou dans des kiosques de villages. Ce serait aussi un vrai défi de faire découvrir notre podcast à des publics qui n’ont pas l’habitude d’en écouter.
Je trouve ça louable de vouloir que le monde rural ne soit pas seulement le sujet de Bobine, mais qu’il représente aussi une partie de son lectorat. Et en tant que média sur le lien générationnel, c’est plus intéressant si celui-ci va dans les deux sens plutôt qu’un seul. D’ailleurs, je me demandais : en quoi ton regard sur le monde rural a changé depuis le début du projet ?
Ce qui m’a le plus marqué, c’est son isolement par rapport aux décisions politiques. J’ai rencontré des agriculteurs qui se retrouvent démunis face à des complexités administratives autour de leur activité. Ce sont des personnes particulièrement sensibles à la déconnexion des décideurs vis-à-vis de leur quotidien. Et c’est d’autant plus révoltant quand ils s’y intéressent et entreprennent des démarches.
J’ai par exemple été touché par la situation de Patrick Mercier, producteur de camembert de Normandie — qui est une appellation d'origine protégée (AOP). Celui-ci a attaqué en justice le géant de l’agroalimentaire Lactalis. Le litige concernait leur célèbre fromage Président, sur lequel est écrit "camembert de Normandie” alors que le lait est importé de l’étranger et que seule la transformation est faite dans une usine de la région.
C’est donc un détournement de l’appellation, en plus de constituer une concurrence déloyale vis-à-vis des petits producteurs. Et alors que Patrick a gagné son procès il y a deux ans, rien n’a bougé côté Lactalis. Le produit est toujours en rayon avec la mention “camembert de Normandie”. Patrick a beau avoir écrit au ministère, avec la décision de justice qui fait foi, ça s’arrête là. C’est pour moi un exemple flagrant de déconnexion entre des décideurs politiques qui font l’autruche et un petit producteur à qui la justice donne pourtant raison… mais qui ne parvient pas pour autant à faire avancer sa cause.
Surtout que ce genre de démarche nécessite une énergie et un temps que leur charge de travail ne leur permet pas forcément.
Complètement. Car pour un Patrick qui connait certains rouages de l’industrie, combien de petits producteurs qui n’osent pas attaquer en justice parce qu’ils pensent leur combat perdu d’avance ? C’est éprouvant de prendre les devants quand on ne se sent ni accompagné ni même considéré. Et je trouve que cette fracture n’est ni saine pour l’avenir du monde rural ni pour celui de nos politiques agricoles.
Je suis entièrement d’accord avec toi. Et pour en revenir à ton avenir à toi, tu te verrais t’installer à la campagne dans les prochaines années ?
J’avais été particulièrement marqué par ce que m’avait dit Stéphanie Maubé, qui est éleveuse et maire de Lessay [Normandie] : “Si tu veux vivre à la campagne, il faut que tu y ailles en apportant quelque chose d’utile”. Je la rejoins totalement sur ce point.
Donc avant de chercher à m’y installer, je voudrais d’abord trouver une initiative qui viendrait pallier une lacune du lieu que j’aurai choisi. Plus qu’un projet de vie, c’est un choix qui doit selon moi refléter une volonté de contribuer à la revitalisation d’un territoire. Et ce n’est pas forcément une démarche qu’on retrouve chez un certain nombre de néo-ruraux.
Sans faire de jugements ou leur jeter la pierre, le monde rural n’a pas prioritairement besoin de cadres parisiens en télétravail ou de profs de yoga. Car à côté de ça, il y a beaucoup de métiers en pénurie dans ces territoires : jeunes agriculteurs, médecins, personnel soignant, vétérinaires, etc. Donc pour moi, s’installer à la campagne ne doit pas seulement répondre à un besoin personnel, mais aussi à une recherche d’apport à son nouvel environnement.
Je trouve que c’est un bon message pour conclure cette conversation. Je te propose donc de finir sur ça. En tout cas, merci beaucoup François. J’ai hâte de voir dans quelle direction Bobine va évoluer et je te dis à bientôt.
4 portraits de Bobine sélectionnés par François :
Jean-Charles : « Dit Jeannot — 27 “maîtresses” à temps complet — né au pied d’une vigne et nourri à la mamelle d’une brebis. Domicilié aux Borels, à Hyères-les-Palmiers dans le Var, il vit en plein cagnard au rythme de ses brebis et faut pas venir l’emmerder. »
Comme un air d’Italie au coeur de l’Alsace : « Produire de la mozzarella au lait de bufflonne au beau milieu de l’Alsace. C’est le pari audacieux de Sophie et Mickaël Christmann, un couple d’éleveurs du village d’Uhrwiller à la tête d’un cheptel d’une trentaine de bufflonnes. »
Tombez dans les pommes : « Le Cotentin, presqu’île sauvage entre terre et mer. Ses paysages singuliers ont forgé l’identité culturelle de ce terroir réputé pour ses produits d’exception. Parmi eux, le cidre : emblème gastronomique de la région. Rencontre sous les pommiers avec Jean-Baptiste Aulombard, gérant de la Maison Hérout, une cidrerie familiale fondée en 1946. »
La raviole du Dauphiné, un trésor à préserver : « C’est l’histoire d’un petit carré tout droit venu du Dauphiné qui jouait des coudes avec le ravioli et le pelmeni. Passage en cuisine avec la raviole du Dauphiné qui régale nos papilles été comme hiver. »
🔮 GRAND BAZAR… Dans le radar
La matière grise au court-bouillon !
Sans retour à l’expéditeur : Encore une belle lecture dont le média Psyché a le secret. Son autrice Anandi Mishra nous confie les plaisirs et bienfaits d’écrire des lettres… qui ne seront jamais envoyées !
Entre-deux : Jackson Dame (cf. PWA #42) pointe du doigt avec justesse la radicalité des opinions au sujet de Web3 et appelle chaque camp à plus de réalisme. Un sujet également évoqué en interview il y a quelques mois avec Kyle Chayka (cf. PWA #48).
“Lore” : C’est le vaste sujet auquel vient de s’attaquer le collectif de recherche Other Internet. Que vous ayez une idée de ce que le terme signifie ou non, leur dernier papier devrait vous donner du fil à retordre à la lecture. Mais si les communautés en ligne et leurs cultures vous intéressent, alors ça vaut le coup de s’accrocher.
Alors on danse ?
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
Virgil cherche un(e) Secrétaire de Rédaction et des plumes en freelance.
Ornikar recrute un(e) Content Designer.
Chilowé recherche un(e) Head of Marketing.
Qonto recrute deux UX Writers, dont un(e) Lead.
Supervan cherche un(e) Content Manager.
Keeze recherche un(e) Rédacteur-trice & Community Manager.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
Mona a lancé les précommandes de son premier roman.
Adrien prépare lui aussi la sortie de son premier livre.
Nicolas a démarré un podcast sur la formation.
Alexandra a écrit sur le personal branding dans le journalisme.
Samuel a sorti son nouveau documentaire sur le futur du travail.
Anne lance un collectif sur le changement de vie.
Gregory a interviewé Thomas Wagner du blog Bon Pote.
Louise a publié une newsletter sur la morale.
DERNIÈRE CHOSE…
Il y a quelques semaines, je suis passé de l’autre côté du micro pour un épisode du podcast Make It Count de Romy Leick. Le temps d’une petite heure, on a discuté des coulisses de la newsletter, des liens entre Web3 et passion economy, ou encore de mon amour inconditionnel pour Twitter.
D’ici la prochaine édition, prenez soin de vous !
May the words be with you,
Benjamin
P.S : Retrouvez toutes les newsletters précédentes dans l’archive de PWA. Et si vous avez aimé cette édition, n’hésitez pas à la partager autour de vous, ainsi qu’à vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.