L’édition que je vous présente aujourd’hui a tout de la chasse aux OVNI. Et quelle belle prise dans mes filets ! Moi qui prévoyais de m’aventurer un jour du côté de l’audio et de la fiction, voilà que je réunis les deux dans une même édition.
Pour ajouter un voile de mystère à l’expédition, ajoutons que je n’avais jamais vu les visages de nos nouveaux invités avant de les interviewer. Par respect pour leur anonymat, je ne révélerai pas leur identité. Et ça me fait beaucoup trop plaisir de transformer PWA, le temps d’une édition, en véritable Chambre des Secrets.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente lecture et de bonnes écoutes.
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Aliens et les Garçons
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées de véritables plumes “With Attitude”. Après avoir interviewé un duo en 2020, j’ai décidé de voir un cran plus loin pour cette troisième édition de 2021. Thomas est concepteur-rédacteur, Florian est directeur artistique et Vik est directeur de création. Ce joyeux trio d’agence de publicité est à l’origine de mon nouveau podcast préféré, Aliens et les Garçons. Bien sûr, il y est question d’écriture. Et pas n’importe laquelle : la (science) fiction !
Hello les gars et merci d’avoir répondu à l’invitation ! J’ai découvert Aliens et les Garçons il y a quelques mois seulement, mais j’ai tout de suite accroché. Après avoir écouté le premier épisode, je me suis dit que vous aviez réussi à faire ce grand écart inattendu entre Black Mirror et les Recettes Pompettes (rires). Alors pour commencer, j’aimerais beaucoup savoir : comment vous est venue cette drôle d’idée de podcast ?
Thomas : Tout d’abord, ce qui nous lie tous les trois, c’est qu’on travaille au même endroit. Et un jour en 2017, on s’est vraiment bien marrés à une pause déjeuner. À tel point qu’on s’est dit — sans aucune humilité — que notre conversation était digne d’être enregistrée (rires). À ce moment, le podcast vivait son nouvel âge d’or et le format nous a attirés. Quant à l’idée d’écrire des histoires dans des mondes imaginaires, ça nous est venu assez rapidement. On avait chacun un métier de créa’ en agence, et aussi un certain goût pour la SF. Donc on a commencé à enregistrer des épisodes sans les publier jusqu’à ce qu’on trouve un format qui nous correspondait, à mi-chemin entre le club d’écriture et l’apéro au Romanetti [le martini version Lidl] (rires).
Florian : Le nom Aliens et les Garçons est lui aussi venu assez vite. De la même façon que l’idée de faire un podcast, c’est parti d’une blague entre nous. La suite, c’est un Google Doc dans lequel on a réuni toutes nos idées, dont celle d’inventer des mondes à partir de mots choisis par nos auditeurs, et qui seraient le fil rouge de nos épisodes.
Vik : En réécoutant les premiers épisodes, on s’est rendu compte que les débuts tournaient quand même beaucoup autour de l'apéro (rires). Mais on a tenu à garder ce format hybride entre fictions et discussions, histoire d’avoir à la fois un travail de préparation en amont et cet esprit très spontané du direct.
Perso, c’est justement cette approche très atypique qui m’a fait accrocher dès la première écoute.
T : C’était plus caractéristique de l’époque avant qu’on se lance, avec des podcasts assez barrés comme Riviera Détente. Depuis, l’écosystème s’est professionnalisé et le ton est devenu plus sérieux.
F : Je pense qu’on voulait aussi cacher notre médiocrité sur les sujets de société (rires). On se sentait plus à l’aise avec l’idée d’inventer des mondes plutôt que de parler de celui qu’on a déjà. D’autant plus que d’autres le font bien mieux que nous.
Ce qui ne vous empêche pas d’apporter une vraie touche d’originalité à l’écosystème, aussi bien sur le fond que sur la forme. Et alors, je me demandais : comment a évolué votre rapport à l’écriture avec le podcast ?
V : J’imagine qu’on va avoir une réponse assez similaire avec Thomas, dans la mesure où l’écriture est au cœur de nos métiers. La création publicitaire obéit avant tout à certaines méthodes et façons de travailler, même s’il y a bien sûr une touche personnelle. Écrire pour Aliens et les Garçons demande de s’adapter à un tout autre registre. C’est un exercice très différent de notre métier. Chacun a d’ailleurs ses avantages et inconvénients. La conception-rédaction t’impose de nombreuses contraintes qui vont d’un côté te limiter et de l’autre te guider. Pour le podcast, c’est l’inverse : tu as peut-être une liberté totale pour t’exprimer, mais tu dois aussi faire des choix parmi une infinité de possibilités.
T : Au-delà de la différence avec notre métier, j'avais l’habitude d’écrire dans mon coin depuis que je suis enfant. D’ailleurs, j’aimerais bien les retrouver pour pouvoir les partager dans un épisode spécial. Je faisais aussi des scénarios de jeux de rôles amateurs, mais encore une fois ça restait dans mes carnets. Donc ce qui a pas mal changé la donne de mon côté, ça a été d’écrire des textes personnels dans l’optique de les partager.
V : Avant de laisser la parole à Florian, je voulais ajouter qu’Aliens et les Garçons comporte un enjeu qui a été pour nous assez nouveau : celui d’écrire pour le format audio. Déjà, il y a tout un exercice de style avec lequel jongler pour s’y adapter. Ensuite, il y a une autre dimension à prendre en compte au-delà des mots : la voix. Et notre spécialiste à nous c’est justement Florian, qui a développé une vraie approche de scénariste.
F : C'est une bonne transition ! Au tout début du projet, l’écrit n’était pour moi ni une habitude, ni mon format de prédilection. Ce qui m’a motivé, c’était surtout de faire un podcast avec les copains. Reste qu’en tant que DA, je suis moi aussi amené dans mon métier à créer des univers autour d’idées et de concepts. L’exercice que demandait Aliens et les Garçons ne m’était donc pas totalement étranger. Ce qui m’a rapidement plu avec le format audio, c'est cette perspective de créer des atmosphères par le sound design. Et comme je n’avais pas la même maîtrise de l’écrit que Vik et Thomas, j’ai cherché à me différencier par une approche plus cinématographique que littéraire.
Ce que je trouve marrant, c’est qu’on a de part et d’autre des projets vont à l’opposé des catégories dans lesquelles on aurait tendance à les placer. L’exercice littéraire au cœur d’Aliens et les Garçons inspire plus naturellement le format texte, là où le volet interview de Plumes With Attitude est aujourd’hui plus répandu à l’audio ou en vidéo. D’ailleurs, j’aime bien décrire la newsletter comme un “podcast écrit”. De votre côté, pourquoi ne pas vous être tournés vers un format texte ?
T : J’aime dire que l'occasion fait le larron. Il y a déjà tellement de forums et blogs de fan-fiction SF que je pense qu’on se serait perdus dans la masse si on était partis sur de l’écrit. Choisir le format podcast a aussi été un parti pris pour se différencier. Et puis, je trouve que réagir à nos chroniques et improviser en direct ont cette capacité de créer plus de liens avec nos auditeurs.
V : C’est aussi une façon plus personnelle de partager nos écrits entre nous. Aliens et les Garçons, c'est autant un club de lecture que d'écriture. Avant 2020, on se retrouvait systématiquement tous les trois pour enregistrer les épisodes. Découvrir les chroniques de Thomas et Florian en direct fait partie de l’expérience, en plus de voir leurs réactions aux miennes. Il y a vraiment cette spontanéité avec le podcast qu’on ne pourrait pas avoir avec l’écrit.
Quand on y réfléchit, chacun de vos épisodes est à la fois un exercice individuel et une création collective. Et en un peu plus de deux ans ensemble, j’imagine que vous avez pu être amenés à connaître le fameux syndrome de la page blanche. Avez-vous mis en place des rituels pour vous inspirer voire vous entraider réciproquement ?
T : On a vraiment cette règle tacite qui est de ne pas parler de nos chroniques avant l’enregistrement, histoire de ne pas s’influencer. On se demande juste comment ça avance et on se répond souvent qu’on est à la bourre (rires). Donc c’est très solitaire comme exercice. L’idée c’est justement de garder la surprise jusqu’au bout et de voir comment les autres vont réagir en direct.
F : Et c’est un pacte qui nous convient à tous les trois, dans la mesure où ça nous permet de voir jusqu’où on est capables d’aller sur un thème donné. Si on en parlait avant l’enregistrement, je pense qu’on n’irait pas forcément aussi loin dans nos idées.
T : En fait, on a remarqué qu’on s'inspirait mutuellement... mais sur le long terme. Ça nous est arrivé plus d’une fois de retrouver dans nos textes des références plus ou moins volontaires à des chroniques passées. Donc il y a un travail individuel, mais aussi une vraie progression collective.
V : Après, ça nous impose aussi des limites à ne pas franchir. J’ai tendance à séparer deux choses dans une chronique : la narration et le dialogue — dont chacun a un fond et une forme spécifiques. Depuis le début d’Aliens et les Garçons, on a écrit environ 150 chroniques à trois, soit une cinquantaine de mondes chacun. Et c’est vrai qu’on peut isoler des éléments spécifiques qui vont nous inspirer. Mais l’ensemble va aussi nous apporter son lot de contraintes et nous pousser dans nos retranchements, avec cette idée de nous inciter à créer de nouvelles chroniques originales qui ne ressemblent pas à nos créations passées.
Parmi toutes les histoires que vous avez écrites, il y en a certaines qui vous ont donné envie d'aller plus loin que le cadre de la chronique ?
T : De mon côté, j’ai juste adapté l’une de mes chroniques en nouvelle. Après, c’est surtout par manque de temps que je n’en fais pas plus. Mais si on nous proposait de développer une chronique en mini-série, je ne dirais pas non (rires). D’autant plus qu’on s’impose nous-mêmes des limites dans nos récits, histoire de ne pas faire des épisodes trop longs. Nos chroniques font environ 3000 mots, ce qui est très court. Donc oui, j’aimerais à chaque fois en voir davantage et pouvoir aller plus loin.
F : Je vais être forcément biaisé par mon travail [de DA], mais j’aimerais surtout voir ces mondes en images. Sans forcément parler d’une série ou un film, ce serait déjà génial de compléter ce qu’on fait par une approche visuelle.
V : Personnellement, je trouve que c’est assez difficile de développer une chronique que l’on a pensée initialement pour une certaine longueur et un certain cadre. L’an dernier, on a sorti un livre auto-édité et l’adaptation des chroniques du format audio au texte a déjà été assez complexe. Pour certaines, ça n’a pas marché ; pour d’autres, il a fallu les retravailler. Mais ça nous tenait à cœur de passer du podcast à l’objet.
Après, ça prouve aussi que le sound design et les voix jouent leur rôle dans la narration. J’imagine que le livre vous a aussi donné une nouvelle grille de lecture sur votre évolution depuis le début d’Aliens et les Garçons.
V : Plus tôt, on évoquait comment nos chroniques respectives pouvaient nous influencer mutuellement à terme. Le livre nous a permis de nous rendre compte de ces liens parfois invisibles entre elles. Et ce qui a été vraiment intéressant dans la sélection des chroniques pour le livre, ça a été de rapprocher plusieurs histoires entre elles, ou au contraire de les séparer, et voir de nouveaux liens se créer.
D’ailleurs, quel est votre sentiment sur l’évolution du podcast ?
T : C’est marrant parce qu’on a récemment réécouté le tout premier épisode d’Aliens et les Garçons [publié en septembre 2018]. Au-delà du fait qu’on parlait de Romanetti toutes les dix minutes, on s’est rendu compte que les graines de certaines idées développées par la suite avaient été semées dès le début. Reste qu’on n'a pas non-plus radicalement changé de formule en cinquante épisodes — moins par conviction que par fainéantise d’ailleurs (rires).
Après, on ne change pas une équipe qui gagne (rires).
F : On a quand même pas mal évolué d’un point de vue artistique. Au tout début, on était vraiment sur la création de mondes imaginaires. C’était essentiellement des planètes inventées, avec des petites histoires sur leurs habitants. Au fil du temps, ce sont les petites histoires qui ont pris le pas sur la SF. Même le volet extra-terrestre des débuts n’est plus présent de façon systématique.
T : En soi, on n’a pas d’ambitions spécifiques pour Aliens et les Garçons. Notre objectif, c’est avant tout d’écrire ensemble et de s’amuser. Bien sûr, ça fait toujours plaisir d’avoir de bons retours et de nouveaux auditeurs, mais on ne fait pas non plus trop d’efforts pour développer notre audience. Et même si on a réussi à avoir un partenariat avec Usbek & Rica qui nous a aidés à sortir de notre trou, c’est arrivé un peu par surprise après leur avoir envoyé un e-mail à moitié sérieux.
Et en parlant de vos auditeurs, quelles sont vos interactions avec eux ?
V : Personnellement, ça a été l'une de mes plus grosses surprises depuis le début. Car s’il y a effectivement un vrai plaisir à se retrouver tous les trois pour enregistrer le podcast ensemble, je ne pensais pas qu’écrire pour une audience deviendrait une telle source de motivation. Aujourd’hui, je suis toujours étonné de voir tous ces encouragements arriver après chaque épisode publié. Surtout quand ils viennent d’auditeurs qui semblent connaître nos chroniques encore mieux que nous. L’an dernier, on a aussi eu pas mal de remerciements sur le fait de redonner le sourire pendant le confinement. Et puis, certains messages ne sont pas seulement sur les chroniques mais aussi sur nous-mêmes, avec des petites anecdotes sur nos tics de langage ou traits de personnalité. Et même si Aliens et les Garçons reste un petit podcast avec une audience modeste, je trouve ça fou de voir que certaines personnes vont faire attention à ce niveau de détails.
Au-delà des chroniques, je trouve qu’on peut aussi voir Aliens et les Garçons comme une histoire dont vous seriez les personnages. Et c’est vrai que dans un contexte de confinement où le lien social était manquant voire totalement absent, je comprends ce réconfort à se laisser embarquer par un podcast aussi spontané.
T : À vrai dire, je pense aussi qu’il y a deux profils d’auditeurs d’Aliens et les Garçons : ceux qui nous écoutent pour les chroniques et ceux qui préfèrent le volet discussions.
V : Clairement, il y a deux écoles. Même à notre niveau, on a chacun une certaine propension à préférer l’un ou l’autre.
Après, je pense qu’il y a aussi une question de moments. Entre le sérieux de vos chroniques et l’humour omniprésent dans vos discussions, il peut y avoir un vrai contraste. D’ailleurs, l’effort et la concentration que ça va demander peuvent eux aussi être très différents d’une rubrique à l’autre. Je voulais revenir sur un point abordé en début d’interview. Vous me parliez des différences entre votre façon d’écrire en agence et pour le podcast. Mais avez-vous l’impression d’approcher votre métier différemment depuis Aliens et les Garçons ?
T : J’aurais tendance à dire que non au premier abord, dans le sens où ce sont deux activités très cloisonnées. Ceci dit, j'ai longtemps ressenti une certaine retenue dans ma façon d’écrire. En tant que lecteur, j’ai toujours mis l’écriture sur un piédestal. Lire de grands auteurs rend l’exercice très intimidant. Et je dois dire qu’écrire chaque mois de nouvelles histoires pour le podcast m’a aidé à dédramatiser tout ça, ce qui m’a sans doute servi pour le boulot et dans ma vie perso.
F : Encore une fois, l’écriture est beaucoup moins présente dans mon métier que pour Vik et Thomas. Mais Aliens et les Garçons m'a moi aussi fait décomplexer sur le volet créativité. Au début du projet, je n’étais même pas sûr de pouvoir apporter un truc en plus au podcast. Mes craintes se sont finalement avérées infondées et Aliens et les Garçons m’a aidé à gagner en confiance en moi — au-delà de l’écriture et de la création d’univers. Et même en tant que DA, je me sens aujourd’hui plus légitime pour partager mes idées et opinions sur des sujets propres à la conception-rédaction.
V : De mon côté, je trouve que l’inverse est plus vraie. Le cœur de nos métiers, ça reste de trouver des concepts et de les développer. Quand tu y réfléchis, on peut voir une chronique d’Aliens et les Garçons comme un brief dans lequel il faut construire une histoire de trois-quatre pages autour d’un mot donné. En soi, partir d’une feuille blanche c’est quelque chose qu’on fait déjà dans nos métiers. Mais ce que je trouve vraiment intéressant, c’est de voir comment chacun va réutiliser (ou non) des pratiques spécifiques liées à son activité pour arriver à une chronique.
Et la comparaison est d’autant plus intéressante que vos métiers sont complémentaires par définition. Vous évoquez certains bienfaits de l’écriture qui vont au-delà de vos métiers. Ce qui m’amène à vous demander : vous avez d’autres projets personnels en ce moment ?
T : Aliens et les Garçons, c’est un podcast mais aussi un mini-collectif de trois personnes. Et si jamais on décidait d’arrêter le podcast demain, le collectif serait toujours là. En ce moment, on travaille également sur un autre projet tous les trois : traduire en français un jeu de rôles en licence libre qui s’appelle Inhuman Conditions. C’est un exercice très différent dans le sens où c’est de la traduction. Mais comme c’est un jeu basé sur des dialogues, il y a un sacré boulot d’écriture et de création.
F : On avait aussi pour idée de développer de nouvelles fictions, façon Livres dont vous êtes le héros, mais en version audio. Pour l’instant, on n’a encore rien de concret mais ça reste dans un coin de nos têtes.
V : Il y a aussi eu des projets avortés. Je pense notamment à cette série de podcasts SF qu’on a écrite pour un client et qu’on devait enregistrer avec des studios professionnels. Au final, ça ne s’est pas fait pour diverses raisons de budget mais ça nous a donné un bel aperçu de ce que l’avenir pouvait nous réserver. Comme le disait Thomas, Aliens et les Garçons c’est aussi un jeune collectif d’écriture. On sait travailler ensemble, avec nos références communes, des différences qu’on cultive et des approches très complémentaires. Et j’ai envie de dire que c’est ça l’essentiel. Le seul truc, c’est qu’on est terrorisés par les contacts sociaux avec des gens (rires). Donc, on a tendance à attendre que les autres viennent vers nous plutôt que de démarcher.
Comme je vous comprends (rires) ! Il n'empêche que c’était un vrai plaisir de vous recevoir en interview. Alors encore une fois, merci beaucoup à vous trois ! Et surtout, je vous souhaite de très belles histoires pour la suite.
5 épisodes pour découvrir Aliens et les Garçons :
E50 — Capitaine BaByliss : “Notre dernier épisode en date. Et puisqu’Aliens et les Garçons ne s’écoute pas vraiment dans un ordre particulier, c’est aussi une bonne entrée en matière. On retiendra la chronique de Florian qui nous plonge en immersion dans le quotidien de la famille Schrödinger.”
E49 — Ca va clencher : “Pour une fois, on prend le temps de réexpliquer le concept d’Aliens et les Garçons au début de l’épisode. Premier épisode de 2021, avec notamment l’histoire d’un réfrigérateur intelligent qui tombe amoureux de sa propriétaire.”
E43 — D’accord avec tout, sauf avec la pastèque : “Le thème de cet épisode est le plus bizarre qu’on ait reçu : une équation. Ça a donné lieu à trois histoires vraiment différentes et assez typiques de chacun des trois chroniqueurs.”
E38 — Mon beau-père est une mésange : “La preuve qu’Aliens et les Garçons, c’est plus que de la fiction audio. Un épisode qui s’ouvre sur des conseils jardinage et qui se conclut avec une chronique paranoïaque de Vik qui théorise un complot impliquant les oiseaux du monde entier.”
E27 — Le passé du futur : “Après trois bonnes chroniques, cet épisode s’achève par un blind-test de vibrations entré dans la légende et qui a donné ses lettres de noblesse au quiz de fin d’épisode. Et sinon, on y retrouve aussi une méta-chronique un peu post-moderniste, le premier humain sur Mars, ainsi que des cafards branchés sur l’immensité de l’univers.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
À boire, à lire, à écrire et à manger.
Bête de concours : Alors c’est décidé, envie de vous mettre vous aussi à la fiction ? Maddyness et ENGIE lancent justement un concours de nouvelles d’anticipation. Le thème n’est rien de moins que le futur de l’énergie… en 2070.
Pitch please : La très rare newsletter Where to Pitch est de retour avec un spreadsheet qui vous donne les clés pour écrire dans les plus grandes publications internationales — et être (bien) payés pour ça. Si vous voyez passer un tel sésame en VF, faites-moi signe et je le partagerai à la communauté.
Atelier : C’est le nom de la nouvelle société de la reine de la passion economy, Li Jin, que j’ai eu le plaisir de recevoir en invitée d’honneur de la newsletter. Mais ça vous le saviez déjà. Ceci dit, ça vient tout juste d’être officialisé dans une interview avec Lenny Rachitsky. De là à dire que les scoops commencent sur PWA, il n’y a qu’un pas…
Sérendipité à emporter : À quoi bon dire qu’un événement est “improbable” ou “inattendu” quand chaque jour amène son lot de coïncidences et d’imprévus ? Si comme moi le sujet de la chance vous plaît, alors je vous invite à lire cet excellent guide de la sérendipité publié par Christian Busch pour le média Psyché.
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Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Anaëlle lance son podcast FinTeach.
Diane nous initie à trois produits pour découvrir le CBD.
Estelle et Jean sont intervenus sur le sujet du TJM en freelance.
Marine questionne la sacro-sainte bienveillance.
Simon a interviewé Mehdi.
Julia fait de la micro-fiction sur Instagram.
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Roxane a lancé sa newsletter, Misfit et fière de l’être.
DERNIÈRE CHOSE…
Une fois de plus, le mot de fin sera pour un lecteur : Samuel Durand a décidé de lâcher le teaser de son documentaire en plein bouclage de la newsletter. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bébé a bien grandi !
Enfin, quel plaisir de retrouver des visages familiers parmi les intervenants, à commencer par Laetitia Vitaud et Rodolphe Dutel interviewés pour PWA ici et là, mais aussi des fidèles de la newsletter comme Louise Racine et Yoann Lopez, mon ancien partner in crime chez comet.
Bref, encore un beau projet que j’ai hâte de voir éclore ! 🐣
D’ici la prochaine édition qui arrive pour la fin du mois, vous pouvez me dire ce que vous avez pensé de cette newsletter en m’écrivant sur Twitter, LinkedIn ou en répondant directement à cet e-mail.
May the words be with you,
Benjamin
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