J’aime considérer ma newsletter comme une bonne excuse pour explorer des disciplines qui me sont parfois totalement inconnues. Et s’il y a bien un art auquel je ne connais rien, c’est la photographie.
Alors quand un ami m’a parlé d’un photographe dont les œuvres ressemblent à de véritables peintures, je me suis dit que je tenais mon prochain sujet. Au-delà de la découverte d’un nouveau monde, j’ai été très surpris de trouver des points communs entre nos deux approches de la création.
Notre nouvel invité sillonne le monde à la recherche d’instants à capturer, avant de retravailler ses photos pour mieux retranscrire ses visions. Un exercice pas si éloigné de la démarche d’enregistrer une rencontre pour la retraduire à l’écrit. Et s’il n’y avait qu’un pas entre le passage de la photo à la peinture et celui de la parole à l’écriture ?
Après une percée dans le design en mars et une édition consacrée à la musique électronique en août, je vous invite à nouveau à découvrir un univers à la fois si loin et en même temps si proche de l’écriture. Une fois de plus, le petit oiseau va sortir… de son domaine de prédilection.
En vous souhaitant une excellente lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Michel Ayçaguer, photographe
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi de vous présenter un invité venant d’une autre discipline que l’écrit : la photographie. Michel Ayçaguer est passionné par l’image dans toutes ses formes. Influencé par le noir et blanc et les grands maîtres de la photo de rue, il a fait évoluer son style au fil des décennies vers un style presque pictural. J’ai longtemps eu envie de mettre des mots sur ce qu’on appelle “l’œil” du photographe. Si comme moi vous n’y connaissez rien, alors je vous invite à me rejoindre pour une initiation dans les règles de l’art.
Bonjour Michel et un grand merci pour avoir accepté l’invitation. Je te propose de commencer cette interview par tes débuts dans la photographie. J’ai lu que tu avais commencé à t’y intéresser dès l’enfance. Tu peux m’en dire plus ?
Ça remonte effectivement à mon enfance au début des années 60. Quand j’avais douze ans, je suis tombé sur le matériel de mon père. Il faisait des photos pendant la Seconde Guerre Mondiale. Comme il avait peu de moyens, c’est lui qui les développait lui-même avec un petit matériel de tirage. Ça a été mon premier contact avec la photo. Quand mes parents pensaient que je faisais sagement mes devoirs, je m’enfermais avec son matos dans les toilettes qui étaient la porte à côté de ma chambre. Les salles d’eau constituent souvent le premier labo improvisé d'un photographe qui débute. Tout ce dont tu as besoin, c’est d’un accès à un robinet et d’une pièce sans fenêtre. Et donc, j'installais le matériel de mon père avec des bacs et du papier photo qui datait de la guerre. Ce qui est marrant, c’est que j’avais tout côté labo, mais pas d’appareil. Ceci dit, j’avais un agrandisseur qui fait office d’éclairage pour le tirage de photos argentiques. Mes premiers clichés, je les ai fait en posant des objets sur du papier photo. J'ai découvert plus tard que Man Ray avait fait la même chose, ce qui a donné ce qu’on appelle les rayogrammes. Quand tu poses un objet sur du papier photo et que tu éclaires, ça te fait la découpe de l'objet en blanc sur fond noir. Et si tu poses du verre ou des matières transparentes, ça donne dans le gris et crée des images un peu particulières. Et donc, j'ai commencé en faisant des tirages avant de faire des prises de vues. Je n’avais pas encore touché d’appareil photo que je trouvais déjà ça fascinant.
Du coup, quels ont été tes premiers sujets ?
Comme j'étais à un âge caractérisé par la découverte du désir et de la libido, j'avais très envie de faire des nus féminins. Sauf que je n’avais ni appareil photo et que j’étais un peu jeune pour demander à des femmes de poser nue devant moi (rires). Je me suis donc rabattu sur des revues érotiques de très mauvais goût, en faisant bien attention à choisir des photos sans image ni texte au dos. L’idée, c’était de réaliser mon tout premier nu féminin sur du beau papier photo — qui n’avait rien à voir avec la qualité médiocre des pages de magazines. J’ai donc posé ma photo sur le papier, j’ai éclairé et ça a donné ma première photo… en négatif (rires). Eh oui, le papier photo transforme toujours une image en son inverse. Mais comme je n’y connaissais rien, ça a été une vraie surprise. Par chance, les papiers de la guerre étaient assez épais : c’est un carton sur lequel est posée une couche de gélatine dans laquelle il y a les produits sensibles à la lumière, ce qui permet à l’image de se révéler. J’ai donc décollé cette partie avec une lame de rasoir pour me retrouver avec une gélatine transparente en guise de négatif. J’ai alors réitéré le procédé avec le négatif, le papier photo et l’agrandisseur. Et c’est comme ça que j’ai fait mon premier nu féminin ! Voilà, les débuts ne sont pas forcément glorieux mais c’est comme ça que j’ai commencé (rires).
Découvrir la photographie sans appareil, ça a le mérite d’être original (rires). Ceci dit, tu t’es bien rattrapé depuis. Comment as-tu trouvé ton style en grandissant ?
Mes débuts ont été très influencés par deux mouvements. Le premier, c’est le noir et blanc. J’ai longtemps travaillé sur un très beau papier, le Record Rapid de chez Agfa qui donnait vraiment de la chaleur et de la profondeur aux images. Quand je faisais mes tirages en noir et blanc, le rendu de mes photos n’était pas quelque chose de plat. J’avais vraiment la sensation que je pouvais entrer dedans grâce à cette impression de profondeur. Et j’ai toujours voulu transformer mes photographies en objets, en leur donnant du relief. Je les présentais sans marge et leur donnais de l’épaisseur en collant des tasseaux par derrière. Et ça passe évidemment par du papier beau et profond, ce que ne permettaient pas les papiers couleur à l’époque. L’autre mouvement qui m’a passionné très jeune, c’est la photographie de reportage — que l’on appelle aussi la photo de rue. J’étais notamment fasciné par ce que faisaient des gens comme Cartier-Bresson. C’est un mouvement dominé par la photographie américaine et française, avec des agences comme Magnum, Gamma et Viva dont j’ai fait brièvement partie avant la fin de son activité au début des années 80. Au-delà de Cartier Bresson, j’admirais des artistes comme Willy Ronis, Edouard Boubat, Robert Doisneau, Jacques-Henri Lartigues ou William Klein. Je m’intéressais également beaucoup à la photographie japonaise. Seulement, j’ai longtemps eu du mal à faire des photos de rue : je ne savais pas du tout comment m’y prendre vis-à-vis des gens que je voulais photographier. C’est tout un art de photographier les gens au naturel dans la rue sans qu’ils vous remarquent ou prennent la pose, et ça demande un engagement vis-à-vis des gens que l’on prend en photo. C’est devenu quasiment impossible à faire aujourd’hui en France, avec la question du droit à l’image. Et pourtant, c’est à mes yeux l’un des moments les plus passionnants de l’histoire de la photographie. Ce que je trouve dommage, c’est que dans vingt ans on n’aura plus de photos spontanées de notre époque — du moins en France. Reste que c’est un art que l’on peut exercer à l’étranger. Il y a encore aujourd’hui des pays où l’on peut faire ça sans soucis. Je suis notamment allé plusieurs fois en Chine, où Cartier-Bresson a d’ailleurs fait de nombreuses photos devenues célèbres. Et ce n’est pas qu’une question de droits : les Chinois que j’ai eu l’occasion de photographier et qui s’en sont rendus compte n’en étaient absolument pas dérangés. Au contraire, ils en étaient souvent ravis et m’ont parfois demandé de faire une photo avec eux en échange.
Ce qui est étonnant dans ton parcours, c’est que tu as choisi de devenir infirmier malgré ta passion pour la photo. Pourquoi ne pas avoir essayé d’en faire ton métier ?
Je dirais que ça a été un choix de confort. Quand la question s’est posée, je ne pensais pas que je réussirais à gagner ma vie grâce à mes photos — et donc d’arriver à faire ce que je voulais. Donc j’ai décidé de nourrir ma passion grâce à mon métier d’infirmier. En un sens, j’ai fait le choix de la liberté et de l’épanouissement. Au cours de ma vie, j’ai rencontré de nombreux photographes qui m’ont avoué envier cette liberté qu’ils n’avaient pas en tant que professionnels. Quand je suis devenu infirmier libéral, j’ai eu encore plus de temps pour mener ma seconde vie de photographe. J’étais parfois embauché pour une semaine, parfois pour vingt-quatre heures. J’ai notamment été infirmier psy en foyer pendant une quinzaine d’années, avec un rythme de trois jours par semaine. J’ai également travaillé une semaine sur deux pendant un certain temps, ce qui me laissait le temps de voyager. Aujourd’hui, je touche une petite retraite mais j’ai toujours trouvé du travail facilement et n’ai jamais eu l’impression de manquer de temps.
La retraite peut aussi être synonyme de nouveau départ dans ta carrière de photographe. Maintenant que j’ai le contexte, j’aimerais en savoir plus sur ton approche. Peux-tu m’expliquer ce qui se passe dans ta tête au moment de prendre une photo ?
Déjà, ça se passe très rapidement : la photo de rue exige d’être assez réactif (rires). J’ai remarqué que si je commence à réfléchir à la photo que je veux prendre, je suis foutu. Pour moi, les meilleures conditions c’est quand tu ne t’attends à rien et qu’une scène apparaît devant toi. C’est une vision. Et il faut se dépêcher de la saisir. Ce n’est pas un phénomène qui se limite à la rue d’ailleurs. C’est également valable pour des paysages naturels sans personne dessus. Dans un paysage, tout peut changer très vite : la lumière, les nuages, ainsi que notre propre déplacement. Il y a un élément déclencheur qui m’a toujours fasciné, c’est la lumière. Dès qu’un rayon de soleil apparaît, il y a quelque chose qui se crée que j’ai envie de capturer. Au fond, la photographie c'est l'écriture de la lumière.
Et c’est une très belle façon de la décrire. Je voulais justement parler de tes œuvres plus récentes, qui font la part belle à la nature et ont un style presque pictural qui contraste avec tes photos de rue. Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette direction ?
Il y a une chose que j'adore dans la peinture et que j'ai fini par ne pas aimer dans la photographie, c’est la façon de mettre les œuvres en valeur. Par exemple, j’ai toujours eu du mal avec ces expositions composées d’une sélection de photos petit format qui ont toutes la même taille, le même cadre et qui sont perdues au milieu d’une trop grande marie-louise. Je trouve que c’est une façon de présenter des photos qui ne rend pas justice aux œuvres — et qui m’ennuie profondément en tant que spectateur. À côté de ça, j’admire Klein et Cartier-Bresson pour ce qu’ils ont fait du côté de l’édition, avec de superbes ouvrages dans lesquels leurs photos occupaient la double-page et le choix d’un mode d’impression qui donne un côté charbonneux au noir et blanc. Mais celui qui m’a le plus inspiré à rapprocher mon art de la peinture, c’est David Hockney. C’est d’ailleurs lui qui m’a réconcilié avec la couleur. Quand j’ai vu ce que ses peintures rendaient sur papier, je me suis dit que les imprimantes étaient enfin à la hauteur pour rendre justice à la photo couleur. Et à chaque fois que je suis allé voir une de ses expos, j’en suis ressorti avec une envie folle de créer des images et d’aller travailler mes photos. Et c’est justement ça qui me fascine dans la peinture : créer des images.
Et en quoi consiste cette étape où tu retravailles tes photos ?
J’utilise un outil aussi incontournable que controversé dans le milieu : Photoshop. En revanche, je ne dirai jamais que je fais de “retouches”. Pour moi, Photoshop c’est exactement pareil que l’agrandisseur que j’utilisais pour le tirage de mes photos argentiques. Avec l’agrandisseur, tu peux choisir le contraste du papier, modifier la température des bains, faire monter certaines zones, en masquer d’autre, etc. Avec Photoshop, tu peux faire tout ça, mais en mille fois plus précis. C’est formidable ! Ça te permet de t’approcher encore plus justement de la vision que tu perçois dans ta photo. À côté de ça, j’utilise un papier d’impression Fine Art, type Aquarelle, qui rapproche mes images de la sérigraphie. Et j’en suis comblé !
Comme tu le mentionnais plus tôt, tu es à la retraite depuis le début d’année. Quelles sont tes perspectives pour la suite en tant que photographe ?
Jusqu’ici, j’avais fait le choix de nourrir ma passion pour la photographie par mon salaire d’infirmier. Mais aujourd’hui, c’est au tour du photographe de compléter la petite retraite de l’infirmier. Je viens de faire une expo à Paris où j’ai pu vendre des œuvres et l’un de mes objectifs à venir est de trouver une galerie. C’est également plus que jamais le moment de continuer à me former. Une amie photographe professionnelle a fait plusieurs fois appel à moi en tant qu’assistant, ce qui m’a permis d’approfondir des notions qu’on voit en école sur la lumière et l’éclairage. Malgré le contexte actuel, je suis très enthousiaste à l’idée de débuter une nouvelle vie de photographe à temps complet.
Je trouve ça génial ! Pour finir, quel conseil donnerais-tu aux jeunes photographes, ainsi qu’à celles et ceux qui souhaiteraient s’y mettre ?
Je préfère partager les conseils des grands photographes professionnels. Par exemple, Boubat disait qu’il faut toujours savoir ce que tu photographies. Et qu’il ne faut pas se tromper sur ton sujet. Pour te donner un exemple, je vais citer un dessinateur de BD que j’adore et qui s’appelle Robert Crumb. Il est américain et s’est installé en France dans un petit village du Gard qui s’appelle Sauve. Quand j’y suis allé, je suis tombé sur un portfolio de dessins qu’il avait fait sur le village. Il a un style très fouillé qui s’approche de la gravure. Sur l’un de ses dessins, on voit l’archétype d’une ruelle pavée d’un vieux village français du sud. Sauf qu’en premier plan, on voit une énorme poubelle municipale. J’ai pris une vraie leçon : c’était l’illustration parfaite de ce que dit Boubat. Et c’est précisément ça qui me passionne dans les images, que ce soit en photo, peinture ou dessin : il faut prendre une scène comme elle se présente à toi. Quand tu veux capturer une scène qui se joue devant toi, il faut la prendre dans son intégralité. Parce que ce poteau électrique de travers ou cette poubelle dégueulasse font partie intégrante de ta vision, que tu le veuilles ou non. Donc le conseil que j’ai envie de partager, c’est de ne pas chercher à supprimer ce qui te gène mais de l’accepter. Parce que la vision que tu as eue, elle inclut tout ça. Si tu enlèves quelque chose, tu te trompes et tu n’es plus dans ta vision.
C’est même un conseil qui va bien au-delà de la photo. En tout cas, je te remercie d’avoir ouvert mes yeux de novice à cette belle discipline. Et aussi, je te souhaite tout le meilleur pour cette nouvelle vie de photographe à plein temps.
📸 Pour retrouver toutes les créations de Michel, rendez-vous sur son site et sur son blog.
5 artistes recommandés par Michel :
David Hockney : “Pour son énergie, l’audace des couleurs et son travail photographique novateur avec les Polaroids.”
William Klein : “Pour son engagement physique dans les sujets de ses photos de reportage, pour le noir dans ses livres les plus anciens.”
Mario Giacommelli : “Pour la vraie révolution qu’il a apportée dans les tirages photographiques, à rebours de tout ce qui était admis.”
Helen Levitt : “Pour la rapidité inouïe de ses visions de rue et leur inimitable humour.”
Joan Mitchell : “Pour les trois couleurs de ses traits de peinture.”
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Erratum : voici le lien oublié dans la dernière édition sur la renaissance du NYT.
Confinement, acte II : Envie de commencer un nouveau livre en novembre ? Gleeph, moteur de suggestion de lectures créé par des français, pourra sûrement vous aiguiller dans vos choix. Et si vous ne voulez pas passer par la case Amazon, ce ne sont pas les alternatives qui manquent à Paris et dans toute la France.
Qui tire la chasse… : Je suis tombé par hasard sur ce TEDx sur le développement de nouvelles habitudes par BJ Fogg, auteur expert en sciences du comportement. Si le sujet peut intimider, rassurez-vous. Nous parlons ici d’un homme qui s’est remis à l’exercice en commençant par faire deux pompes après chaque passage aux toilettes. Le ridicule ne tue pas, bien au contraire.
… rend sa place : Je ne le dirai jamais assez, Product Hunt est ma start-up préférée. Le fondateur Ryan Hoover vient d’annoncer qu’il passait le flambeau à un nouveau CEO. L’annonce de son départ est l’occasion de se rendre compte de l’impact gigantesque d’une seule start-up sur tout l’écosystème entrepreneurial.
Accès libre : Que ce soit sur le volet des soins, de l’éducation, de la mobilité ou des finances personnelles, l’enjeu de l’accessibilité n’a jamais été aussi central qu’aujourd’hui. Nikhil Basu Trivedi (“@nbt” pour les intimes) vient de dresser un état de l’art des start-ups qui ont fait de la démocratisation de l’accès une priorité.
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Les Glorieuses recrutent une plume journaliste à la fibre politique.
Réseau Vrac recherche un(e) Chargé(e) de Communication.
360 Learning est en quête de son/sa Content Lead.
Wemanity fait appel à des Rédacteurs-trices en freelance.
Asphalte recherche trois profils de plumes en freelance (postulez ici) :
→ une pour la rédaction des pages produits
→ une pour la création d’analyses sectorielles
→ une pour la réalisation de scripts vidéo et social media
🗣 MEANWHILE… L’actu des lecteurs
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition.
Sophie est passée en interview pour parler UX Writing.
Ariel a écrit un essai dense sur le secteur du Consumer Social.
Laura a lancé un blog pour mieux comprendre le burn-out.
Ludovic a publié une tribune sur le volet formation du plan de relance.
Prescillia a ouvert les précommandes de son prochain livre.
Ulysse a publié un très bel essai sur la start-up Public.com.
Marie nous propose sa sélection pour s’initier à l’Open Source Intelligence.
Alexis et Valentin ont exploré le futur des créateurs sur Internet.
DERNIÈRE CHOSE…
Avant de refermer cette édition, je vous partage la suite et fin de ma série d’essais de confinement publiés dans Black Swans Collection :
🔓 BSC #5 : Oiseau rare en voie d’extinction
Pour finir, la grande course qu’aura été la rentrée a laissé place à une nouvelle période confinée. De mon côté, ça se passera en solo dans mon studio. Et comme j’ai toujours grand plaisir à discuter avec des plumes, n’hésitez pas à me faire signe si vous avez envie de faire une pause dans votre journée autour d’un café — virtuel, bien sûr.
Enfin, si vous avez du retard dans les dernières éditions, que vous venez de nous rejoindre, ou que vous souhaitez jeter un œil aux newsletters passées, je vous invite à trouver de belles lectures dans l’archive de Plumes With Attitude.
Bon courage à vous et à très bientôt,
May the words be with you,
Benjamin
P.S : Retrouvez toutes les newsletters précédentes dans l’archive de Plumes With Attitude. Et si vous avez aimé cette édition, n’hésitez pas à la partager autour de vous, ainsi qu’à vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.