Si cette newsletter était une série Netflix, alors cette édition serait le final de la saison deux. Car le mois de septembre marquera un heureux événement : le deuxième anniversaire de l’éclosion de Plumes With Attitude.
Mais avant de souffler les bougies, il nous reste une édition à boucler. Et quel programme ! Quelques mois après une première édition sur le sujet, j’avais hâte de retourner dans un univers qui n’arrête pas de me fasciner et de redéfinir de nombreuses perspectives de mon propre avenir : la crypto.
Et je n’aurais pas pu trouver meilleur invité pour aller ensemble au-delà des apparences et clichés. Alors comme pour moi, je vous souhaite que ce soit une conversation dont vous sortirez changés.
En vous souhaitant une bonne lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Jackson Dame
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de recevoir Jackson Dame, Content & Community Lead chez Rainbow. C’est l’une de mes personnalités préférées dans le monde crypto et l’une des voix les plus actives en faveur de l’accessibilité et la diversité de cet écosystème nouveau. Autant dire tout de suite que j’avais vraiment hâte de vous le présenter !
Salut Jackson et merci pour avoir répondu à l’invitation ! Je suis très heureux de te recevoir dans la newsletter. La première fois que j’ai entendu parler de toi, c’était suite à un article génial que tu as écrit et qui m’a beaucoup marqué : MoonCats and Rainbows: How a Normal Person Fell in Love with Crypto. Tu revenais sur ton entrée assez originale dans l’écosystème en mars 2021. Depuis, il s’est passé pas mal de belles choses pour toi et on va y revenir au cours de l’interview. Mais avant ça, peux-tu me parler de ton contexte de départ avant que tu ne décides de te lancer dans l’écosystème crypto ?
Avant la crypto, je faisais du marketing pour des entreprises tech traditionnelles. Et même si ça me plaisait, je n’ai jamais vraiment eu de véritables atomes crochus avec ce que je faisais. En mars, j'ai quitté mon travail parce que tout ça ne me convenait plus. C’est à cette même période que j’ai commencé à m'intéresser aux cryptomonnaies sur mon temps libre. De façon globale, j’ai toujours été passionné par la technologie et son impact sur le monde. Seulement, je n’ai pas l’impression que l'industrie tech traditionnelle fait avancer les choses dans le bon sens. Au contraire, j’ai même plutôt tendance à dire qu’elle nous a desservis plus qu'elle ne nous a aidés.
À côté de ça, plus je lisais sur la crypto et sur ce qu'on appelle “Web3” et plus j’avais le sentiment qu’il y avait là une opportunité de créer un modèle plus souhaitable pour l’avenir. J'ai donc tweeté que je cherchais un emploi dans le milieu. En quelques heures seulement, mon tweet a été pas mal relayé et j’ai été recommandé à un certain nombre d’entrepreneurs dans la crypto. Et en l'espace d'une semaine, j'ai passé des dizaines d'entretiens sans avoir à envoyer un seul CV ou candidature. Suite à ça, j'ai reçu plusieurs offres d'emploi dont celle de Rainbow [qui développe un portefeuille crypto], que j’ai acceptée.
Encore bravo ! Comme je l’évoquais à l’instant, tout s’est accéléré pour toi depuis quelques mois. Au-delà de ton poste chez Rainbow, tu as gagné la $WRITE race sur Mirror et lancé ta propre publication, tu as expérimenté du côté de la création de NFT et de social tokens ou encore rejoint des DAO (decentralized autonomous organizations). Pas mal pour quelqu’un qui vient de débuter ! (rires) Mais avant de t’engager dans cette voie, tu avais sans doute des préjugés sur le milieu. J’imagine que certains se sont révélés vrais, d’autres moins. Quels étaient ces a priori et qu’as-tu appris depuis ?
Ma perception de l’écosystème crypto a fait un virage à 180 en très peu de temps. Avant cette année, je suivais son évolution d’assez loin. L’image assez controversée du milieu m’a longtemps dissuadé de m’en rapprocher. Tout d’abord, j'avais l'impression que cet espace était incarné par tous les clichés du “tech bro”. Or, ce n'est vraiment pas le genre de profil dans lequel je me reconnais ou m’identifie. Je voyais la crypto comme leur terrain de jeu, et donc pas le mien. J'avais bien sûr mes propres biais, qui venaient notamment de ce que je pouvais lire dans la presse et sur Twitter. Et puis, je voyais aussi la crypto comme un énorme fourre-tout somme toute assez homogène.
Un jour, j'ai commencé à m'ouvrir à l’éventualité qu'il y avait peut-être plus que ça. Je me suis donc mis à lire et à regarder des vidéos sur la crypto et sur la blockchain. Une fois que j'ai commencé à comprendre le fonctionnement de cette technologie, j'ai réalisé qu'elle était à la fois radicale et destinée à tout le monde — et pas seulement aux “tech bros”. Une de mes premières révélations a été d’apprendre que la crypto était tout sauf homogène. Au contraire, il y a de nombreux types de blockchains, de protocoles et de projets différents dont la plupart évoluent sous le radar des grands médias.
J'ai également été surpris par le fait que les profils des personnes qui construisent cet écosystème sont plus variés que ce que j’imaginais. Enfin, j’ai compris que c'était un mouvement mondial qui va bien au-delà des États-Unis. Et c’est seulement là que j'ai commencé à me dire qu’après tout, il y avait peut-être une place pour moi dans cet espace et que, si ça se trouve, je pourrais même m’y épanouir.
On dirait que tu ne t’es pas trompé, loin de là ! J’avais une question pour toi spécifique à Rainbow. Il y a cette citation célèbre de Chris Dixon, qui a dit en 2010 : “the next big thing will start out looking like a toy”. Et je dois dire que sur Rainbow, le monde de la crypto ressemble vraiment à un jeu. Alors bien sûr, c’est un atout pour rendre l’univers plus accessible et inclusif. Mais ça reste un jeu qui implique de l'argent, avec de vrais risques et des conséquences financières bien réelles. Ça me rappelle forcément le précédent Robinhood. Car s’ils ont le mérite d’avoir démocratisé le sujet des finances personnelles, ils sont aussi connus pour avoir encouragé des comportements à risque tout en s’enrichissant sur le dos des personnes concernées. En tant que Content Lead chez Rainbow, où comptes-tu placer le curseur en termes de narration sur le sujet des risques associés aux cryptos ?
J’aime beaucoup cette question. C'est un sujet qui me tient à cœur parce que je partage une grande partie des critiques à propos de Robinhood. Mais pour moi, investir et interagir avec la crypto devraient être des expériences funs et non quelque chose de compliqué et pénible. Alors certes, la proposition de valeur de Robinhood repose sur une approche similaire. Du moins, jusqu’à ce qu’ils se mettent à exposer leurs utilisateurs à un vrai niveau de danger. Certaines personnes se sont retrouvées capables de contracter des emprunts sur marge pour faire du trading et ont fini par perdre de l’argent qu’elles n’avaient pas. Robinhood a rendu cette pratique très facile, là où c’était très verrouillé dans le passé — et ce, à juste titre.
Chez Rainbow, nous sommes conscients que l’écosystème crypto a un certain nombre de barrières à l’entrée (notamment techniques) qui empêchent pas mal de gens de se lancer. Ce qu’on veut, c’est rendre tout ça simple et fun avec de la gamification certes, mais aussi et surtout par de l'éducation. Nous avons commencé à créer des petits guides accessibles et non techniques qu’une personne non-initiée peut comprendre, et ainsi avoir toute l’info dont elle a besoin pour prendre des décisions financières en connaissance de cause.
Mais notre grande différence avec Robinhood concerne surtout la transparence. Rainbow est un “non custodial wallet”, ce qui veut dire que nos utilisateurs contrôlent à 100% l'argent et les actifs stockés dans leurs portefeuilles. Ces derniers sont protégés par des clés cryptographiques générées sur le téléphone de leur propriétaire. Même notre équipe ne peut pas accéder au portefeuille Rainbow d'un utilisateur. Contrairement à Robinhood, nous n’utilisons donc pas l’argent des gens dans leur dos. Et nous pouvons même le garantir, puisque ça nous est techniquement impossible.
Cette question de la transparence me semble essentielle pour créer de la confiance chez les nouveaux arrivants — et les convaincre du fonctionnement radicalement opposé à celui de la finance traditionnelle. Ceci dit, il y a un autre pilier de l'éducation crypto que je considère souvent négligé. Il s'agit de la charge mentale associée, notamment pour les novices qui font leurs premiers pas dans Web3. Chaque jour, tu entends parler de nouveaux drops de NFT et de social tokens, de nouvelles DAO à rejoindre, de nouvelles mises à jour de protocoles... Il y a énormément d'informations à traiter et beaucoup de FOMO (“fear of missing out”) à gérer. J’imagine aussi qu’on peut aussi se sentir assez rapidement "accro" à la crypto. Comment gères-tu tout ça à ton échelle ?
Le FOMO est généralement un mauvais signal pour prendre une décision. Le problème, c’est que c’est un phénomène si puissant que ça vient aveugler ton esprit rationnel. Par le passé, je me suis déjà senti guidé par le FOMO et ça m’a d’ailleurs pas mal desservi dans ma vie.
Depuis, j’ai développé une sorte de modèle mental qui me dit, “OK Jackson, si tu ressens ça, alors tu ne devrais sans doute pas aller plus loin”. J'ai notamment choisi de ne pas me lancer dans certains projets NFT très populaires pour cette raison. Surmonter mon FOMO a joué un rôle important pour m’aider à naviguer dans cet écosystème. Et jusqu’ici, ça m’a plutôt bien réussi.
Enfin, tu as raison : chaque jour apporte son lot de lancements de nouveaux projets. Mais quand on y réfléchit, c'est très rassurant. Car ça veut dire qu’il y a une infinité d’opportunités. Si j'ai appris à me réjouir de rater quelque chose, c’est aussi parce qu'il y aura toujours un autre projet excitant que je pourrai rejoindre plus tard. Ce sentiment de surabondance m’a appris à savoir dire non beaucoup plus facilement.
C'est aussi un signe qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer. Ce qui me dérange avec le FOMO, c’est qu’il n’est pas seulement toxique pour soi-même, mais aussi pour les autres. Il y a cette narration dominante dans la crypto qui te pousse à toujours être “early” quand tu rejoins un projet ou quand tu achètes une NFT. Et pour moi, ça a surtout pour effet de dissuader pas mal de gens d'investir ou de s’y intéresser tout court — ce qui bien entendu, ne fait qu’accroître les inégalités entre initiés et outsiders.
Je suis entièrement d'accord avec toi. C'est une question que je me suis posée pendant des années avant de me lancer dans la crypto : "Est-ce que ce ne serait pas trop tard ?" C'est aussi la première chose que mes amis et ma famille m’ont demandée lorsqu'ils se sont mis à considérer le fait d’investir ou de chercher à s'impliquer. Aujourd’hui, je me sens suffisamment confiant pour dire que la crypto n’en est toujours qu’à ses prémices, mais aussi que les opportunités sont partout.
Ton entrée très récente dans l’écosystème en est l’illustration parfaite. Tu es aussi devenu l’une des voix les plus influentes en faveur de davantage de diversité dans l’écosystème. Et en tant que personne non-binaire qui vit en Caroline du Sud, tu es aux antipodes des profils qu’on retrouve non seulement dans la crypto, mais aussi dans la tech en général. Quel est ton argument de prédilection pour convaincre des personnes sous-représentées de se lancer ?
Pour moi, c’est une conversation très importante à avoir. Car cet espace a beau être moins normé que la technologie traditionnelle, il y a encore un vrai manque de diversité. Et pourtant, je suis convaincu que les personnes sous-représentées comme moi ont une vraie carte à jouer. La philosophie de Web3 est un changement radical comparé au web traditionnel. Avoir un regard neuf est un vrai avantage pour façonner ce nouvel écosystème. C’est aussi ce qui fera qu’il aura un meilleur impact sur la société, sans oublier personne.
Pendant longtemps, l’industrie de la tech a marginalisé des gens comme moi, simplement parce qu’on ne faisait pas partie de l'establishment qui l'a bâtie. Il est donc capital de ne pas laisser Web3 être façonné à l’image de ceux qui étaient déjà là pour construire Web2. Et la seule façon d’éviter ça, c’est de faire en sorte que davantage de personnes sous-représentées comme moi puissent s’impliquer et revendiquer une place dans ce nouvel écosystème. Pour construire un meilleur avenir pour tous, il faut que chaque groupe social puisse avoir son mot à dire.
Au-delà des personnes sous-représentées dans la tech, je pense que ton analogie est particulièrement vraie pour les artistes — dont la grande majorité s'est fait avoir par des géants de Web2 comme Spotify et YouTube. Mais il y a aujourd’hui beaucoup d’espoir pour eux à l’intersection des NFT et de la passion economy, avec des possibilités a priori infinies de présenter et distribuer leurs œuvres. C’était une réflexion au cœur de mon interview avec Patrick Rivera. Celui-ci imaginait notamment des business models émerger dans lesquels 1% des gens financent les 99% restants. C’est une approche qui s’appuie sur le concept de "whale", qui est omniprésent dans les jeux vidéo free-to-play et qui gagne du terrain dans l'écosystème crypto et NFT. Seulement, je me demande souvent si c’est un modèle vraiment souhaitable pour l'avenir. Car d'une part, cela fait toujours beaucoup de pouvoir et d'impact concentrés entre les mains de quelques personnes. Et de l’autre, je ne peux pas m’empêcher d’associer les “whales” à des personnes isolées et déconnectées de la réalité. Et donc, j'ai des sentiments assez mitigés sur le sujet. Que t’inspire cette perspective ?
Tu as fait pas mal de très bons points sur les différentes dynamiques en jeu. Bien que la crypto offre l'opportunité d'un nouveau départ, on ne peut pas non plus parler de repartir d’une feuille blanche. La base sur laquelle Web3 est en train de se construire repose sur certaines fondations mises en place dans le passé par des institutions, des investisseurs, ainsi que des gens qui ont beaucoup d'argent. Mais à côté de ça, de nombreux projets sont bâtis par des groupes d’individus plus hétérogènes et répartis dans le monde entier. Pendant longtemps, l’archétype de l’entrepreneur à succès était un étudiant de Harvard. Aujourd’hui, on commence à voir des outsiders créer des projets et protocoles cryptos majeurs, ou encore des artistes auparavant inconnus du grand public vendre des NFT pour des millions.
Ceci dit, les whales du venture capital et d'autres institutions ont commencé à prendre conscience de la situation. C'est comme si certains des plus grands projets de demain sortaient soudainement de recoins qu’ils n’auraient jamais soupçonnés. Et alors que beaucoup d’argent afflue dans les projets liés à la crypto et Web3, ces whales vont gagner en influence et en pouvoir sur ces derniers — ce qui me préoccupe forcément.
Mais ce qui me donne le plus d’espoir, c’est de voir Web3 amener plus de diversité dans les modes de financement. Beaucoup de projets sont entièrement financés par des communautés qui les soutiennent. Et c’est pareil pour les artistes. L'un des premiers grands projets de crowdfunding sur Mirror était celui d'Emily Segal pour financer l’écriture d’un roman — en l’échange d’un token $NOVEL créé pour l’occasion. Elle a fini par réunir 25 ethers [50 000$ à l’époque] auprès de personnes qui ont voulu contribuer à cette nouvelle expérience. Maintenant, je suis conscient que c’est une façon détournée de répondre à ta question (rires). Mais je suis convaincu qu’une plus grande diversité dans les modes de financement va amener une plus grande diversité dans les projets lancés.
Oui, ça me semble un excellent argument. Comme on arrive bientôt à la fin de l’interview, j'aimerais revenir sur ton propre parcours. Au début, la crypto était juste un centre d’intérêt pour toi. Aujourd'hui, tu es à la fois employé de Rainbow, artiste créateur, mais aussi activiste en faveur d'une plus grande diversité et accessibilité dans l'écosystème. Et tout s'est passé si vite en si peu de temps… Alors je me demandais : quels sont tes objectifs à long terme ?
Mon objectif initial était tout simplement d'explorer les opportunités financières de la crypto. J'ai grandi dans un environnement modeste où ma famille n'avait pas beaucoup d'argent. Beaucoup de personnes que j'ai rencontrées dans cet espace viennent de milieux très aisés. La crypto est donc pour eux une sorte de continuité dans le fait d'avoir de l'argent. Mais pour moi, c'est encore tout nouveau. Quand je me suis lancé dans la crypto, j'étais assez conservateur dans la gestion de mes finances. Prendre des risques était largement en dehors de ma zone de confort. Mais j'ai senti qu’il y avait là une opportunité de surmonter certains obstacles économiques auxquels j'ai été confronté par le passé. Et aujourd’hui, je me sens beaucoup plus confiant quant à mon propre avenir.
C’est pourquoi je veux aider autant de personnes que possible à naviguer dans cet écosystème, afin qu'elles puissent avoir plus de libertés, de pouvoir et de sécurité économique. Je veux en particulier aider celles et ceux qui, historiquement, ont été marginalisés d’une façon ou d’une autre par la société capitaliste traditionnelle. C’est pourquoi je tiens à réinvestir une part significative de ce que j’ai pu gagner dans leurs projets. Je suis très attaché à la perspective de pouvoir financer des créateurs que je rencontre sur Twitter sans que personne ne puisse venir s’interposer dans ma démarche. Je veux que des personnes qui n'avaient pas beaucoup de pouvoir auparavant puissent être capables de se créer un meilleur avenir pour elles-mêmes et de se sentir intégrées dans l'écosystème. C'est aussi pour ça que je veux que davantage de personnes marginalisées et sous-représentées se lancent dans Web3. C'est une opportunité unique pour nous de réclamer un espace dont on a été écartés pendant si longtemps.
Je ne peux qu'espérer que ce discours gagne du terrain et s’impose dans les années à venir. En tout cas, c'est une conclusion parfaite pour cette belle interview. Un grand merci à toi Jackson pour cette conversation géniale et à bientôt !
3 projets cryptos recommandés par Jackson :
She256 : “Une organisation qui veut transformer l’écosystème blockchain par la diversité.”
Astrocryptids : “Des petites créatures adorables et accessibles sous forme de NFT aux traits générés par des algorithmes.”
Mint Fund : “Une initiative détenue et financée par sa communauté qui aide les créateurs BIPOC et LGBTQIA+ à lancer leurs projets NFT.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Coucou les invités de 2021 !
Appel en cours : Ça a été l’une de mes interviews préférées de cette année. Mona Messine vient de lancer son appel à textes pour la troisième édition de sa revue littéraire Débuts. Deadline le 31 octobre : vous avez encore le temps (et moi aussi !). Enfin, pour l’instant.
The OutKast Edge : Gros coup de cœur pour le dernier essai de Dan Runcie, auteur de la newsletter hip-hop Trapital. Au programme : une superbe analyse de la stratégie des rappeurs outsiders d’hier comme OutKast et Tyler The Creator devenus de véritables légendes aujourd’hui.
L’habit ne fait pas le moine : Les joyeux lurons d’Aliens et les Garçons (également passés cette année par PWA) ont remis ça ! Après avoir remué ciel et terre à Fontbarray-les-Deux-Monts, le trio vient de sortir un nouveau jeu de rôle au format audio. Leur nouvelle destination s’appelle l’Abbaye de la Paix de Dieu et regorge de personnages aux mœurs pas si catholiques que ça.
The Voice : Au sein du collectif d’écriture Every, Rachel Jepsen est la reine mère. C’est elle qui a pour responsabilité de réviser les publications de ceux que j’aime appeler “les Avengers de la newsletter”. Alors quand elle a des conseils d’écriture à donner, vous pouvez la suivre les yeux fermés.
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Welcome To The Jungle cherche des plumes freelances basées à l’étranger.
Spintank recrute un(e) Copywriter.
Omie & Cie cherche un(e) Content Manager à temps partiel.
Dalma cherche un(e) Social Media & Community Manager.
Brainsonic recherche des plumes freelances pour du contenu technique.
L’ADN recrute un(e) Directeur-trice Éditorial pour son studio.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Kara a lancé le Repat Africa Tour.
Jeanne a interviewé Laetitia.
Nicolas a lancé sa newsletter personnelle : learnability.
Louise parle de son rapport au corps en tant que femme.
Valentin a lancé une série d’articles sur les solomédias.
Annabelle a envoyé la lettre zéro de La Disparition.
Tom a publié sa critique d’un nouveau documentaire sur la soul.
DERNIÈRE CHOSE…
Ça y est, je peux enfin le dire : Plumes With Attitude a deux ans ! On se retrouve en septembre avec une belle ribambelle d’invités pour marquer le coup. 🥳
D’ici là, prenez soin de vous et…
May the words be with you,
Benjamin
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