Difficile de ne pas penser aux bonnes résolutions au moment de publier ma première édition de l’année. C’est un moment auquel je suis encore plus attentif dans le choix de l’invité et des thématiques qui vont lancer le bal. J’aime aussi y voir un certain présage pour ma trajectoire sur l’année à venir — sans doute par superstition.
En 2021, ma première interview avec Max Nussenbaum (cf. PWA #30) traitait de mafias modernes, de stratégies d’unbundling et de décentralisation. Au cours de cette même année (par ici la rétrospective !), je suis très heureux d’avoir reçu un nombre record d’invités internationaux, d’avoir lancé une version anglophone de la newsletter sur Mirror, mais aussi d’avoir commencé à m’intéresser de plus près l’écosystème crypto. Des petits airs de prophétie autoréalisatrice ?
Alors pour commencer 2022 en beauté, j’ai eu envie de faire rimer écriture et aventure. Cette nouvelle édition sera l’occasion de revenir sur la folle ascension d’un grand média indépendant. Et je ne pouvais pas trouver meilleur invité pour illustrer mes bonnes résolutions pour l’année : passer plus de temps au contact de la nature et me rapprocher du journalisme. Verdict dans un an !
D’ici là, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année. 🦚 🎊
Bonne lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Thomas Firh (Les Others)
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Thomas Firh, qui est co-fondateur et rédacteur en chef d’un média outdoor précurseur : Les Others. En 2022, la publication fête sa première décennie et c’est un vrai plaisir que de commencer l’année en si bonne compagnie.
Hello Thomas et merci d’avoir accepté l’invitation ! J’aime bien commencer mes interviews en partant du nom des projets de mes invités. Alors je me demandais, comment as-tu décidé avec tes associés d’appeler votre média Les Others ?
Ça s’est vraiment décidé en cinq minutes sur un coin de table. Si on avait su à l’époque [en 2012] qu’on serait toujours sur le projet dix ans plus tard, on y aurait peut-être réfléchi un peu plus (rires). Ce nom reflète tout de même plusieurs aspects importants de notre média : le côté collectif et collaboratif d’abord, mais aussi et surtout l’envie qu’on a de faire les choses différemment.
Car il y a dix ans, apporter une attention particulière à l’esthétique des activités outdoor, à la poésie du grand air, ou encore à la photographie de nature, c’était un vrai contre-pied. En 2022, ça nous semble évident mais le contexte de l’époque faisait la part belle à la technique et la performance, qui s’exprimaient dans une poignée de publications spécialisées.
Oui, c’est important de remettre les choses dans leur contexte. Même si ça ne nous semble pas si lointain, notre approche de la vie a beaucoup changé en une décennie. Pour continuer dans votre utilisation des mots autour du projet, vous avez pour slogan : “Partir à l'aventure pour se reconnecter à la nature”. C’est quoi pour toi la définition de l’aventure selon Les Others ?
C’est un mot compliqué car son usage et sa définition évoluent avec le temps. Il y a selon moi trois notions importantes dans l’aventure. Tout d’abord, il y a l’inconnu. Le mot “aventure” en lui-même, étymologiquement, veut dire quelque chose comme “ce qui doit arriver”. C’est une notion fondamentale car c’est grâce à cet inconnu qu’il existe dans l’aventure un espace de liberté. Cela se traduit par le fait de ne pas tout prévoir, de se laisser porter, d’improviser…
Il y a aussi dans l’aventure un rapport profond à la nature, un contact rapproché aux éléments. Enfin, il y a une notion d’action. Vivre une aventure, c’est être acteur d’une histoire. Chez Les Others, on a envie de vivre pleinement et de faire les choses nous-mêmes — et pas seulement de regarder les autres faire, ou de se contenter d’écouter leurs récits.
Pour autant, ça ne veut pas dire que cette aventure doit être extrême. Notre dernier projet Recto Verso a pour objectif d’encourager les gens à sortir de chez eux et à s’essayer aux plus belles randos et itinéraires à vélo de France. C’est important pour nous de rendre ces belles expériences accessibles à tous, et d’essayer de faire comprendre que l’aventure est plutôt une question d’état d’esprit que de difficulté.
J’ai l’impression que l’aventure est à la fois votre sujet de prédilection et une ambition pour vos productions. Que ce soit par votre podcast Les Baladeurs ou dans votre magazine papier, on sent cette volonté de créer des contenus immersifs, qui nous font nous évader par l’écoute ou la lecture. En tant que rédac’ chef, où places-tu le curseur entre l’incitation à passer à l’action et l’invitation à la contemplation ?
Quand on a lancé Les Others, c’était vraiment un blog d’inspiration. On avait installé un thème Wordpress tout simple et chacun de nous écrivait des articles le soir après le boulot ou les études. Ça allait du récit de voyage à l’interview d’aventurier. On publiait également beaucoup de séries photos.
Encore une fois : en 2022, on pourrait trouver ça assez banal. Mais en 2012, tu n’avais pas encore tout cet engouement autour de la photographie de paysages ou même de la randonnée. Il y avait deux trois mecs qui étaient connus sur Insta mais ça s’arrête là. C’était donc une première brique importante, quelque chose de nouveau.
À partir de 2015, on a voulu aller au-delà de l’émerveillement pour la nature, et donc ajouter un volet pratique qui te donne les clés pour l’explorer. On retrouve tout ça en ligne avec des guides, itinéraires et conseils matos sur notre site, mais aussi au format papier avec Recto Verso.
À côté de ça, le magazine et notre podcast gardent leur aspect inspiration. Ce serait une erreur de vouloir le mélanger au volet pratique sur tous nos supports. Car ces deux dimensions se nourrissent l’une de l’autre et forment un vrai cercle vertueux pour nos lecteurs.
Ceci dit, j'imagine que certains sujets pourraient être sans doute aussi bien traités dans le magazine que dans le podcast. As-tu une méthode pour arbitrer et choisir le format le plus adapté ?
Ce n'est pas si difficile dans le sens où chaque support a sa musique et sa finalité. Par exemple, notre podcast a pour ligne éditoriale : “récit d’aventures et de mésaventures en pleine nature”. On va donc rechercher des histoires fortes, racontées à la première personne par des personnalités qui arrivent à faire vibrer notre corde sensible — par leur capacité à vivre intensément leurs expériences. Comme c’est de l’audio, on fait aussi très attention à leur façon de s’exprimer et à leur timbre de voix. Au final, ça donne un cadre très précis de ce qui peut faire un bon podcast ou pas.
Quant au magazine, il faut savoir que chaque numéro a sa propre thématique. Donc à ce niveau, l’arbitrage est lui aussi assez simple. On va choisir des sujets d’articles qui rentrent dans cette thématique et qui donnent matière à être enrichis par de beaux visuels, que ce soient des photos, des illustrations ou du graphic design. Comparé au podcast, le magazine nous permet d’explorer davantage de pistes différentes, ainsi que d’aborder des sujets transverses à l’aventure comme la littérature, l’histoire ou l’art.
Récemment, on a fait un dossier thématique sur la légende du Bigfoot, une créature une créature légendaire qui vivrait dans les montagnes au Canada et aux États-Unis. C’est un sujet taillé pour le long format et sur lequel on s’est fait plaisir en recoupant des témoignages, récits et parutions presse. Non seulement on n’aurait pas pu faire ça sur le podcast, mais ça nous a également permis de créer tout un univers visuel autour du sujet.
Au-delà du choix du format, comment décides-tu si un sujet a sa place ou non dans Les Others ?
Je t’avoue que c’est quelque chose que j’ai moi-même du mal à expliquer. Déjà, j’ai la chance de pouvoir compter sur des personnes très talentueuses comme Solene Roge, qui a été notre première employée et est aujourd’hui la co-rédac’ chef du magazine. Elle est avec nous depuis 2017 et comprend la ligne éditoriale dans sa moindre virgule. Sinon, je dirais que c’est une histoire de fond, de forme, de sujet et d’angle.
En ce moment par exemple, on est en plein dans la production de la saison 5 du podcast et on reçoit beaucoup de messages dans lesquels on nous partage des records personnels et d’autres exemples de dépassement de soi. Ce sont rarement nos histoires préférées. Ce qui nous intéresse davantage, c’est vraiment le côté sensible. De plonger au plus profond pour arriver à soulever des questions, des particularités, des lignes de fuite, des incohérences parfois. On fait toujours l’effort de gratter sous la surface, et ce sur tous nos supports.
Vos productions se distinguent par un très haut niveau de qualité — notamment esthétique. C’est d’autant plus vrai pour le magazine, qui a des allures de livre d’art. Vous contrebalancez toutefois cette impression d’élitisme par une démarche d’accessibilité autour de l’aventure. Comment avez-vous choisi ce positionnement ?
On n’a fait aucun de nos choix éditoriaux par stratégie. On a voulu créer un média qui reflète notre manière de vivre et de ressentir l’aventure. Et si on y retrouve une dimension artistique, c’est parce que c’est notre façon de transmettre un aperçu de nos émotions, dans un mélange de récits, photos et illustrations sur du beau papier.
Et effectivement, c’est une approche qui a attiré pas mal de gens. Je pense que ça a contribué à sublimer des activités comme la rando, qui pouvaient être vues comme vieillissantes voire poussiéreuses il y a encore dix ans. Ça invite à regarder les choses d’un nouvel œil et c’est tant mieux.
On sait aussi que ce qui marche, c’est la sincérité dans notre démarche. Si ça ne nous plaît pas à nous ou que ça n’apporte rien de plus que ce qui existe déjà, on ne le fait pas. Depuis 2017, toutes les grandes maisons d’édition nous contactent chaque année pour nous proposer de publier un livre d’aventure estampillé Les Others. Si on avait sorti une compilation du style Les 100 plus belles micro-aventures de France, on aurait sans doute pu se retrouver en tête de gondole partout pour les fêtes et faire un carton.
Mais on n’a pas envie de céder à ce genre de facilités. On aurait l’impression de trahir notre audience, de proposer du réchauffé. Si en plus c’est imprimé en Chine et qu’on n’a pas le contrôle sur la production et la distribution, tu as tous les ingrédients pour faire un truc pauvre sur le volet créatif. Ça ne nous intéresse pas et c’est un coup à venir au bureau en traînant des pieds…
À la place, on a préféré se creuser la tête et approcher les choses d’une façon radicalement différente avec Recto Verso : un projet sur lequel on a travaillé de façon indépendante de bout en bout et qui a été financé par un crowdfunding auprès de notre communauté. On a toujours préféré faire les choses par nous-mêmes et avec une démarche entièrement alignée avec nos valeurs.
Je ne sais pas si tu partages ce constat, mais je trouve que quand on tient un média décorrélé de l’actu, il y a une vraie difficulté supplémentaire pour réussir à se renouveler sans tourner en rond. Quelle est votre méthode pour rester inspirés ?
On a la chance d'être passionnés par ce qu'on fait. On a démarré Les Others parce qu’on est fans d’outdoor. On a lancé un magazine parce qu’on est nous-mêmes abonnés à des titres de presse du monde entier. Et cette énergie crée une vraie ébullition au sein de l’équipe. J’avais déjà plein de passions en commun avec Nicolas [Legras] bien avant qu’il soit mon co-fondateur et notre directeur créa.
On se connaît depuis plus de 15 ans. Maintenant, notre amitié tourne en partie autour des sujets graphiques, créa, et de la façon de les croiser à l’outdoor. On s’envoie des références dans tous les sens. Aujourd’hui, on est douze chez Les Others et tout le monde fonctionne comme ça. Cette émulation interne est un moteur pour l’équipe.
Les Others, c’est aussi un projet collaboratif. Chaque semaine, on reçoit des dizaines de récits d’aventures, des photoreportages, des pitchs d’articles ou encore des sujets pour le podcast. Et on a beaucoup d’auteurs, journalistes, photographes ou encore illustrateurs parmi nos contributeurs. On ne sera probablement pas à cours d’idées avant un moment. Donc je dirais qu’on a plutôt le problème inverse : celui de devoir se restreindre et d’accepter que certaines idées ne verront jamais le jour.
Je suis peut-être biaisé parce que c’est une photographe qui m’a fait découvrir Les Others, mais j’ai l’impression que vous êtes particulièrement reconnus dans cette discipline. Alors je me demandais, quelle importance a la photo par rapport au texte dans vos productions ?
Au-delà de la photo, je préfère parler du visuel. Car le design, les illustrations et la typographie ont eux aussi leur rôle à jouer. On accorde autant d’attention au fond qu’à la forme dans le traitement de nos sujets. On va rechercher une vraie complémentarité entre un article et sa façon de le présenter. D’ailleurs, c’est parfois l’inverse : il nous arrive de partir d’une série photos sur laquelle on a un coup de cœur. Et donc, à nous de trouver le type de papier, les formes, la mise en page et le texte pour l’habiller. L’un ne va pas sans l’autre. En tant que rédac’ chef, je suis plutôt garant du contenu textuel. Mais au fil des années, j’ai développé un vrai œil visuel. De la même façon, nos créas ont développé de solides compétences rédactionnelles.
Vous avez lancé Les Others en 2012, soit deux ans après la création d’Instagram. C’est sans aucun doute à mes yeux le plus gros marqueur culturel — et notamment esthétique — de la décennie passée. Vous étiez donc assez en amont du regain d’intérêt pour le visuel et la photographie. Quel a été l’impact d’un tel phénomène de société sur Les Others ?
Déjà, je crois que ça nous a développés individuellement. Perso, c’est ce qui m’a donné envie de m’initier à la photo. Sans Insta, je ne me serais pas mis à prendre un appareil avec moi dès que je pars en rando. Ça m’a également encouragé à suivre pas mal de photographes, et donc à développer cet œil plus visuel dont je te parlais juste avant.
D’un point de vue plus global avec Les Others, on s’y est vraiment mis vers 2015 — soit autour du lancement du magazine. Et ça a été un support par lequel beaucoup de gens nous ont découverts. Comme on était déjà bien installés quand le renouveau de l’outdoor est arrivé, on avait acquis une certaine légitimité.
Aujourd’hui, on a beaucoup de personnes qui nous suivent sur Instagram [180 000 abonnés], mais aussi un fort engagement avec nos contenus. Et vu qu’on avait pris l’habitude de répondre à tous les messages et commentaires qu’on recevait, ça nous a beaucoup aidés pour tisser des liens très proches avec notre communauté.
Tu évoques le rôle d’Instagram sur ta propre expérience de la photo. Mais quel a été l’impact des Others sur ton approche personnelle de l’aventure ?
Avant 2012, je faisais déjà de la rando mais créer Les Others a vraiment nourri cette passion. Ça m’en a aussi fait développer de nouvelles. Si on n’avait pas lancé Les Others, je ne ferais peut-être pas d’escalade aujourd’hui. Et je passerais sans aucun doute beaucoup moins de temps dehors. C’est un vrai cercle vertueux.
Ça m’a également permis d’affiner ma vision du monde de l’outdoor et de l’aventure. Suivre les photographes ou lire des journalistes et auteurs qui partent en expéditions tout au long de l’année me permet d’appréhender le sujet dans sa globalité, d’en saisir les contours, d’en comprendre les limites.
Le tout dans ses bons comme dans ses mauvais aspects. Car on ne va pas se mentir : de la colonisation à la destruction des écosystèmes, l’histoire de l’aventure et de l’exploration traîne un certain nombre de casseroles derrière elle. Et en prendre conscience aujourd’hui me semble plus important que jamais.
C’est d’ailleurs tout l’intérêt de continuer à traiter le sujet avec un spectre large. Que ce soit l’histoire, la photo, la littérature ou encore l’art : toutes ces disciplines nous permettent de prendre de la hauteur sur l’aventure et tous ses enjeux.
Voilà qui me semble un bon message pour conclure cette première édition de l’année. Et aussi, c’est une conversation qui va nourrir mes bonnes résolutions (rires). Alors un grand merci à toi Thomas, et je te dis à bientôt !
Les 4 livres préférés de Thomas sur l’aventure :
Tragédie à l’Everest — Jon Krakauer (1996) : “Un immanquable de la littérature d’aventure. Au milieu des années 90, le journaliste américain Jon Krakauer (qui a aussi écrit Into The Wild) est envoyé dans l’Himalaya par le magazine américain Outside pour couvrir la réalité des expéditions commerciales sur l’Everest. L’expédition a viré au cauchemar et ce récit est devenu mythique par bien des aspects. Il y a bien sûr son côté tragique, mais aussi tout ce qu’il implique : les questions d’argent, de notoriété et d’ego qui ont poussé les guides à faire des erreurs, et qui ont coûté de nombreuses vies.”
Les femmes aussi sont du voyage — Lucie Azema (2021) : “Il n’est probablement pas dans mes préférés de tous les temps mais c’est un bouquin qui mérite d’être présenté. En s’inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle, l’autrice évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l’aventure et s’intéresse à la tension entre voyage et maternité. Une lecture essentielle pour comprendre comment le virilisme a invisibilisé les voyages des femmes et leurs récits d'aventures, et pour trouver des pistes afin de remettre les choses en ordre.”
L’île au trésor — Robert Louis Stevenson (1883) : “C’est mon bouquin préféré. Je l’ai lu des dizaines de fois. C’est tout simplement la plus belle histoire de pirates qui ait jamais été publiée. Des bateaux, des jambes de bois, des bouteilles de rhum et un objet de toutes les convoitises : une carte au trésor (et son trésor du coup). On y suit l’histoire de Jim Hawkins, un jeune homme qui se fait entraîner sur les eaux les plus tumultueuses du globe après avoir rencontré le mystérieux Billy Bones. C’est magnifique, écrit dans un style concis et imagé. Une merveille.”
Le manuel de l’antitourisme — Rodolphe Cristin (2008) : “Le tourisme est la première industrie mondiale, alors qu’il n'est pratiqué que par 3,5 % de la population… Un luxe réservé aux Occidentaux qui ont intégré ‘un devoir d’ailleurs et de loisirs’. Mais qui n’a jamais senti ce malaise, que ce soit dans une boutique de souvenirs ou sur une plage des Caraïbes couvertes de baigneurs blancs ? Dans cet essai de 100 pages, l'auteur nous invite à retrouver l’essence du voyage : préférer le chemin à la destination, et ‘disparaître’ plutôt qu’apparaître partout. Un bouquin qui a clairement eu un impact sur la création de Recto Verso.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Organisations collectives, organisation individuelle et organisation collector.
Le lièvre et la tortue : De la coopérative à la DAO, il n’y a qu’un pas… que ces deux types d’acteurs ne franchissent pas. Dans son essai, Austin Robey joue le rôle de trait d’union en repartant de leurs définitions, points communs et distinctions. Avec pour conclusion que ces deux modèles d’organisation devraient communiquer davantage tant ils ont à apprendre l’un de l’autre.
En parlant d’organisation… Reprendre le contrôle de son quotidien est souvent au programme des bonnes résolutions. Et que ce soit pour démarrer un journal de bord, suivre ses bonnes habitudes de lecture ou prévoir ses repas équilibrés pour la semaine, il existe un template Notion pour ça. Comme leur galerie vient de faire peau neuve, l’occasion est bien trouvée pour rappeler que tout commence par un premier pas.
Motus operandi : Si comme moi vous êtes fan de la série Succession, alors vous savez sans doute que les dialogues font partie des forces du chef-d’œuvre de HBO. Cette vidéo de la chaîne YouTube Nerdwriter démontre (sans spoiler) le génie des scénaristes pour la manipulation du langage et des mots au sein de l’empire Waystar Royco. Si vous n’avez jamais regardé, voici une nouvelle bonne raison de s’y mettre.
Taureau ailé :
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
L’association Bloom cherche sa Plume.
Contexte recrute un(e) Journaliste Environnement.
Ulysse recherche un(e) Content & Social Media Manager.
La Fondation GoodPlanet recrute un(e) Directeur-trice Communication.
Maria Schools cherche un(e) Content & Community Manager.
HelloAsso recherche des Copywriters en freelance.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
Alexandre a publié son nouveau livre sur la santé mentale des entrepreneurs.
Romy a parlé de NFT dans sa newsletter — et cite PWA.
Samuel a publié une tribune dans Les Échos sur l’engagement des entreprises.
Louise a écrit une édition de sa newsletter sur l’amitié.
Le trio Alien & les Garçons a remis ça avec les Alien Awards.
Clo a fêté le premier anniversaire de sa newsletter.
Yoann a publié son désormais classique Yolo Report pour 2021.
Diane a annoncé sa newsletter sur le tourisme durable.
Le Collège Citoyen de France a lancé un nouvel appel à candidatures.
DERNIÈRE CHOSE…
Et voilà pour le premier chapitre de cette nouvelle année !
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May the words be with you,
Benjamin
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