Le tabou est à mes yeux l’un des sujets les plus fascinants à explorer. Sans doute aussi parce que c’est le plus compliqué à aborder. La dernière fois qu’un tabou s’est retrouvé au cœur de PWA, c’était sur la santé mentale, avec Dr Lavinia Ionita (cf. PWA #16).
Cette nouvelle interview m’évoque également le retour sur l’éducation féministe de Rebecca Amsellem (cf. PWA #41) à travers son média Les Glorieuses. Et puis, il sera aussi question de récits : ceux qu’on choisit de retenir et ceux qui se retrouvent occultés, comme avec Tania de Montaigne (cf. PWA #26).
Mais surtout, la newsletter que je vous propose aujourd’hui a pour moi un vrai goût d’inédit. Et cette sensation indescriptible au moment de sa publication m’inspire une bonne intuition : celle d’avancer dans la bonne direction.
Bonne lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Judith Aquien
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Judith Aquien, autrice d’un livre sur le tabou autour du premier trimestre de grossesse, Trois mois sous silence (Payot), et co-créatrice d’une initiative pour changer le quotidien des parents en entreprise, le Parental Challenge. Notre invitée est également Directrice Éditoriale chez Chance, un nom qui devrait rappeler de bons souvenirs aux abonnés de longue date de la newsletter.
Hello Judith et un grand merci pour avoir accepté l’invitation. Je suis très heureux de faire cette interview avec toi autour d’une notion centrale dans tes travaux récents : le tabou. En mai 2021, tu as publié Trois mois sous silence, un livre sur tous les non-dits et idées reçues autour du premier trimestre de grossesse. En tant qu’homme, je n’ai absolument aucune idée de la réalité de l’expérience en elle-même, et encore moins du courage qu’il faut pour écrire sur un tel sujet. Alors pour commencer, j’aurais aimé avoir plus de contexte sur ton état d’esprit et l’évolution de ta réflexion qui t’ont amenée à écrire ce livre.
Je trouve ça intéressant que tu me dises qu’en tant qu'homme, tu ne connais rien du sujet. À vrai dire, je n’en savais guère plus avant d’être moi-même enceinte. Et c’est déjà une première indication sur le fait qu’il y a un problème de société autour du sujet. C’est une question de biologie qui aurait pourtant sa place en cours de SVT. Sauf que les programmes scolaires autour de la reproduction ne traitent que de sa dimension mécanique, le tout par un prisme judéo-chrétien. On parle de miracle de la vie mais pas du corps de la femme qui vit tout ça de manière très éprouvante — même si la grossesse est ardemment désirée.
Rien n’est dit sur les manifestations triviales que cela occasionne, en particulier lors de ce premier trimestre. C’est un moment à risque au cours duquel 20 à 25% des grossesses s’arrêtent — un chiffre qui varie d’une étude à l’autre. Et au cours de cette même période, 85% des femmes sont en proie à des symptômes particulièrement difficiles et handicapants (vomissements, nausées, narcolepsie, etc.) qui s’estompent une fois ce trimestre passé. Pourtant, c’est ce dernier qui fait l’objet d’un déni complet de la part de la société. Il y a donc un voile qui est jeté sur cette période, comme si on se refusait à la regarder en face.
Et il est vrai que c’est une perspective sombre que de se dire qu’à l'intérieur de ce miracle de la vie, il peut y avoir une fin, celle d’un embryon et d’un projet de maternité — et pas systématiquement la naissance d’un être humain. Mais surtout, il y a une trivialité énorme qui est occultée : celle de manifestations physiques très handicapantes qui contrastent avec cette idée très idéalisée de la grossesse, et plus tard de la maternité. Ce sont de nouvelles formes d’angoisses qui succèdent à l’angoisse initiale autour de la fécondation. Beaucoup de couples ont des difficultés pour avoir un enfant et doivent passer par des PMA — ce qui ne les exempte pas du risque de fausse couche.
J’ai donc voulu explorer ces nombreuses réalités qui ne s’inscrivent pas dans ce récit très patriarcal qui nous est imposé. Et si je parle de patriarcat, c'est pour la simple et bonne raison que la parole des femmes n'est pas écoutée, alors qu’il ne faut pas aller chercher bien loin pour la trouver. Il existe des tonnes de témoignages de femmes qui partagent leur vécu et viennent trouver du soutien sur des forums. Mais comme leurs expériences s’éloignent du récit dominant, celles-ci développent un vrai sentiment d’illégitimité en raison d’un système qui ne les reconnaît absolument pas.
Plus tôt dans la journée, je parlais avec une femme qui me disait qu’elle aurait préféré avoir un congé maternité pendant son premier trimestre de grossesse plutôt qu’autour de la naissance de son enfant. C'était le moment où elle était le plus handicapée pour travailler, en raison d’une immense fatigue, d’un sentiment de nausée permanent, mais aussi de vomissements intempestifs, d’hémorroïdes — le tout en entendant qu’elle était “enceinte et pas malade”. C’est sûr que c’est beaucoup moins poétique que la sacro-sainte image de la madone et son enfant…
Alors pourquoi j'ai écrit ce livre ? Parce que j'avais besoin de toutes ces informations quand j’étais enceinte. J’ai été sidérée de ne trouver aucune ressource scientifique ou journalistique qui documente précisément ces symptômes inhérents au premier trimestre de grossesse. C’est encore plus perturbant sur le sujet de la fausse couche, où ce vide vient s’ajouter à un traumatisme énorme, qui est vécu seule et sans aucune forme de reconnaissance ou de sollicitude des médecins — qui sont nombreux à banaliser la situation.
Cette minimisation des traumatismes des femmes enceintes passe également par la terminologie utilisée pour décrire les problèmes rencontrés au cours d’une grossesse. Comme c’est un point majeur abordé dans ton livre, peut-on revenir ensemble sur les différents éléments de langage en question ?
Les mots employés — mais aussi ceux qu’on n’utilise pas — viennent forger un récit qui discrédite les nombreuses douleurs que les femmes ressentent. Prenons l’exemple de ces fameux “petits maux” de la grossesse. Je précise au passage qu’il ne s’agit pas d’une expression populaire mais d’un terme qu’on retrouve dans la littérature scientifique et les thèses de médecine. C’est une terminologie qui a des conséquences.
Car si on n’en parle pas, alors c’est qu’il n’y a pas de véritable problème. Donc la recherche ne va pas se pencher dessus et les entreprises ne vont pas y consacrer de politiques RH spécifiques. Cela se traduit dans les faits par des femmes qui n’ont pas d’autres choix que de devoir se cacher dans les toilettes du bureau pour faire une sieste, faute de pouvoir parler de ces “petits maux” — en particulier lors du premier trimestre lorsque la grossesse n’est pas annoncée.
Il y a aussi toute une terminologie qui vise à silencier par la culpabilité. Parler de “faire une fausse couche”, c’est très grave. Ça place les femmes dans une position active, comme si elles étaient artisanes de leur propre malheur, alors qu’on devrait plutôt parler de “subir” cette épreuve. Sans compter que le terme de “fausse couche” ne veut rien dire en soi. Mais c’est là où la psychanalyse a fait beaucoup de mal, dans le sens où on met de la psychologie dans un phénomène purement physiologique.
Je fais part dans mon livre d’un article très récent dans une revue de psychanalyste qui dit que certaines femmes “vomissent” leur projet maternel. C’est une grave faute déontologique que d’oser écrire de pareilles horreurs, alors même que la recherche a prouvé depuis longtemps que les vomissements de début de grossesse sont purement biologiques. Et c’est révoltant de leur faire croire que c’est un acte inconscient de rejet.
Cela fait le lien avec un autre point majeur que je voulais évoquer. Car les praticiens et praticiennes sont nombreux à décrire la fausse couche comme un événement “banal”. Mais à quoi bon dire ça à une femme qui vient de subir ça de plein fouet ? Ce n’est pas un mot adéquat pour accompagner quelqu’un dans cette épreuve. Il y a donc toute une manière de penser la dignité du corps féminin qui n’a pas lieu aujourd’hui. Et ça se reflète jusque dans la terminologie.
J’ai l’impression qu’il y a aussi des contradictions dans le discours dominant. Comme tu disais, la grossesse est une période que l’on a tendance à mettre sur un piédestal, notamment quand on parle de “miracle de la vie”. Mais il y a aussi une certaine infantilisation de la femme dans la façon dont on s’adresse à elle quand elle est enceinte, ou même plus tard quand elle devient mère. As-tu pu identifier dans tes recherches l’origine de ce phénomène ?
Pour le coup, le miracle de la vie est indéniable. Donner la vie, c'est la quintessence existentielle. Le problème, c’est que le discours dominant va refuser aux femmes l'ambiguïté. Comme s’il était inconcevable que le bonheur d’attendre un enfant puisse coexister avec une angoisse de voir son propre corps se métamorphoser et avoir des réactions qu’on ne lui connaissait pas auparavant. Dis-toi que ça peut arriver de vomir jusqu’à huit fois au cours de la même journée et que des femmes sont hospitalisées tant ces symptômes peuvent être graves.
Et vu que le récit dominant est très patriarcal, ce refus d’ambiguïté se traduit également par cette tendance à ramener les femmes dans un monde de petites filles. Les “petits maux” invivables dont on parlait plus tôt ont de nombreuses variantes : “petits bobos”, “petits tracas”, “petits désagréments”, “petits inconforts”… Refuser de voir la réalité des choses, c’est remettre en doute la parole des femmes — comme on peut le faire avec celle des enfants. Sauf qu’il est ici question d’adultes matures qui s’apprêtent à avoir une responsabilité énorme : celle de fonder une famille.
On peut faire remonter ça à très loin, notamment par les mythes qu’on choisit de retenir ou non. Quand Freud préfère mettre en évidence Médée plutôt que Cassandre, c’est se priver d’un prisme qui permettrait de mieux comprendre le monde et l’améliorer. Dans la mythologie, Cassandre est une femme qu’Apollon veut séduire. Celui-ci lui offre le don de prédire l’avenir sans qu’elle ait rien demandé. Apollon lui fait alors des avances sexuelles qu’elle va refuser. Pour la punir, il la condamne à conserver cette faculté mais à ne jamais être crue. Toute l’histoire de la domination masculine et du discrédit accordé aux femmes tient dans ce mythe.
C’est vrai que le mythe de Cassandre sonne hélas comme une véritable prophétie. Pour en revenir à ton texte à toi, tu dois commencer à avoir un certain recul sur son impact depuis sa sortie en mai 2021. Quelles ont été les réactions qui t’ont le plus marquée, dans un sens comme dans l’autre ?
J'ai pu recevoir quelques commentaires salés par deux trois trolls fâchés avec le féminisme, mais c’est plutôt l’exception que la norme. Le plus important, c’est que je reçois chaque jour des messages de femmes qui me remercient, me partagent leurs propres histoires et me disent que le livre les a aidées. Ce sont des récits très poignants et j’ai souvent les larmes aux yeux en les lisant. Ça m’a beaucoup rassurée sur la justesse de mon propos, ainsi que sur la pertinence de ma démarche.
D’ailleurs, c’est marrant : j’ai un certain nombre d’hommes dans mon entourage qui m’avaient dit que je n’aurais sans doute pas assez de matière pour écrire tout un livre sur le sujet — et qui ont dû revoir leur copie depuis (rires). Un autre type de réaction qui m’a donné beaucoup d’espoir, c’est d’avoir des retours de sages-femmes, étudiants en formation et autres praticiens de santé. J’ai été rassurée d’entendre de leur part que la lecture de mon livre allait changer des choses dans leur façon d’appréhender et d’exercer leur métier.
Même si le sujet concerne tout le monde, j’imagine que ton livre a été lu en majorité par des femmes. Ça n’empêche pas les hommes d’y être exposés indirectement, que ce soit par les retombées presse ou par le dialogue ouvert suite à sa lecture. Plus récemment, ton combat a changé d’échelle avec le Parental Challenge, qui vise à faciliter, au sein des entreprises, la vie des parents avant et après la naissance d’un enfant. Comme la sphère professionnelle est marquée par de nombreuses inégalités et discriminations subies par les femmes, je me demandais : l’idée derrière ce projet ne serait-elle pas de s’adresser cette fois-ci directement… aux hommes ?
Oui, il y a de ça. C'est surtout une façon de m'adresser à un système dans sa globalité, sans distinction de genre. Patriarcat oblige, beaucoup d’hommes à des postes de direction vont se retrouver dans notre cœur de cible. L’idée, c’est de faire évoluer le récit autour de la parentalité au sein de l’entreprise et d’offrir des conditions de travail égales et justes pour tout le monde. Il en va de la dignité de ses employés, hommes et femmes confondus. Pour donner quelques exemples : les hommes comme les femmes ont le droit de rentrer du travail pour aller chercher les enfants à la crèche, les hommes comme les femmes peuvent vivre une fausse couche comme un drame, et avoir besoin de temps pour s’en relever. Les structures professionnelles devraient donc en tenir compte par défaut.
Être parent, c’est toute une organisation. Comme cela a un impact sur la vie professionnelle, les entreprises devraient être davantage concernées par le sujet. Le premier problème, c’est donc ce refus tacite de les impliquer dans cette organisation. Il y a aussi ce fait de garder les hommes à distance du sujet et de laisser cette charge — et la stigmatisation qui va avec — aux femmes. Les conséquences, on les connaît : ce sont des inégalités salariales, ainsi que des inégalités d’accès aux responsabilités et opportunités. On ne devrait pas perdre des points de crédit professionnel dès qu’on évoque le sujet de la parentalité. C’est pourquoi on essaye de changer le cadre en proposant une charte d’engagement à signer et toute une liste d’actions à mener au sein des entreprises — dont les deux tiers ont un coût zéro.
Je trouve que c’est un véritable tour de force que d’ouvrir le dialogue, auprès de publics différents, autour d’un tabou de société aussi ancré. D’autant plus qu’avant ça, c’est une démarche que tu as dû mener à l’échelle de ta propre vie. Reste que des tabous, il y en a beaucoup et ils sont partout. J’ai même tendance à penser qu’on est tous amenés à y faire face au moins une fois dans sa vie. Alors pour conclure notre conversation, je voulais te demander : as-tu des conseils à partager pour aider les gens à ouvrir le dialogue autour d’un tabou auquel ils sont confrontés ?
Je n’ai aucune intention de formuler une injonction aux femmes à parler. Car il y a un risque, c’est vrai, et c’est à chacune de décider de sa façon de l’appréhender. Je pense que l’essentiel est de se sentir libre de choisir de parler ou non. Aujourd’hui, le piège est systémique : lorsque les gens décident de ne pas en parler, la société dans son ensemble ne s’en préoccupe pas. C’est ce qui fait que la recherche détourne le regard, de même que les RH et les institutions au global. Et ça, c’est intolérable.
Pour lever un tabou, il faut aussi déterminer ce qu’on est prêt à révéler, et aussi à qui. Dans mon livre, j’ai choisi de parler de mon expérience personnelle de la grossesse, mais aussi de la fausse couche. Ceci dit, j’ai voulu parler d’un système, et non en rester à un témoignage dont la seule valeur personnelle n’aurait pas eu de portée politique. C’est pourquoi j’ai tenu à parler de l’expérience d’autres femmes et à apporter des données plus quantitatives. J’ai voulu mener une réflexion profonde sur ce qui engendre le tabou, ainsi que sur le discrédit accordé à la parole des femmes face aux douleurs qu’elles traversent.
L’autre conseil que j’aime donner, c’est d’exiger d’être crue. Quand on traverse une épreuve aussi difficile, on est en droit de demander des réponses précises, sans euphémismes, et de recevoir un parcours de soins approprié. Si personne ne vous écoute ou ne vous apporte son aide d’une façon ou d’une autre, c’est qu’il y a sans doute un tabou de société à lever. Mais si le sujet est politique, il n’en est pas moins intime. C’est pourquoi il ne s’agit pas d’encourager chacun à partir en croisade et à lever ses tabous un par un. Car ce n’est pas une fin en soi. L’essentiel, c’est de faire des choix avec lesquels on se sent bien.
Je n’aurais pas pu imaginer plus belle conclusion à cette interview. Encore merci à toi Judith, félicitations pour tout le chemin parcouru, et je te dis à très bientôt.
4 influences dans les travaux de Judith :
Ces hommes qui m’expliquent la vie — Rebecca Solnit : “Un essai fabuleux, qui tire à partir d’une anecdote de mansplaining tous les fils du patriarcat. Rebecca Solnit y parle largement du mythe de Cassandre. Je le conseille à tout le monde.”
Beauté Fatale & Sorcières — Mona Chollet : “Deux essais qui me semblent essentiels pour comprendre la construction d’un mythe impossible de la féminité éternellement jeune, belle et féconde, et condamnant les femmes à se dénier dans ce qu’elles sont profondément pour plaire au regard patriarcal.”
La Reprise — Thi Nhu An Pham : “Un podcast qui aborde sans fards la question du retour au travail après le congé maternité, les difficultés et les discriminations qui vont avec. Son travail est à mes yeux fondamental, très militant et libérateur. J’ai aussi tout écouté d’Un podcast à soi, de Charlotte Bienaimé, qui est une réalisatrice et une documentariste radio fabuleuse.”
Mes Presques riens — Mathilde Lemiesle : “Une œuvre entre la BD et le roman graphique qui aborde le sujet de la fausse couche avec énormément de finesse, expliquant tous les manquements du corps médical et donnant lieu à une difficulté encore plus forte à se relever de ce drame. J’ai collaboré avec Mathilde et la députée Paula Forteza dans le cadre d’un projet parlementaire sur la fausse couche. Celui-ci demandait un arrêt spécifique rémunéré à 100% mais a finalement été rejeté.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Et il y en a vraiment pour tous les formats.
Signes avant-coureurs : Si vous avez raté le NaNoWriMo en novembre, alors ce n’est que partie remise grâce à l’école d’écriture Les Mots (cf. PWA #7). Celle-ci vous propose un défi pour février : écrire 1000 signes par jour en suivant les consignes d’auteurs publiés. Il n’est jamais trop tard pour les bonnes résolutions.
Arts appliqués : L’art devrait être une habitude, et non un luxe. Ce n’est pas moi qui le dis mais Arthur C. Brooks. Son nouvel article pour The Atlantic fait partie de sa colonne How to Build a Life : une des rares ressources en développement personnel que j’aime lire sans modération.
Eastward : Je crois que c’est la première fois de ma vie que je me lance dans un jeu vidéo développé par un studio indépendant. Et quelle merveille ! Ce trésor en pixel art (disponible sur Switch et ordi) est aussi beau que bien écrit. Une chouette recommandation que je dois aux copains d’Aliens & les Garçons (cf. PWA #32).
Ouistreham : L’adaptation au cinéma par Emmanuel Carrère du livre éponyme de Florence Aubenas m’a mis une sacrée claque. Un grand film social sur la précarité, sur la lutte, sur l’invisibilisation, mais aussi… sur l’écriture. À voir !
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Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
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Noémie nous fait retourner en enfance.
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Elena nous raconte sa promenade dans le metaverse Decentraland.
Nicolas nous présente le métier de médiatrice scientifique.
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Lentement mais sûrement, la newsletter vient d’atteindre ses 2000 abonnés. Et même si je suis plus attentif au choix de mes invités qu’à l’acquisition de lecteurs, ça reste un chiffre qui fait chaud au cœur. Alors bienvenue aux petits nouveaux et un grand merci aux plumes fidèles de la première heure !
May the words be with you,
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