Le temps d’une édition, la newsletter pourrait s’appeler Plumes With Altitude et troquer le paon pour le colibri. Et pour cause : une partie de celle-ci a été écrite dans un avion, l’autre dans les hauteurs de la Colombie.
Cela faisait deux ans — soit quarante éditions — que je n’avais pas voyagé. Et alors que je ne suis qu’au début de mon périple, je suis curieux de voir comment celui-ci va m’inspirer. Ma redécouverte du voyage coïncide d’ailleurs avec ma discussion avec notre invitée (homonyme !) dont le projet d’écriture nous fait réfléchir à tout ce qu’on a tendance à prendre pour acquis. Jusqu’au jour où…
Bonne lecture à vous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Annabelle Perrin (La Disparition)
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Annabelle Perrin, qui est journaliste indépendante et plus récemment co-fondatrice de La Disparition. Son nouveau média (à précommander ici) observe le monde par le prisme de ce qui s’en va. Et remet au goût du jour un format lui-même en voie de disparition : la lettre.
Hello Annabelle et merci d’avoir répondu à l’invitation ! Tu viens de lancer la campagne de crowdfunding de ton nouveau média épistolaire, La Disparition. Alors pour commencer, je me demandais : en quoi ce thème te tient-il tant à cœur ?
Avec mon associé François, on a perdu pas mal de nos piges lors du premier confinement. Et même si on considérait l’idée depuis plusieurs mois, c’est ce qui nous a poussés à créer quelque chose de nouveau. Depuis l'école de journalisme, on avait cette volonté d’écrire sur le thème d’une France amputée de quelque chose qui nous semble gravé dans le marbre. Par exemple, ce serait quoi la France sans exception culturelle, sans armée, sans hôpitaux publics ?
Et puis, il y a eu un élément déclencheur en 2020 : le confinement. On a halluciné de voir que des choses qu'on prenait pour acquises pouvaient nous être enlevées du jour au lendemain, comme la disparition de notre droit de nous déplacer librement que l'on a accueillie sans broncher. Alors à période exceptionnelle, mesures exceptionnelles certes, mais la docilité avec laquelle nous l’avons collectivement acceptée nous a fait prendre conscience que l'on ne faisait pas suffisamment attention à ce qui disparaît autour de nous.
La disparition est aujourd’hui un phénomène omniprésent, au-delà de la seule disparition du vivant. C’est aussi un thème qu’on a voulu politiser. Car à notre sens, il ne l’est pas assez. Dans la newsletter de ce matin [le 11 novembre], il était question de la disparition de notre humanité face à la question des migrants. Les semaines précédentes, on a parlé de celle de certains quartiers, ou encore de certains éléments du service public. La mission qu’on s’est donnée, c’est donc d’inventorier les disparitions afin de nourrir la réflexion de nos lecteurs et leur donner les clés pour se faire leurs propres avis sur différents sujets.
Justement, j'avais une question à ce propos. Car d’une part, tu évoques effectivement ce “désir d’inventorier”, de l’autre tu décris La Disparition comme un média politique. En quoi ces deux aspects sont-ils liés dans votre démarche ?
À chaque disparition, c'est un monde qui change. Ce changement entraîne nécessairement une décision politique. Veut-on d'un monde dans lequel les services publics ont disparu ? Que faisons-nous pour faire disparaître les émissions de gaz à effet de serre ? Inventorier ces disparitions, souhaitables ou regrettables, c'est interroger nos décisions politiques communes. Aujourd’hui, la France traverse une crise sans précédent qui est à la fois écologique, démocratique, sociale et sanitaire. Dans ce contexte, ce serait difficile de lancer un média politique qui s’appelle L’Humanité ou Libération. Le nom de notre média est donc au diapason de notre époque. Certes, ça peut sembler déprimant d’appeler son projet La Disparition. Mais c’est à la fois un parti pris et un enjeu à surmonter.
En tout cas, je trouve que c’est un nom qui marque et reste en tête. Sur votre site, tu précises que vous n’avez pas envie de verser ni dans le pessimisme ni dans la nostalgie du “c'était mieux avant”. Comment comptez-vous éviter ces écueils ?
Si la notion de lutte est aussi centrale dans notre ligne éditoriale, c’est parce qu’elle nous permet de mettre le curseur au bon endroit. Car pour chaque disparition traitée, il est également question de tous ces gens qui luttent. La première lettre que nous allons envoyer à nos abonnés [en janvier] racontera l’histoire de la disparition d'un arbre millénaire — surnommé l’arbre dragon — sur une île au large du Yémen. Comme on peut s’y attendre, c’est une disparition liée au changement climatique, mais aussi aux transhumances que les bergers, moins nombreux, ne peuvent plus faire de la même façon. Pour autant, la lettre ne sera pas un article d’analyse qui explique le pourquoi du comment de cette disparition. Ce sera en réalité un récit d’aventure à la première personne. Le journaliste s’est rendu au Yemen et a développé une véritable obsession pour atteindre cette île si difficile d’accès qu’il en rêve même la nuit. Je ne vais pas tout dévoiler ici, mais c’est un très beau récit. Et il y a de l’espoir qui vient justement de ces gens qui luttent face à cette disparition. Comme quoi on n’est pas si déprimants que ça (rires).
En voilà un bel avant-goût en tout cas ! Comment vous est venu ce format de correspondances épistolaires à la première personne ?
Au début, on a pensé tout naturellement créer un média en ligne. Sauf que chroniquer et inventorier des disparitions sur Internet, ça n’avait pas vraiment de logique dans un contexte où la presse papier est en grande difficulté et parfois même menacée de disparition. Reste que pour lancer une revue distribuée en librairies et kiosques avec nos contraintes et notre budget, c’était compliqué. C’est là qu’est venue l’idée d’un moyen de communication devenu anecdotique : envoyer des lettres. C’est une perspective qui nous a plu immédiatement et qui n’existait pas en France pour un média d'information généraliste. Alors on a sauté le pas et pensé La Disparition comme un média épistolaire. À partir de là, l’écriture à la première personne nous a semblé une évidence. Cela donne une autre dimension à la fois aux récits, à l’expérience de lecture, ainsi qu’à la relation entre journalistes et lecteurs.
Je me demandais justement si tu considérais La Disparition comme du journalisme. Vous avez tendance à vous affranchir d’un certain nombre de codes de l’industrie — pour laquelle tu écris. Alors quels liens fais-tu entre La Disparition et ton activité de journaliste freelance ?
Pour moi, c’est du journalisme absolu. Et même si le format épistolaire ou l’écriture à la première personne offrent un certain contraste, c’est plus par envie personnelle que par volonté de nous éloigner des pratiques de l’industrie. Un journaliste nous a d’ailleurs fait un beau compliment en nous disant que ce qui est bien avec La Disparition, c’est qu’on a choisi de ne garder que la pièce maîtresse de l’écriture d’une publication : le grand reportage. Et c’est vrai que quand tu achètes un magazine hebdo, il y a de grandes chances que ce soit le dossier en couverture qui motive ta décision. À préciser aussi que si l’utilisation du “je” est plutôt rare dans la presse française, c’est beaucoup plus répandu dans les pays anglo-saxons.
Il me semblait bien aussi. C’est vrai qu’on retrouve souvent davantage de mise en scène dans le journalisme outre-Atlantique, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours une bonne chose.
En France, j'ai l'impression que beaucoup de journalistes sont plutôt fiers de ce qu’ils font — et se prennent souvent très au sérieux pour cette raison. Pour autant, une grande majorité d’entre eux s’interdit d’écrire leurs articles avec “je”. Étonnant, non ?
D’un autre côté, la marque personnelle des journalistes a longtemps été écrasée par celle des titres de presse. Et même si certains ont réussi à percer, j’ai l’impression que c’est davantage dû à leurs efforts et initiatives personnelles que parce qu’un média les y a encouragés. C’est d’ailleurs l’une des raisons de l’explosion de publications Substack lancées par des journalistes, qui vont parfois jusqu’à arrêter leur activité pour se consacrer totalement à leurs nouveaux médias. Reste que, pour toi aussi La Disparition représente un grand écart par rapport à ton expérience de l’industrie. Ça te fait passer de la position de journaliste indépendante, dans laquelle tu proposes des papiers à différents médias, à celle de rédactrice en chef, où c’est toi qui choisis les articles et auteurs qui vont être publiés. Ce que je me demandais, c’est : comment ton expérience de plume au service de différents médias t’a-t-elle aidée à construire le tien ?
Au début, j’ai eu peur de ne pas me sentir légitime. Qui suis-je pour décider d’un bon ou d’un mauvais sujet ? Ou pour couper dans le papier d’un journaliste bien plus expérimenté que moi ? Mais il faut se prendre au jeu. Après, j’avoue que ça m’a fait tout drôle de recevoir une dizaine de propositions de sujets dès le premier jour de présentation du média sur Twitter. Sinon j’essaie de répondre à toutes les personnes qui nous proposent des sujets, et à chaque fois en argumentant.
Et c’est d’autant plus rare que ça mérite d’être souligné.
Pour moi, c'est vraiment important. Autre chose : ça peut paraître bête dit comme ça mais il s’agit aussi d’être sympa, notamment avec les gens qui montrent de l’intérêt pour le projet. Le journalisme, c’est du sérieux mais ça ne veut pas dire qu’il faut se prendre trop au sérieux. De mon côté, j’essaie de créer une vraie proximité avec les pigistes. Et même si un papier se montre plus difficile que prévu, l’idée c’est de se dire qu’on va y arriver, qu’on va le publier et qu’on va le célébrer — si possible autour d’un verre. Enfin, on a décidé de payer nos journalistes, autrices et auteurs au maximum de ce qu’on pouvait se permettre, soit 65€ le feuillet : ce qui équivaut au minimum requis dans les bonnes pratiques définies par les syndicats. Ça fait environ 900€ pour une lettre. Ce n’est peut-être pas Byzance mais c'est souvent mieux que chez bon nombre d'autres médias bien plus riches que nous !
Oui, ça aussi c’est important. Et je trouve ça bien que ce soit précisé sur votre site noir sur blanc. Tu parlais plus tôt de grand reportage mais le terme de “disparition” m’évoque aussi le rapport d’enquête, l’investigation ou encore le fait divers. Tu as donc une certaine amplitude au niveau des sujets possibles à traiter. Peux-tu m’en dire plus sur ton approche de la sélection des disparitions à publier ?
Les disparitions qui nous intéressent sont politiques. Ça veut dire que si elles ont lieu, c'est parce que l'ordre actuel du monde fonctionne ainsi. Aux origines d’une usine qui disparaît, il y a (souvent) une délocalisation. Pour un arbre millénaire, c’est le changement climatique. Derrière un lit d’hôpital supprimé, il y a un certain enchaînement de décisions politiques. On veut que les disparitions publiées montrent que le monde ne va pas dans le bon sens autour des sujets concernés. À côté de ça, certaines disparitions devraient être encouragées. On parlait tout à l'heure des émissions de gaz à effet de serre mais on pourrait également citer un papier que nous allons bientôt publier sur la disparition de la maladie du sommeil.
Je voulais justement revenir sur la dimension politique de La Disparition. Sur votre site, tu situes le média “au temps des choix pour une révolution écologique, sociale et technique”. Ce qui m’amène à te demander : quel est l'effet recherché de vos écrits sur vos lecteurs ?
Plus globalement, on pourrait demander à chaque média et journaliste : à quoi ça sert ce que vous faites ? (rires) Prenons l’exemple de la couverture d’une manifestation Gilets Jaunes dans un article. S’agit-il simplement de relater ce qui s’est passé ? Essaye-t-on de mobiliser plus de gens dans la rue pour le week-end suivant ? Ou y a-t-il un autre agenda politique plus ou moins caché ?
Avec La Disparition, on serait vraiment heureux de réussir à faire un peu d’entrisme. La lettre a ce côté spontané, presque fleur bleue, qui va attirer certains profils de lecteurs par son format. Je pense donc qu’on peut réunir une audience aux convictions et sensibilités plus diverses qu’un journal qui a un lectorat aligné avec ses idées. Quand je lis Mediapart, je suis toujours d’accord avec ce qui est écrit et dénoncé. Je suis abonnée pour cette raison. Ce n’est pas une lecture qui va me faire changer d’avis mais plutôt me conforter dans mes opinions politiques et ma vision du monde. C’est un abonnement de soutien, presque militant. J’ai donc pour espoir que la lettre amène des gens à s’intéresser à certaines problématiques, plutôt marquées à gauche, auxquelles ils n’auraient pas forcément prêté attention autrement.
C’est vraiment bien pensé parce qu’on a d’une part un objet littéraire, et de l’autre un message politique. Or, la littérature est selon moi une bonne porte d’entrée vers la réflexion critique, l’engagement individuel voire l’action collective.
Si ça se trouve, La Disparition va se transformer un jour en association et on ira saboter des infrastructures avec nos lecteurs (rires). Blague à part, je pense que la lettre a beaucoup de potentiel pour nous aider à voir un sujet sous un nouveau jour — et pourquoi pas traduire de nouvelles réflexions en convictions politiques. Par exemple, la lettre zéro est signée Julien Brygo, qui écrit régulièrement pour Le Monde Diplomatique. Et je trouve ça chouette d’inviter des gens non-initiés à accéder à des idées qu’on peut retrouver dans des publications où le lectorat est plutôt très informé. Et en parlant de littérature, je tiens à préciser qu’il y aura autant de récits écrits par des journalistes que par des autrices et auteurs. C'était super important pour nous de faire entrer des artistes parmi nos contributeurs, car ce sont souvent eux qui nous permettent de voir le monde plus clairement.
Pour moi, ce brassage de plumes et d’idées est vraiment l’intérêt des médias indépendants. Pour la suite de La Disparition, tu évoques (à moitié sérieusement ?) la perspective de former un collectif activiste. En vrai, pourquoi pas ! Ma dernière question était justement sur ça : quelles sont tes idées et envies pour l’avenir du projet ?
On a prévu de lancer un club. L'idée, ce sera de se réunir avec des lecteurs et de disparaître quelques heures ensemble, par exemple en allant marcher dans un lieu symbolique où a eu lieu une disparition. L’autre volet qui me tient à cœur, ce serait que nos lecteurs, à leur tour, s’envoient des lettres. Ce serait donc un club de marche ET de correspondances (rires). On n’en est encore qu’au tout début, mais je serais vraiment heureuse que des gens décident d’en faire une nouvelle habitude. En tant que journalistes, on a un rôle d’intermédiaire assez limité. On fait le lien entre des événements dans l’actualité, entre des publications et des lecteurs, mais pas entre ces derniers. Et c’est justement ce qu’on aimerait faire avec La Disparition.
De la lettre à la rando, il n’y a qu’un pas ! (rires) En tout cas, c’est un chouette programme et je sens que vous allez vous régaler. On arrive à la fin de l’interview, Annabelle. Et c’était un vrai plaisir, alors un grand merci à toi. Bonne chance pour la campagne de lancement et je te dis à bientôt.
Les 3 influences d’Annabelle derrière La Disparition :
La Disparition — Georges Perec : « Lors de l’écriture de La Disparition en 1969, Georges Perec décidait de se priver de la lettre “e”. Au-delà de la prouesse littéraire et artistique, il nous racontait surtout la disparition de ses parents : “eux”. Modestement, cette même intention nous guide : parler d’eux. “Eux”, ce sont ceux qui subissent les dominations d’un système à bout de souffle, ceux qui luttent, ceux qui renoncent. “Eux”, c’est l’intelligence collective face à la crise écologique, sociale, sanitaire et économique que nous traversons. »
Le Tigre : « Mythique revue fondée et dirigée par Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz de 2006 à 2014. Ils avaient un point de vue assez critique sur la presse traditionnelle et ils pratiquaient l'expérimentation littéraire et journalistique au gré des numéros : le format changeait souvent puis ils remettaient au goût du jour des rubriques jugées désuètes comme le feuilleton. »
Revue XXI : « Même si le Tigre le faisait probablement avant XXI, c’est aujourd'hui la revue française de référence pour le grand reportage. On aime particulièrement ce mélange de récits signés par des journalistes, des romancières, des romanciers. »
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Le point commun de toutes ces recommandations ? “C’est dans la tête”.
Mental hurlant : On n’a jamais autant parlé de santé mentale qu’aujourd’hui. La levée de nombreux tabous liés est d’ailleurs une nouvelle à saluer. Ce qui n’empêche pas l’auteur de la newsletter Mental Hellth, P.E. Moskowitz, d’alerter sur les risques de voir le sujet souvent abordé de façon très décomplexée. Mention spéciale pour le titre (très évocateur) de son article : The BuzzFeedification of Mental Health.
Fureur de vivre : Ce n’est qu’après son tragique décès en 2018 que j’ai pris conscience de l’aura du chef new-yorkais devenu auteur de best-sellers puis aventurier, Anthony Bourdain. Le documentaire Roadrunner offre un portrait saisissant du personnage et ses contradictions. Si vous ne le trouvez pas en streaming, vous pouvez vous rabattre sur ce dossier très complet compilé par l’autrice de la newsletter The Profile, Polina Pompliano.
Narcissisme collectif : Cette notion en psychologie est à l’origine de certains des plus grands maux de notre société. Cet article du psychologue Scott Barry Kaufman lève le voile sur ces liens invisibles dont vous avez probablement un jour été témoins.
“Titre” : J’ai souvent pensé que le monde (de l’entreprise) se porterait mieux si on accordait moins d’importance aux noms des postes. Mais après avoir lu cette publication de la journaliste Taylor Lorenz, force est de reconnaître que certains conflits d’intitulés sont bien plus que de simples querelles de clochers.
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Moka.care recrute un(e) Content Manager.
Ledger cherche un(e) UX Writer.
AB Tasty recrute un(e) Brand Copywriter.
Malt recherche un(e) UX Writer Senior.
My Little Paris recherche un(e) Rédacteur-trice pour Gambettes Box.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Anne-Laure va faire un TEDx à Zurich.
Thierry a publié un livre sur le regard des Français sur leur pays.
Rebecca a lancé la pétition #3Novembre9h22 contre les inégalités salariales.
Nicolas est revenu sur les meilleurs enseignements des cours à distance.
Marie oppose métaverses et hyperphysicalité.
Adrien tire un premier bilan de sa semaine à l’École du Vivant.
DERNIÈRE CHOSE…
Plus que deux interviews et un bilan avant la fin d’année. Et il va y en avoir des choses à raconter ! D’ici là, je vous invite à m’écrire pour me dire ce que vous avez pensé de l’édition, me parler de vos projets ou (pour les connaisseurs) me partager vos recoins préférés de la Colombie. 🤠
May the words be with you,
Benjamin
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