Choisir ses batailles. Parmi tous les conseils reçus de façon plus ou moins sollicitée, c’est probablement ma leçon de vie préférée. Et pourtant, difficile de faire plus flou. Mais c’est bien là son intérêt. Car il revient à chacun de le rendre concret. Et bien sûr, de se l’approprier. C’est d’ailleurs une leçon que j’ai apprise sur le tard. Et que j’ai mis encore plus de temps à intérioriser. Car même quand on le prend pour acquis, c’est un enseignement glissant qui peut avoir tendance à nous échapper.
D’où l’importance de le répéter. À l’écrit comme dans la vie. Cette édition en est d’ailleurs une curieuse illustration. Saint-Valentin oblige, il sera question d’amour(s), mais aussi de désamours, d’aveux et de désaveux, de déjà-vus et de non-dits, de choisir ses batailles, mais surtout de batailler pour faire respecter ses choix. C’est la plume sur la table, c’est l’amour à la page, c’est une nouvelle édition de PWA.
Bonne lecture à vous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Marie Kock
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées de véritables plumes “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Marie Kock, qui est journaliste et autrice de Vieille Fille, un livre publié en septembre 2022 aux Éditions La Découverte. Ça fait un certain temps que je veux l’interviewer et je suis ravi d’avoir attendu ce qui me semblait être le meilleur moment pour ça. Alors pour cette édition publiée en ce jour de Saint-Valentin, parlons d’amour, mais surtout… parlons de célibat !
Hello Marie et un grand merci pour avoir répondu à l’invitation ! Je suis très heureux de te recevoir aujourd’hui, soit quelques mois après la publication de ton livre Vieille Fille. Et pour commencer cette interview, je te propose de revenir ensemble sur cette curieuse expression. Car on a tous en tête un certain nombre de clichés autour de la vieille fille. Tantôt prude, tantôt refoulée, tantôt sorcière, tantôt femme à chat, c’est une misanthrope mise au ban de la société. Il y a aussi pas mal de prismes possibles pour la qualifier comme telle : de son statut de célibataire à l’absence d'enfants dans sa vie, en passant par de nombreux questionnements autour de sa sexualité. Au milieu de tout ça, quelle définition de la vieille fille as-tu retenue pour écrire ton livre ?
Historiquement, on la décrivait comme une femme vierge qui ne s’est jamais mariée. Aujourd'hui, on l’utilise plutôt à propos de célibataires endurcies sans enfant. À noter que l’expression est un oxymore, ce qui vient renforcer l’idée que la vieille fille est une anomalie. Et ce qui m’a intéressée, c’est justement ce côté fourre-tout que tu décris. Car on lui prête absolument tout et son contraire. Par exemple, certains vont l’imaginer très proche de ses sous — à la limite de l’avarice — là où d’autres la verront plutôt dépensière, avec une approche déraisonnable voire enfantine de son argent.
Toutes ces contradictions laissent penser que les enjeux vont au-delà du sujet. Car les vieilles filles, ce sont avant tout des vies de femmes qu’on ne comprend pas. D’où l’invention d’un terme composite voire monstrueux souvent associé à une notion-phare : la solitude. C’est d’ailleurs un attribut très discutable, notamment parce qu’être mariée ou avoir des enfants ne nous prémunit pas de ce sentiment. D’autant plus que la solitude n’est pas réservée aux femmes.
Justement, j’allais te demander : existe-t-il des différences fondamentales entre vieilles filles et vieux garçons ?
Tout d’abord, le stigmate est moins fort. Et puis, on parle souvent de vieux garçons pour des hommes bien plus âgés. C’est aussi un statut moins permanent, notamment parce que ces messieurs peuvent avoir des enfants plus tard dans leur vie. Les femmes n’ont hélas pas cette chance et souffrent de pressions multiples autour de leur supposée “date de péremption”. Enfin, la vieille fille est vue comme celle qui n’a pas été choisie, celle dont personne n’a voulu. Ça implique une connotation très différente de celle du vieux garçon, qui n'aurait tout simplement pas “trouvé” la bonne personne.
C’est sans doute une erreur de jugement mais j’ai longtemps associé l’archétype du vieux garçon à… George Clooney ! (rires) Jusqu’à encore très récemment, c’était lui l’incarnation de l’éternel célibataire. Et c’est sûr qu’en termes d’image, il n’y a rien de comparable avec l’idée qu’on peut se faire d’une vieille fille.
C’est très différent en effet. On a longtemps associé son image de célibataire endurci à sa beauté, mais aussi à son nombre de conquêtes. Et effectivement, tu mets le doigt sur une différence majeure entre vieux garçons et vieilles filles, qui est celle de la désirabilité des deux statuts. On reproche souvent à ces dernières de ne pas faire assez d’efforts, de négliger leur apparence, de ne pas suffisamment jouer le jeu de la séduction. Ce sont des remarques qu’on fait beaucoup moins aux hommes — et qui ne s’appliquent pas vraiment à George Clooney.
Ce qui est intéressant dans la culture populaire, c'est que l’on retrouve souvent deux grandes catégories de vieilles filles. Il y a les vieilles filles dites “transitoires” qui enchaînent les mauvaises histoires et galèrent sur le plan amoureux. L’exemple typique, c’est Bridget Jones, qui passe par toute une série d’épreuves humiliantes avant d’être sauvée in extremis par le grand amour — autrement dit, par un homme. L’autre cliché, ce sont les vieilles filles dites “définitives” : des femmes plus âgées et aigries, souvent dans des rôles de méchantes, et aussi présentées comme des causes perdues. C’est donc un poids deux mesures.
La première grande force de ton livre, elle est justement dans le choix de ce sujet à la fois méconnu et inattendu. Mais c’est aussi un récit qui s’inscrit dans son époque : la nôtre. Il m’évoque notamment la remise en question globale de modèles binaires et traditionnels. On le voit par exemple à travers des identités et individualités plus fluides qu’auparavant, mais aussi avec la médiatisation de modes de vie alternatifs comme le couple libre, le polyamour, mais aussi certain retour en grâce du célibat. Alors si ton livre est largement inspiré de ton histoire personnelle, quel rôle a joué notre époque dans son écriture ?
En toile de fond, il y a bien sûr tout ce mouvement de déconstruction qui a suivi #MeToo. En tant que femme, ça m’a surtout prouvé que je n’étais pas seule et que je n’étais pas totalement “responsable” de ma situation. #MeToo a même fait beaucoup de bien. C’est un vrai soulagement que de prendre conscience que certains échecs relationnels peuvent également venir de causes systémiques qui nous dépassent.
Rappelons au passage que les femmes ont longtemps été habituées à déconstruire, à se remettre en question. Au lendemain de #Metoo, on a pu constater que l’équation était différente du côté des hommes, notamment quand le simple fait de demander un effort d’introspection est vécu comme un affront. On nous a toujours appris à les aimer comme on le ferait avec des enfants : à devoir les rassurer, à les encourager, à leur dire que tout ce qu’ils font est génial, mais aussi à devoir assumer une charge mentale liée à des problèmes qu’ils refusent de résoudre par eux-mêmes.
D’une certaine façon, ça revient à nous demander de prendre en charge une grande partie de leur éducation. C'est donc beaucoup d’énergie dépensée — et même de temps perdu — que d’être avec un homme qui a la flemme de se remettre en question. Je ne comprends pas cette absence de curiosité intellectuelle vis-à-vis de tous ces sujets inhérents à leur identité. Pour cette raison, je trouve qu’il est beaucoup plus difficile d’aimer un homme aujourd’hui qu’auparavant.
Tu parles de flemme, et c’est précisément un thème que j’avais envie d’aborder. Je vais d’ailleurs me faire l'avocat du diable — ce qui deviendrait presque une habitude avec mes invités. (rires) Car on pourrait aussi penser que brandir le célibat est le triomphe ultime de l'individualisme, de la flemme, du repli sur soi. Par exemple, on a longtemps considéré que ne pas vouloir d’enfants est une posture égoïste. Plus inconsciemment, il y a aussi cette fâcheuse tendance assez répandue de vouloir caser ses potes célibataires avec le premier venu — comme s’il fallait vite réparer cette fameuse anomalie que tu évoquais. Ça m’évoque la célèbre phrase d’Aristote, “La nature a horreur du vide”. Et me donne l’impression que le célibat peut agacer. Ce qui m’amène à te demander : en quoi peut-on le trouver si dérangeant chez les autres quand cela ne nous regarde pas ?
Je trouve la citation d’Aristote très juste à plusieurs égards. Rester célibataire et renoncer aux enfants, c’est accepter ce vide qui nous fait horreur. À côté de ça, c’est toute une logistique d’avoir des enfants, de faire marcher un couple, de fonder une famille. Ça permet aussi de combler ce vide, dans le sens où on n’a moins de temps pour le contempler.
Ne pas avoir d’enfants, c'est accepter de ne pas être grand chose. De reconnaître qu’on est juste de passage sur cette Terre. Que rien ne nous survivra. Qu’on laissera simplement notre place à d’autres quand on s'en ira. Affronter ce vertige me semble davantage faire preuve de courage que de lâcheté.
Par ailleurs, tu évoquais l’égoïsme pour justifier l’agacement que peuvent susciter les célibataires. Mais on ne remet jamais en question l’égoïsme inhérent à la notion de “propriété” contenue dans le fait de former un couple ou fonder une famille. Ce qui nous intéresse, c’est surtout d’avoir son amoureux ou son amoureuse, ainsi que des enfants “à soi” et “pour soi”. Les enfants représentent aussi la possibilité d’être aimé par quelqu’un jusqu’à sa propre mort et même au-delà, ce qui pourrait tout à fait être envisagé comme une forme d'égocentrisme.
À la sortie du livre, j’ai été très surprise de voir que mon livre résonnait auprès d’un lectorat assez jeune. Moi qui pensais m'adresser principalement à des femmes de mon âge, j’ai été étonnée de recevoir beaucoup de messages de la part de lectrices dans leur vingtaine. Et même si elles avaient conscience que le couple et la famille n’étaient pas forcément le modèle idéal qu’on leur avait décrit, ça m’a marquée de voir que le célibat les rendait déjà malheureuses à leur jeune âge.
Ça m’a également permis de comprendre cette forme de hiatus dans lequel les femmes — et je m’inclus dedans — vivent aujourd’hui. Car si nous avançons à grands pas dans notre déconstruction intellectuelle, c’est beaucoup plus lent sur le volet émotionnel. #Metoo a marqué une véritable rupture, mais cela ne date que de cinq petites années. Autant dire que ça n’est qu’une goutte d’eau à l’échelle de nos existences — et surtout vis-à-vis des siècles d’atavisme qui pèsent sur nos épaules. C’est une chose de se sentir à peu près au clair sur la théorie, mais cela va prendre encore du temps pour trouver la façon de vivre tout ça intimement d’une manière apaisée et joyeuse.
En parlant de principe, j’ai relevé une expression que tu as dite dans une autre interview et qui a retenue mon attention : la “décroissance amoureuse”. Forcément, ça résonne avec ma dernière newsletter avec Timothée Parrique [cf. PWA #66]. Comment cette logique de décroissance peut-elle s’appliquer à la vie amoureuse ?
Plus tôt, tu citais le polyamour et les couples libres. Ce sont des modèles que je trouve intéressants à étudier, en particulier dans leur remise en question de la monogamie. Mais même si ce sont des modèles alternatifs de consommation amoureuse, on reste dans de la consommation. Car ils n’enlèvent rien aux injonctions à la performance ou à la fréquence des rapports sexuels.
Quand je me suis retirée volontairement de ce jeu de la séduction, je me suis rendue compte que mon désir était beaucoup plus fluctuant. S’il y avait des semaines où je ne pensais qu’à ça, il y en avait d’autres où ça ne me traversait même pas l’esprit. Observer cette fluctuation a été une forme de libération. J’ai eu l’impression de m’être reconnectée à une sexualité plus naturelle, comme si mon désir respectait une certaine forme de saisonnalité.
Beaucoup de gens justifient l’injonction au sexe performatif par notre condition animale. Sauf que pour beaucoup d’espèces, cette intensité se concentre sur une partie de l’année réservée à la reproduction. Mais le reste du temps, c’est le cadet de leurs soucis. De la même façon, il me semble essentiel d’intérioriser le fait qu’on n’a pas constamment besoin d’une certaine quantité prédéfinie de sexe dans sa vie. Et à mon échelle, je me suis sentie soulagée de sortir de cette logique de consommation, de résultats, de performance. D’où ce parallèle fait avec la décroissance.
Comme tu le disais plus tôt, ton livre est largement inspiré de ta vie personnelle. Au-delà de parler de sexe, c’est un récit très intime, une véritable mise à nu. Tu parles de renoncements à certains événements considérés par certains comme les plus structurants à l’échelle d’une vie : le mariage, les enfants, la construction d’une famille. Comment t’es-tu sentie par rapport à tout ça au moment de l’écriture du livre, puis de sa sortie ?
Honnêtement, l'écriture du livre a été éprouvante. J'ai même failli rompre le contrat d’édition un mois avant la remise du manuscrit tant j’avais peur de me ridiculiser. Je ne voulais pas que le livre me condamne au célibat éternel à la façon d’une prophétie auto-réalisatrice. Quand il est sorti en librairies, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir cette sensation de walk of shame façon Game of Thrones. J’avais l’impression de me retrouver à poil sur la place publique alors que personne ne m'avait rien demandé.
J’avais aussi très peur de me confronter à des questions gênantes et indiscrètes. Mais au global, ce n’est pas vraiment ce qui s’est produit. Malgré ça, je ne me suis pas toujours sentie très à l’aise pendant la promotion. Parmi les témoignages que j’ai reçus, certains étaient bouleversants tant la souffrance de certaines femmes était palpable. Dans ce contexte, c’était difficile de me présenter avec cette sorte de masque joyeux du célibat, là où je ne considère ce choix personnel que comme une situation parmi d’autres — avec son lot d’avantages et d’inconvénients.
En revanche, j’ai reçu plein de messages de femmes qui m’ont remerciée de l’avoir écrit. La vraie surprise, ça a donc été cette forme d’utilité que je n’avais pas du tout anticipée. Encore aujourd’hui, je ne sais pas tout à fait ce qui m’a pris et pourquoi je l’ai écrit. Reste que je ne vois pas ce que j’aurais pu écrire d’autre à la place de Vieille Fille. Mais ça n’empêche que j’ai vraiment eu la peur au ventre quand le livre est sorti.
Je voulais conclure notre interview par une phrase que tu as dite récemment et qui m’a marqué : “Je n'ai pas envie d'être puissante, j'ai envie d'être tranquille”. Qu’est-ce qui se cache derrière cette philosophie ?
Ça a été mon leitmotiv pendant l’écriture de Vieille Fille. Je voulais en faire un livre imparfait, sans la moindre volonté de l’ériger en modèle ou d’en faire un appel à tout casser. Je n’ai rien contre les démarches d’empuissancement qu’on peut retrouver dans certains récits féministes — qui m’ont par ailleurs beaucoup aidée par le passé. Mais ce qui peut me gêner parfois dans le terme de “puissance”, c’est l’idée du pouvoir.
Et si je n’ai pas envie de le subir, je n’ai pas non plus envie de l’exercer. Pour moi, la puissance n’est pas vraiment compatible avec la liberté. Je préfère nettement bifurquer par rapport aux chemins tout tracés. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas la route principale mais ce qu’on peut faire à côté, à sa façon et à son rythme. Et pour cette raison, je privilégierai toujours une forme de tranquillité.
Je te rejoins entièrement là dessus. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est pour moi l’heure de te laisser tranquille (rires). En tout cas, un grand merci à toi. D’autant plus que je suis très enthousiaste à l’idée de pouvoir publier notre interview à temps pour la Saint-Valentin. Je te remercie pour ça aussi et te dis à bientôt !
4 interviews de PWA sur des sujets voisins :
PWA #60 avec Keridwen : sur la figure féminine de la sorcière
PWA #52 avec Judith Aquien : sur un grand tabou de la maternité
PWA #44 avec Vincent Cocquebert : entre flemme et cocons
PWA #39 avec France Ortelli : ma toute première édition publiée sur l’amour
🔮 GRAND BAZAR… Dans le radar
Il était une fois… la vie.
Bâtons rompus : La sortie imminente du premier livre de Tim Urban, auteur du fameux blog Wait But Why dont je parle si souvent, est forcément pour moi un heureux événement. Peut-être passera-t-il un jour dans PWA pour sa promo ? C’est tout le mal que vous pouvez me souhaiter.
Trésor : En parlant de Bible à demi-mot, je viens de tomber sur celle de l’UX Writing. Si c’est un métier qui vous attire (et vous auriez bien raison !), alors je vous conseille vivement de garder ce lien sous le coude.
Séquence émotions : Décrire précisément ce que l’on ressent, pour beaucoup de gens (moi inclus) ce n’est pas toujours évident. Mais c’est sans compter sur cet article visuel dont le site The Pudding a le secret. Laissez-vous guider par ses belles animations, ses textes bien pensés et… mettez enfin de vrais mots sur vos émotions. Encore un lien précieux à mettre de côté — et à partager sans modération.
🗣 MEANWHILE… L’actu des plumes
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
Charlotte recommande des newsletters — et cite PWA.
Jean-Baptiste a invité Annabelle à monter sur scène.
Fabiola réalise des interviews sur l’inclusion en entreprise.
Hugo a créé une carte-balade sur le 13ème arrondissement.
Julia a démarré une newsletter sur les joies de la lecture.
Emmanuel a interviewé Damien Chazelle (!).
Siham lance des cours du soir au programme alléchant.
Yoann est revenu sur 2022 dans son fameux YOLO Report.
DERNIÈRE CHOSE…
Je l’avais annoncé il y a quelques éditions de cela : aller davantage à la rencontre des plumes de la communauté est une de mes bonnes résolutions pour 2023. Même que l’année a bien commencé à ce niveau, notamment grâce à de belles rencontres au Festival de l’Infolettre — dont je vous reparle très bientôt.
Je souhaite donc continuer sur cette lancée avec un nouveau rendez-vous à destination des plumes parisiennes et noctambules qui me liront. Ce vendredi [17 février], je tournerai les disques au Petit Poney (23 rue Saint-Sauveur) avec mes chers amis de La Gabegie, soit le petit collectif de DJs que nous sommes en train de monter.
La programmation sera donc plutôt musicale que littéraire. Quant aux invités, cette fois-ci c’est vous ! Et pour toutes questions sur cette newsletter, sur La Gabegie ou sur la vie, ça se passe ici : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
May the words be with you,
Benjamin
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Je faisais un peu de tri dans mes articles à lire, et paf je suis tombée sur cette édition, que je n’avais pas lue. Et que j’ai beaucoup aimé et dont j’ai pris quelques notes. Et notamment ce passage : « Ne pas avoir d’enfants, c’est accepter (…) Qu’on laissera simplement notre place à d’autres quand on s’en ira. » Une belle claque, si juste !