Envoyer une édition à quelques heures de la fin du mois ne trompe pas. Je vous confirme donc que mai 2021 n’a pas été de tout repos pour moi. Annulations d’interviews à ma demande, changements de plans au dernier moment, validations de retranscriptions in-extremis : publier une newsletter n’aura jamais été aussi stressant.
L’une des raisons d’un tel chaos se cache dans les lignes qui suivent. Rarement une interview ne m’avait demandé un tel travail de préparation, de retranscription et… de traduction. Comme mon invité, je mets un point d’honneur à chercher à rendre mon contenu accessible au plus grand nombre — et ainsi à inclure toujours plus de monde dans ce vaste et beau sujet qu’est l’écriture.
Sauf qu’aujourd’hui, il va falloir redoubler d’attention dans la lecture. Car notre invité du jour nous emmène aux frontières d’Internet, de l’économie et de la modernité. Alors en route pour un voyage duquel vous risquez de sortir changés !
En vous souhaitant une bonne lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Patrick Rivera (Mirror.xyz)
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, je suis heureux de recevoir l’un des créateurs les plus avant-gardistes qu’il m’a été donné d’interviewer. Patrick Rivera est développeur chez Mirror.xyz, un protocole décentralisé qui permet à des créateurs de trouver de nouveaux modèles économiques autour de leurs écrits. C’est aussi un jeune auteur émergent devenu à mes yeux incontournable pour comprendre en quoi les destins de la creator economy et des cryptos sont étroitement liés.
Salut Patrick, et merci beaucoup d'avoir accepté cette interview ! Ça fait un certain temps que je te suis et j'ai plein de questions à te poser. À mes yeux, tu es sans aucun doute l’auteur qui fait le plus d’efforts pour rendre accessibles au plus grand nombre des sujets très pointus comme les cryptos, Web3 et les NFT (non-fungible tokens). Et c'est précisément mon objectif avec cette interview. Alors pour commencer, si on commençait par définir et distinguer les trois termes évoqués ?
Ça me semble un excellent point de départ ! Tout d’abord, j’associe le terme “crypto” à un écosystème de personnes qui utilisent la technologie pour créer une nouvelle façon d'organiser l’activité humaine. Les pays sont régis par des lois, les religions par des textes sacrés, les entreprises par des documents juridiques. Les cryptos quant à elles vont être utilisées pour créer des structures décentralisées comme les DAO (decentralized autonomous structures).
Sur le volet technique, les cryptos ont tout pour devenir les systèmes d’exploitation du futur. Celles-ci comportent des différences fondamentales avec les modèles actuels et passés. L’un d’eux concerne l’argent. Prenons l’exemple de l’iPhone, dont le système d’exploitation iOS s’intègre à l’infrastructure bancaire et monétaire existante. Tout le contraire des cryptos, qui ont pour socle une technologie permettant de créer sa propre monnaie. Leur fonctionnement repose sur un système ouvert et transparent rendu possible par les smart contracts. En résumé, je définis les cryptos comme une nouvelle façon d'organiser le monde, avec un système d’exploitation qui permet de créer sa propre monnaie.
Avant de passer à Web3, je te propose de revenir sur ce qu’est Web1, à savoir l'Internet des années 90. Il se caractérisait par des sites statiques, des places de marchés pour des biens physiques, ainsi que par un réseau limité. Web2 correspond à l'arrivée des réseaux sociaux, des smartphones, des sites dynamiques et de la connexion haut débit — qui a notamment permis de démocratiser le format vidéo. Web3 est la prochaine évolution d'Internet. Il comporte un véritable changement de paradigme qui réside dans le fait que les individus seront propriétaires de leurs données et de leurs actifs numériques. C’est l’opposé de Web2, où les données sont la propriété d’organisations centralisées comme des entreprises ou des gouvernements. Partager du contenu dans Web3 ne sera donc pas cantonné aux limites des plateformes sociales, par exemple.
Enfin, il y a les NFTs. Grosso modo, il s’agit de fichiers vivant dans la blockchain. C'est une vision assez simpliste, mais qui rend leur fonctionnement plus simple à comprendre. Le premier changement radical qu’apporte le volet blockchain, c’est que tu es propriétaire de ton fichier. Tu es donc libre de l'échanger, de le conserver ou encore de programmer qu’à chaque fois qu'il sera vendu par la suite, tu toucheras des royalties. Aujourd’hui, il y a beaucoup de spéculation autour des NFT ainsi qu’un certain nombre de problèmes à résoudre. Mais c’est aussi parce que l’écosystème naissant n’en est qu’à ses débuts. L’idée derrière les NFTs, c’est d’avoir ton contenu sur une clé privée qui t’appartient plutôt que sur les serveurs d’Instagram par exemple, qui sont la propriété de Facebook. Et quand on est propriétaire de son contenu, on est libres de créer une économie autour de celui-ci — et d’en fixer les règles soi-même.
Merci beaucoup pour une introduction aussi riche sur ces sujets ! Aujourd’hui, je trouve qu’il y a de nombreuses barrières techniques et culturelles à surmonter pour s’intéresser à ces derniers. Et comme tu le soulignais, ces modèles sont radicalement différents de l’Internet et des technologies avec lequel on a grandi. Donc ça nécessite une certaine gymnastique d’esprit. Que conseilles-tu aux personnes qui veulent s’intéresser à ces sujets de plus près mais ne savent pas du tout par où commencer ?
Il est vrai que ces sujets ne sont encore très accessibles aujourd'hui. Mais une fois que tu commences à comprendre leurs principes fondamentaux, ta courbe d'apprentissage devient exponentielle. Et pour être passé par là, je trouve que ça reste plus accessible que le fonctionnement du système financier actuel. Pour moi la meilleure façon de s’y mettre, c’est de bricoler en y allant à tâtons. Achète des crypto-monnaies sur une plateforme d’échange, crée ton portefeuille sur Metamask, et tâche de ne pas perdre ta clé privée. Tu te rendras vite compte qu’il n’a jamais été aussi simple d’envoyer ou de recevoir de l’argent, de gagner des intérêts composés significatifs sur ton épargne, d’obtenir un prêt rapidement ou d’acheter des œuvres d’art.
J'aime comparer l’écosystème actuel aux débuts d'Internet, quand il fallait attendre plusieurs minutes rien que pour charger une vidéo. Et de la même façon qu’Internet est devenu plus simple et rapide au fil du temps, l’accès à ces technologies va s’accroître de façon exponentielle dans les prochaines années. Quant à la gymnastique d’esprit, il s’agit selon moi de s’affranchir de l’habitude de la commodité pour pouvoir aller vers l’expérimentation. Pour passer du bon temps et discuter, difficile de faire plus simple que Youtube, Whatsapp et Twitter. Mais si tu veux stimuler ta curiosité et développer ta créativité, tu peux t’aventurer du côté d’Uniswap pour apprendre à échanger des tokens, aller sur Foundation pour acheter des NFT, ou sur Mirror pour financer des projets crypto émergents.
Ta réponse me fait penser à un conseil de Sari Azout, que j’ai interviewée récemment. Je lui avais demandé quelle était son approche pour avoir une consommation de contenu en ligne plus saine et raisonnée. Elle m’avait recommandé de passer d'une démarche de consommateur (absorber passivement du contenu sans but) à une démarche de créateur (mettre sa recherche de contenu au service d’une intention). Et ça m’évoque l’un de tes articles dans lequel tu dis vouloir construire des produits pour les créatifs, qu’ils soient auteurs, musiciens ou encore artistes visuels. Ce que je me demandais, c’est : pourquoi eux spécifiquement ?
Aujourd’hui, je me considère comme une personne créative. Et si je dis ça, c’est parce que je suis passé par des jobs et industries dans lesquels je ne m’épanouissais pas du tout. Et on a beau dire que la vie ne se résume pas à notre travail, je pense qu’avoir un job que tu n’aimes pas déteint forcément sur les autres volets de ton quotidien. D’où ma volonté d’aider les gens à gagner leur vie en faisant ce qu’ils aiment faire, et ce dans des voies qui leur correspondent. Ce qui me tient à cœur aujourd’hui, c’est de construire des outils qui permettront à plus de personnes de s'exprimer, s’épanouir dans la création et rayonner sur leur environnement.
Par le passé, j’avais tendance à considérer que seuls les artistes étaient des créatifs. Mais depuis, j’ai depuis changé d’avis sur la question. Aujourd’hui, je trouve que si tu exprimes qui tu es à travers l’écriture, la prise de parole en public, l’animation de communautés, le développement informatique ou tout autre type de format, tu peux te considérer comme un créatif. Et je suis convaincu que la prochaine vague d’artistes mettra à l’honneur des personnalités qui donneront aux autres les outils nécessaires pour transformer leur créativité en vrais projets de leur vie. C’est notamment le cas aujourd’hui avec des créateurs sur YouTube, Twitch ou encore TikTok. La nouvelle génération croit en MrBeast et Sari Azout, pas en Fox News, la BBC ou le New York Times. Et sur les volets éducation et empowerment, ça change absolument tout.
Tes idées font écho à un article fantastique de Packy McCormick qui m’a beaucoup marqué récemment sur les jeux infinis d'Internet. Tu as d’ailleurs rejoint l'un des projets les plus passionnants mentionnés dans son analyse, Mirror. Peux-tu me décrire ce projet avec tes propres mots?
Avec Mirror, on construit les outils qui permettront aux individus de créer facilement leur entreprise grâce à la crypto, à la façon dont on peut aujourd’hui créer son site e-commerce grâce à Shopify. La différence majeure, c’est que la crypto te permet d’avoir le monde comme terrain de jeu dès la création de ton entreprise. Pour commencer, tu peux créer ta propre monnaie et redistribuer la valeur générée autour de celle-ci grâce à un modèle de gouvernance décentralisé. Notre vision long terme est d'aider les créateurs à construire non seulement leur propre entreprise, mais aussi leur propre économie. Notre mission chez Mirror est d’en construire les fondations.
Pour cela, la première question à se poser est celle du financement : comment lever des fonds quand on est un créateur ? On donne alors la possibilité de créer sa propre monnaie, ainsi que de mettre en place des opérations de financement participatif sous forme de tokens. Il s’agit ensuite de définir le modèle économique qui te permettra de générer des revenus en tant que créateur. On a donc développé des fonctionnalités pour créer des NFTs à partir de tes créations et de les vendre sur un modèle d’enchères. Il nous reste d’ailleurs encore pas mal de pistes à explorer dans cette direction.
Enfin, la troisième question à laquelle on veut répondre est celle du réinvestissement. Car une fois que tu as réussi à financer ton activité, que tu as trouvé ton modèle économique, que tu as des revenus récurrents et même de la trésorerie, que vas-tu faire de cet argent ? D’où notre démarche de construction d’outils pour encourager les créateurs à réinvestir dans les projets des membres de la communauté Mirror.
Wow ! Et moi qui pensais que Mirror ne concernait “que” les auteurs et le monde de l’écriture…
L'écriture est une compétence centrale dans la creator economy. Tu la retrouves dans les vidéos, dans les stories, dans les memes, sur TikTok, etc. Tu peux créer des médias et communautés rien qu’autour de l’écriture. Et dans l’absolu, ça reste un mode de communication encore largement dominant aujourd’hui. On a donc pensé que c’était le point de départ idéal pour Mirror.
À terme, on voudrait que chaque communauté, chaque groupe de discussion puisse — s’il le souhaite — avoir son propre modèle économique. Cela leur permettrait de créer leur propre monnaie, de trouver des financements, de créer des NFTs, de générer des revenus, et enfin de pouvoir les redistribuer de manière décentralisée et transparente. Et bien sûr, on veut que ce soit aussi simple et intuitif que de créer une discussion de groupe sur Whatsapp.
L’ambition de Mirror dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer en faisant mes recherches. Je trouve que ça illustre parfaitement la transition à venir entre Web2 et Web3. Et comme tu parles de la creator economy, je voudrais revenir avec toi sur un point spécifique. Dans une présentation devenue virale que tu as créée pour On Deck, tu as écrit que “sur Internet, la plupart des individus sont des curateurs, et non des créateurs”. Comme c’est un sujet dont on a beaucoup parlé avec Sari [Azout], j’aurais aimé savoir comment tu distingues les deux termes de ton côté.
Vu sous le prisme technique, on peut définir un créateur comme quelqu’un qui ajoute de nouvelles informations à un réseau en produisant un contenu nouveau. Et je reconnais que c’est également le cas des curateurs de contenu. Compiler et rendre accessible les dix meilleurs threads Twitter sur n'importe quel sujet est un acte de création. Cette citation issue de ma présentation n'est pas une analogie parfaite, notamment parce que les lignes sont très floues entre création et curation.
Il y a toutefois une différence de taille selon moi. Car il n'existe selon moi pas de bons modèles économiques pour les curateurs aujourd’hui — contrairement aux possibilités chaque jour plus nombreuses pour les créateurs. Il est donc plus difficile pour eux de gagner leur vie, de valoriser leur travail et d’être découverts par une audience. Ceci dit, je pense que les NFT ont le potentiel de tout changer.
L'article de Packy [McCormick] que tu as mentionné plus tôt avance justement de nombreuses idées dans cette direction. Car si les plateformes sociales de demain vont de plus en plus ressembler à des jeux vidéos, alors les NFTs seront similaires aux objets que l’on peut obtenir dans ces derniers. Il s’avère qu’avec Mirror, on a un projet autour de la curation. Imagine que tu souhaites collectionner des essais de Sari [Azout] sous forme de NFT. L'idée pour elle serait alors de créer plusieurs niveaux de prix pour y accéder : par exemple une version très basique à moins d’un dollar, une version plus élaborée pour cinq dollars et une offre premium à cent dollars.
Au fil du temps, tu pourrais constituer ta propre bibliothèque numérique avec tous les essais que tu as achetés à tes créateurs préférés. Tu pourrais alors accéder à des récompenses comme des badges de statut et profiter d'une toute nouvelle expérience en matière de collection, d'échange et de curation de contenus. Cela fonctionnerait avec une mécanique de jeu similaire à celle des cartes Pokémon, mais appliquée à tout type de contenu numérique.
Ça me fait penser à un tweet de Ryan Hoover [le fondateur de Product Hunt], qui disait que les jeux vidéo sont une source d’influence majeure pour les entrepreneurs et les créateurs de la génération Y et Z. Et ça va bien au-delà de la gamification...
Quand on y réfléchit, les cartes Pokémon ne sont rien de plus que de la propriété intellectuelle. Ce sont des histoires qu’on s’est appropriées et autour desquels il y a eu énormément de contenu créé. Mais dans l’idée, on peut faire exactement la même chose avec n'importe quel type de contenu en ligne. Alors pourquoi on ne collectionnerait pas les vidéos de MrBeast ou les essais de Sari Azout ?
Pour moi, les réseaux sociaux de demain seront des plateformes crypto-natives qui nous permettront d'échanger, de collectionner et d’obtenir des récompenses en fonction du moment où on a acheté un actif et de la durée pendant laquelle on l’a gardé. Avec Web3, les frontières entre créateurs, curateurs et collectionneurs vont continuer à se brouiller.
Tu as récemment comparé l'écosystème crypto actuel à une “Renaissance d’Internet”. Et je trouve que c'est un choix de mot très intéressant. Dans l’Histoire, on parle de Renaissance pour décrire les moments de transition entre des époques sombres et des périodes de renouveau intellectuel et culturel. Et dans le contexte actuel, difficile de ne pas faire de rapprochements avec la pandémie de Covid-19 et au fameux “monde d’après”. Certains observateurs renommés parlent même d’un retour des Roaring Twenties pour les prochaines années à venir. Alors je me demandais, quelles seraient les caractéristiques de cette Renaissance ? Et quels liens vois-tu entre celle-ci et certains éléments du contexte social actuel ?
Pour le moment, mon analyse concerne essentiellement la creator economy — soit une partie d’Internet très spécifique. Pour moi, les allures de Renaissance auxquelles je fais allusion cristallisent mes espoirs autour du fait que les créateurs commencent enfin à être payés à leur juste valeur. Pendant longtemps (et encore aujourd’hui), l’essentiel de la valeur du travail créatif a été capté par les dirigeants et actionnaires des plus grandes entreprises dans les médias, les arts et la technologie. Des intermédiaires comme Facebook ou le groupe Universal ont longtemps profité du fait qu'ils avaient les relations et l'argent nécessaires à la création d’effets de réseaux dans leurs industries. Et en cela, ils jouissaient d’une situation de monopole vis-à-vis des créateurs. Car si tu n’avais pas signé avec le bon label, ta chanson n’avait aucune chance de passer en radio. Dans un avenir proche, les créateurs devraient avoir de plus en plus le contrôle de leurs œuvres, avec plus de flexibilité et de transparence autour de leurs contrats. Ils seront aussi mieux payés et réinvestiront une partie de leurs revenus dans leurs communautés.
Pour finir, il me semble plus important que jamais de rendre l'éducation, la formation professionnelle et les opportunités accessibles à tous. Seulement, je trouve qu’on ne peut pas compter sur les gouvernements et autres grandes institutions pour nous les fournir. Ce à quoi on peut s’attendre en revanche, c’est de voir une nouvelle génération de professeurs commencer à créer des cours en ligne gratuits, ludiques et accessibles à tous. Ce serait entièrement possible avec un modèle économique dans lequel 1% de l’audience va financer l’accès aux 99% restants. Il suffirait alors aux professeurs de proposer du contenu premium, des NFT ou encore du coaching personnalisé pour ces 1%. Et je vois ce type de modèle économique se déployer pas seulement dans l'éducation, mais aussi dans de nombreux autres secteurs. Je pense sincèrement que nous sommes sur le point d'assister aux années les plus productives de l'histoire de l'humanité.
Et voilà qui me semble une conclusion parfaite pour cette conversation fascinante ! Merci beaucoup Patrick pour ton enthousiasme et ta détermination à rendre ces sujets plus accessibles au plus grand nombre. J'ai hâte de savoir ce que tu nous réserves pour la suite, et aussi de voir le projet Mirror grandir. Alors à très bientôt !
6 personnes à suivre recommandés par Patrick pour aller plus loin :
Cooper Turley : “Cooper est un expert de classe mondiale de la création de social tokens et de communautés crypto-natives.”
Kinjal Shah : “Kinjal a des idées très avancées sur l’impact des cryptos sur les plateformes sociales, les communautés et l’investissement.”
Jarrod Dicker : “L’alliance d’une expertise des médias traditionnels et d’une curiosité sans limites pour Web3.”
Louis Giraux : “Une influence majeure dans mes réflexions sur les DAO et le développement de communautés.”
Brian Flynn : “Brian vit littéralement dans le futur et a toujours une longueur d'avance sur de nombreux sujets cryptos.”
Shreyas Hariharan : “L'un des contributeurs les plus actifs dans le domaine des cryptos et un expert de la façon dont les DAO peuvent gérer les trésoreries protocolaires, ce qui est à mes yeux l'une des tendances les plus importantes de la prochaine décennie.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Pour les plus déterminés d’entre vous et/ou en guise de digestion de l’interview.
Pigé ? Bien pitcher ses idées à un média, ça ne s’invente pas. D’où la valeur de ce thread à garder précieusement avec soi. Un bel exemple de curation de trésors de Twitter pour lequel vous pouvez remercier Marine !
MMM : C’est le nom d’un nouvel outil à l’esthétique assez loufoque pour créer un site web “à l’ancienne”. Plus d’excuses pour procrastiner — comme moi 🙈 — sur ce sujet.
Les mots bleus : De “cheugy” à “premium mediocre”, mon mois de mai aura également été marqué par l’arrivée de nouveaux mots dans mon dico. Tout un concept !
Mieux que le bingo des marques :
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
LiveMentor recherche son/sa prochain(e) Copywriter.
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🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Pierre a lancé sa marque de puzzles de designers indépendants.
Céline s’est fait interviewer sur le féminisme en tant qu’enjeu de civilisation.
Sébastien est revenu sur son expérience de devenir freelance à 50 ans.
Alexandra a interviewé Franck Annese.
Mehdi s’est intéressé au projet Nightline sur la santé mentale étudiante.
Laetitia a interviewé Judith sur la grossesse et ses nombreux tabous.
Jeddi a créé du merchandising avec Sushiswag.
Charlotte a publié le premier livre de Louie Media, tiré du podcast Émotions.
DERNIÈRE CHOSE…
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May the words be with you,
Benjamin
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Deace : les mensonges du gouvernement sur le COVID devraient forcer tout le monde à se confronter à la réalité
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