Le regard est une compétence sous-estimée. Et cela n’a rien d’inné : un regard, ça se travaille ! Si vous ne le faites pas pour vous, d’autres s’en chargeront à votre place. Votre regard est le miroir de vos pensées. Ou peut-être est-ce l’inverse ? Je vous laisse libres de choisir la version de l’histoire qui vous correspond le mieux.
Travailler son regard, c’est comme affûter sa plume. C’est en prenant de bons réflexes que vous parviendrez à prendre du recul et améliorer votre discernement. Et vous en aurez besoin ! Vivre une telle crise à l’heure de la bataille de l’attention est d’ailleurs riche d’enseignements. Distinguer le signal et le bruit n’a jamais été aussi important.
Si vous êtes d’un naturel curieux, vous êtes sans doute très réceptifs à votre environnement. La question est de savoir si vous regardez au bon endroit, au bon moment. Tout le monde a son histoire, sa culture et ses biais. Savoir en faire abstraction par moment est une véritable qualité. Apprendre à penser comme quelqu’un d’autre n’est pas non-plus sans difficultés. À l’échelle d’un groupe, cette richesse a un nom : la diversité.
À chaque édition, je cherche à placer la barre haut pour vous présenter des personnalités, missions et contenus de différents horizons. Et comme j’aime aller là où l’on ne m’attend pas forcément, j’ai choisi aujourd’hui de mettre le thème de l’écriture au second plan. Et de vous inviter, le temps d’une interview, à découvrir une discipline dans laquelle le regard est omniprésent.
Bonne lecture à toutes et à tous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Camille Dubreuil, Directrice Artistique
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi de vous présenter une invitée venant de la discipline voisine du Copywriting : le Design. C’est donc avec grand plaisir que je vous présente Camille Dubreuil, qui a été DA dans la “Swag Team” de The Family pendant quatre ans, avant de devenir freelance très récemment.
Hello Camille et merci d’avoir accepté l’invitation ! Je suis très heureux de te recevoir dans une édition qui met en lumière les alliés naturels des plumes : les Designers. Et je voulais commencer par une réflexion que je me suis faite récemment. Au début des années 2010, le Design a été un élément de transformation majeur majeur dans de nombreux secteurs, avec l’émergence de nouveaux acteurs qui ont tout misé sur l’UX comme Uber, Airbnb ou encore Tinder. Mais aujourd'hui, une grande majorité de produits tech (notamment SaaS) se ressemblent fortement, et ce peu importe leur domaine d’activité. Penses-tu que Design est devenu un élément de différenciation sous-estimé par les start-ups ?
Pour moi, le Design est amené à rester un élément essentiel pour se distinguer — surtout en tant que start-up. Quand je suis arrivé chez The Family il y a quatre ans, j’étais encore étrangère au milieu de la Tech et n'avais pas cette déformation du design qui, d'emblée, t’oriente vers des références UI et UX devenues incontournables. C’est comme ça qu’on s’est dirigée avec Alice [Zagury] vers des influences issues de l’Art Antique et de l’Égypte Ancienne. C'est un challenge quotidien pour une entreprise de développer un univers qui lui est propre et qui va avoir un poids dans la création d’une marque forte. Et pour moi, ça fait partie intégrante du Storytelling. Je trouve qu’il est important d'avoir une histoire qui se transmet aussi bien par le ton que par l'image. Et ça ne doit pas uniquement s’appliquer au BtoC. C’est la raison pour laquelle on aimait passer du temps avec des start-ups BtoB pour leur faire prendre conscience de l’impact du Design dans la perception de leur image. Reste qu’il y a aussi des entreprises comme Amazon ou LeBonCoin qui marchent très bien sans avoir à faire trop d'efforts sur le design. Ceci dit, ça reste plus des exceptions que la norme.
J’ai même tendance à considérer que leur marque de fabrique est devenue une école de Design à part entière (rires). Comme tu as travaillé avec beaucoup d’entrepreneurs chez The Family, j’imagine que tu as dû faire un gros travail d’éducation autour de ta discipline. As-tu une méthode pour aider les personnes dont ce n’est pas la spécialité à penser comme un Designer ?
Le prérequis quand tu veux construire ton identité visuelle, c'est de te mettre à plat tes valeurs. Quelles sont tes intentions ? Quelles sont les émotions que tu valorises et que tu as envie de transmettre? Dès que tu as mis des mots sur ce que tu es, l’étape suivante est de passer à l’image. Comme chaque entrepreneur a des références qui lui sont propres, ça va aussi l’aider à traduire visuellement l’identité de sa start-up. Bien sûr, il y a toute une petite gymnastique pour aller chercher de l'inspiration. L’essentiel, c’est de ne pas se construire en comparaison à ce que font les concurrents et autres boîtes du secteur.
Comme pour le Copywriting, tout le monde a sa propre idée du Design, avec sa propre conception de l’esthétique et plus ou moins de goût (rires). Par exemple, on a tous en tête ce cliché du client qui veut que son logo soit plus gros ou au centre du visuel. Comment t’y prends-tu pour les sensibiliser aux codes et réalités du Design ?
J'essaye de toujours aller puiser dans ce qu'est la personne en face. Pour ça, on avait mis en place une méthode assez originale avec The Family qui s’appelle le Swag Doc. Encore une fois, tout commence par beaucoup de discussions autour des valeurs et intentions de la personne. Si c'est quelqu'un d’assez discret, je ne vais pas suggérer des visuels trop excentriques par exemple. Le volet éducation arrive dans un second temps, en présentant des références pertinentes vis-à-vis des résultats issus du Swag Doc.
Comment tu t’y prends pour trouver à chaque fois des références pertinentes pour chaque entrepreneur ? As-tu des modèles incontournables ou est-ce que c’est le fruit d’une veille permanente ?
Une grande partie de mon travail de recherche commence sur Pinterest. Au fil des années, j’ai accumulé tout un catalogue de références parmi lesquelles je vais piocher pour traduire visuellement ce que j’ai en tête pour telle start-up ou tel projet. J'ai tendance à ne pas aller voir les sites qui touchent directement le secteur concerné. Je préfère regarder tout en vrac et me demander ce que je peux apporter de nouveau. Pour la création de sites, j’aime aussi beaucoup aller sur Awwwards par exemple. Instagram est aussi un outil précieux pour tout ce qui touche aux visuels et illustrations.
En tant que Designer, j’imagine que tu as forcément un avis et des préférences sur le Copywriting. Quelle est ta conception du métier ?
Je vais être un peu biaisée après quatre années passées chez The Family. Disons que j’ai une préférence pour un style de rédaction direct et accessible, ce qui paradoxalement ne se reflète pas dans mon style de Design (rires).
L’un des plus gros points communs entre Design et Copywriting est selon moi leur rapport particulier au temps. Qu’il soit visuel ou rédactionnel, un contenu est inévitablement destiné à vieillir dans le fond comme dans la forme. Slack fait souvent figure de cas d’école en matière d’évolution de son message. Du coup, je voulais te demander ton avis : à quel moment est-il pertinent selon toi d’entamer une réflexion sur la mise à jour — voire la refonte — de son Design ?
Je conseille toujours aux entrepreneurs de ne pas trop penser long terme pour leur identité visuelle. J’imagine que c’est pareil pour le Copywriting. D’où l’importance de ne pas trop se poser de questions quand on opte pour un style, même s’il doit changer au bout de quelques mois seulement. Souvent, les refontes d’identité visuelle ont lieu lorsqu’une start-up lève des fonds. Mais le plus important, c’est de changer dès qu’on sent que le Design n’est plus en phase avec l’évolution de son produit. Certains ont recours à l’A/B Testing, mais je pense que c’est avant tout une question de feeling.
Pour des Copywriters, c’est beaucoup plus difficile de se distinguer sur un site, un portfolio ou tout autre support de communication. Quel conseil nous donnerais-tu pour réussir à créer un univers et une identité visuelle au-delà des mots ?
Je pense que le cheminement est assez similaire à celui que je préconise aux start-ups, sauf qu’il faut l’appliquer à soi-même. C’est comme une auto-analyse : il faut réussir à identifier tes valeurs, tes goûts, tes aspirations pour définir ta marque et ton positionnement. En tout cas, ça me semble indispensable quand tu crées du contenu d’intégrer une dimension esthétique et visuelle à ton travail.
Tu as des tips et ressources à partager pour nous aider à adopter une approche Design ?
Mon meilleur conseil, c’est de commencer à s’intéresser à l’Histoire de l’Art. Être capable de distinguer des styles, mouvements et époques va te permettre de retrouver les références derrière les éléments visuels du quotidien. Un bon réflexe à adopter est de se demander systématiquement quelles sont les influences d’un visuel donné. Et à force de remonter dans le temps, tu vas inévitablement tomber sur des origines tirées de l’Histoire de l’Art. Tu peux apprendre des milliards de choses sur le sujet avec Google Arts & Culture par exemple, et aussi bien sûr en faisant des expos et musées.
Je te rejoins totalement, dans le sens où ça me semble essentiel de trouver des références extérieures à ton domaine d’activité pour te distinguer et créer une marque qui ne ressemble à aucune autre. Un autre aspect à ne pas négliger selon moi dans le métier de créatif, c’est selon moi l’agrégation et l’archivage de toutes ses inspirations. As-tu des méthodes pour organiser et structurer ta veille ?
Pour tout ce qui est en ligne, ça va essentiellement être par le biais de tableaux sur Pinterest. Pour le reste, disons que je suis moins méthodique (rires). Quand c’est hors ligne, j’ai pris habitude de prendre des photos de ce qui me marque au quotidien, comme si c’étaient des notes visuelles. Donc quand j’ai besoin d’inspirations, j’ai tendance à aller fouiller dans mon téléphone.
Quelles sont les limites que tu te fixes pour t’inspirer sans copier ?
En fait, il y a plein de raisons d’aimer un visuel. Ça peut être pour l’illustration, les couleurs, la typo, le style... Je ne cherche jamais à reproduire une image et à l’appliquer ailleurs tel quel. Pour autant, je trouve qu’il y a véritable intérêt à aller piocher des éléments issus de différents supports, différentes époques, puis de les assembler et de les modifier à sa façon. Même quand je reprends des illustration, je les retravaille tellement qu’elles n’ont souvent plus rien à voir avec l’original.
Et du coup, comment t’assures-tu de ne jamais tourner en rond ?
Pour moi, la clé se trouve dans la diversité des projets et des influences que tu choisis. De mon côté, je suis convaincue que ça me fait du bien de voir autre chose que des start-ups SaaS. Récemment, j’ai travaillé sur l’identité visuelle d’une boulangerie et d’un site d’enchères immobilières. Et puis, je continue à utiliser la méthodologie du Swag Doc, que je partage à chaque client avant le premier rendez-vous. Ça me permet d’avoir systématiquement une démarche créative qui est basée sur la personnalité du client. C’est d’ailleurs une approche que j’ai appliquée à moi-même quand je suis passée en freelance et que j’ai dû construire ma propre marque.
Justement, je voulais en venir à ce changement récent pour toi. As-tu une stratégie particulière pour ce nouveau départ en freelance ?
Je ne me suis pas encore penchée sur ce que je veux faire, mais je sais ce que je ne veux pas. Je tiens à rester au plus proche de la création, et donc je n’ai pas pour objectif de créer un studio ou une agence par exemple. Être freelance va me permettre de continuer à faire ce que j’aime, à savoir créer de mes mains, le tout avec plus d’autonomie et la liberté de choisir les projets sur lesquels je veux travailler. C’est aussi l’occasion d’étendre mes compétences, et aussi de consacrer plus de temps à des activités artistiques que j’aime, comme la peinture.
J’en parlais récemment dans un podcast : je suis convaincu qu’il est d’autant plus essentiel pour un freelance d’avoir un projet personnel qui puisse alimenter ta vie pro d’une façon ou d’une autre. Et ça me semble également très important de s’ouvrir à d’autres types d’entreprises et secteurs hors de la Tech. De ton côté, c’est une démarche volontaire ?
Disons que ça se fait assez naturellement, dans le sens où les projets Tech ne sont pas forcément les plus créatifs — et donc pas toujours les plus intéressants sur le volet Design. Reste que je n’ai pas l’intention d’arrêter de travailler pour des start-ups. Au contraire, j’adore travailler avec des entrepreneurs quand il n’y a encore rien eu du tout sur le volet Design. La différence aujourd’hui, c’est que j’ai surtout envie de travailler avec des personnes qui sont sensibles à mon univers et me laisseront toutes les cartes en main pour l’exprimer dans un projet.
Pour moi, c’est d’ailleurs une approche que chacun devrait viser pour pouvoir s’épanouir pleinement en tant que freelance — que l’on soit Designer ou Copywriter. On arrive à la fin de l’interview, Camille. Je te dis un grand merci pour nous avoir ouvert les portes de ton univers, et aussi pour nous avoir initiés à ton regard sur la création de contenu en tant que Designer.
Les 5 influences artistiques majeures de Camille :
David Hockney — '“C’est un de mes artistes préférés. Je l’ai découvert assez tard, mais il est devenu une référence incontournable pour moi. Il a une maîtrise incroyable de la composition. Ses œuvres sont toujours très colorées et vivantes, ce que j’apprécie particulièrement.”
Alice Moitié — “Une photographe française de talent, qui sait allier humour et esthétique. Son Instagram est très drôle, notamment en cette période de confinement.”
Paula Scher — “Une graphiste américaine très influente et une vraie référence dans la création d’affiches. Il y a d’ailleurs un super épisode d’Abstract à son sujet sur Netflix.”
Pierre et Gilles — “Deux photographes à l’univers kitsch et délirant. Ils ont photographié beaucoup de célébrités dans des décors fous. Au-delà de l’esthétique, ils sont aussi très forts d’un point de vue technique.”
Jean Julien — “Un illustrateur que je trouve très drôle et fin. Il a su développer un univers qui lui est propre, et en même temps qui parle à tout le monde.”
💎 FREELANCING, RECRUTEMENT & CONFINEMENT…
Sale temps pour vivre de sa plume. Un ralentissement économique n’est jamais le moment le plus propice pour développer son activité. Pour autant, tout n’est pas perdu : loin de là ! Voici quelques réflexions personnelles pour vous aider à voir le verre à moitié plein.
Projects, projects everywhere : Les budgets recrutement et marketing de nombreuses boîtes sont gelés, mais pas leur communication. Nouveaux projets, partenariats et initiatives se multiplient dans tout l’écosystème. Et qui dit communication dit contenu. Et rappelez-vous que toute entreprise n’a pas forcément les compétences en interne ou n’a tout simplement pas conscience de son impact. Alors si vous pensez que vous pouvez apporter de la valeur à votre échelle, le moment est plutôt bien choisi pour proposer votre aide.
Boîte à idées : Vous n’avez peut-être pas de missions, mais vous avez des idées. Et dans une période aussi charnière, tout le monde en a besoin. Imaginez-vous en charge du contenu chez une entreprise X ou Y : que feriez-vous ? Quels problèmes voudriez-vous résoudre ? Et puis, ce n’est pas parce qu’une grande majorité de l’économie est touchée que toutes les entreprises sont au plus bas. Au contraire, certains secteurs ont leur carte à jouer. Le télétravail est devenu un impératif, le besoin de divertissement est omniprésent, l’éducation doit faire peau neuve, la santé est plus que jamais un enjeu de société, et la formation (à distance) doit nous préparer à l’après. Croyez-moi : il y a de quoi faire !
Rémunération et vision long terme : Soyons réalistes, toutes les start-ups ont les yeux rivés sur leur trésorerie et la moindre dépense non-essentielle sera passée au peigne fin. Il vous faudra peut-être revoir vos exigences et baisser votre TJM. Si le montant négocié n’est pas scandaleux, il peut être opportun d’accepter. Aider une entreprise à passer ce moment difficile est une base saine pour entretenir une relation de confiance à plus long terme. Sans oublier qu’un CA diminué est toujours plus intéressant qu’un zéro en fin de mois.
Networking intelligent : Si vous avez toujours voulu approcher une start-up, proposer une tribune à un(e) journaliste ou parler de votre projet à une personne que vous admirez, dites-vous que ces personnes sont dans la même situation que vous en ce moment, à savoir à la maison. Confinement oblige, les entrepreneurs d’aujourd’hui — mais aussi ceux de demain — ont eux aussi leur rythme de vie chamboulé. Mais ils sont peut-être aussi plus disponibles, voire plus à l’écoute. Alors c’est peut-être le moment de faire le premier pas. Une seule règle : utilisez leur attention à bon escient.
Freelancing contre-intuitif : Que vous soyez en chômage technique, en recherche d’emploi ou que vous réfléchissiez à une reconversion, il y a peu de chances pour que vous trouviez maintenant. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas (ou peu) de budget qu’il n’y a pas de besoin. Si une boîte a gelé son recrutement en contenu, cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas de besoin en contenu. Positionnez-vous sur ces opportunités en freelance, que vous soyez disponibles les soirs, le week-end ou toute la semaine. Proposez un tarif adapté à votre situation (par article ou au forfait semaine par exemple) et à leur budget. Cela coûtera toujours moins cher à une entreprise qu’une personne à plein temps. Et si vous n’avez pas de statut, c’est peut-être le moment d’en créer un histoire de se faire la main. Votre embauche future n’est pas forcément très loin.
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Retour à la taille normale pour ma rubrique adorée — sans compromis sur la qualité.
Une communauté en or : Sans doute mon plus grand coup de cœur parmi mes dernières trouvailles. Leapers est une communauté anglophone de soutien entre freelances bâtie autour d’un enjeu crucial : la santé mentale. Leur site regorge de contenus incroyables à explorer, entre recherches, guides pratiques et un groupe d’entraide sur Slack.
L’e-mail a son nouveau manifesto : Et il ne vient pas de n’importe qui. Les génies de Basecamp ont une nouvelle mission : redorer le blason de votre boîte de réception. Leur client e-mail s’appelle Hey.com et sort en avril. Hype oblige, les invitations se feront au compte-gouttes mais il n’est pas trop tard pour candidater avec — vous l’aurez deviné — un bel e-mail à leur envoyer.
Money time : “You’re Not Broke, You’re Pre-Rich”, en voilà une phrase qui a de l’allure. C’est surtout le titre du best-seller d’Emilie Bellet sorti en 2019. Les neuf premiers chapitres sont en accès libre sur le site de sa plateforme Vestpod, dont la mission est d’aider les femmes sur le sujet des finances personnelles.
Ivy stuff : Encore une bonne initiative du côté des grandes universités américaines. Le cours le plus populaire de l’histoire de Yale est depuis peu disponible en ligne, et donc rendu accessible à tous. Le sujet devrait vous intéresser (comme tout le monde en fait) : la science du bien-être. Une bonne nouvelle à partager sans modération.
Rien à rajouter :
🔭 DANS LE RADAR… Mes petits trésors
Et une apparition furtive d’une catégorie pour votre regard : de la photo !
Livre : Tortilla Flat — John Steinbeck
Il y a un an, j’ai fait un petit tour en Californie qui m’a mené jusqu’à la jolie ville de Monterey. Aujourd’hui, c’est un vrai plaisir d’y retourner porté par la plume d’un de ses plus célèbres résidents.
Musique : 19.10 — Childish Gambino
Une instru (très) influencée par Tame Impala mêlée à la voix d’un des artistes les plus fascinants de sa génération : je n’en demandais pas tant pour m’accompagner pendant le confinement.
Film : Hotel Woodstock — Ang Lee (MyCanal)
La beauté des grands espaces et de la culture hippie risque de vous donner une folle envie de liberté. Si vous pensez tenir le coup tout en restant sagement à la maison, je vous recommande ce feel-good movie sur les coulisses de Woodstock en guise d’évasion.
Séries : Devs — Alex Garland (MyCanal)
L’écrivain devenu scénariste et réalisateur (Ex Machina, Annihilation) a encore frappé. Cette fois-ci, Alex Garland s’attaque au format séries avec une immersion dans la division secrète d’un géant de la tech qui n’est pas sans rappeler la “moonshot factory” d’Alphabet : Google X.
Photos : The Great Empty — The New York Times
Pendant que le monde entier est confiné, les reporters photos du célèbre journal viennent de sortir une série d’incroyables clichés réalisés aux quatre coins du globe… garantis sans photobombs. Ou presque.
🗣 MEANWHILE… L’actu des lecteurs
Record battu pour le nombre de projets recensés récemment ! (fier)
Mehdi lance un projet d’entraide entre psys et confinés.
Anne-Laure (PWA #1) vient d’ouvrir un club entre bien-être et créativité.
Jean-Charles vient de créer son Book Club.
Kelly a interviewé Alice Zagury dans son podcast Insensé.
Alexandre (PWA #13) offre le début de son livre en accès libre.
Delphine est passée au micro de Young, Wild & Freelance.
Valentin a publié un article sur la construction d’argumentaires.
Keya écrit sur la contre-éducation sur Substack.
Jeddi a lancé Inferno, un projet autour de l’investissement.
Antoine a publié un podcast sur la prohibition des drogues en France.
Jonathan (PWA #11) nous présente son outil favori contre les distractions.
Basile (cf. PWA #9) a dépassé les 500 jours consécutifs à publier un article quotidien.
🕵 Et vous… ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition.
DERNIÈRE CHOSE…
J’aurais aimé clore cette édition en vous disant que le seuil des 1000 abonnés a été atteint. Ce n’est pas le cas, mais on en est tout proche. Raison de plus pour inviter ami(e)s, vos collègues à redécouvrir la lecture — et éventuellement s’adonner aux joies de l’écriture — à une période où on en a bien besoin.
Mais il y a autre chose...
Je voulais surtout vous donner rendez-vous dès la semaine prochaine pour une édition très spéciale. Il est temps pour moi de vous présenter mon nouveau projet. À partir d’avril, ce n’est pas deux mais quatre éditions par mois qui vous attendent. Dans quelques jours, je vous dis tout. D’ici là, prenez soin de vous… chez vous !
May the words be with you,
Benjamin
P.S : Retrouvez toutes les newsletters précédentes dans l’archive de Plumes With Attitude. Et si vous avez aimé cette édition, n’hésitez pas à la partager autour de vous, ainsi qu’à vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.