Nouvelle année, nouvelle identité, nouveaux projets. Pour cette première newsletter de 2020, laissez-moi vous souhaiter tout le meilleur dans vos écrits et dans votre vie.
J’ai le sentiment que 2020 sera une année haute en couleur. Et ça commence par un nouveau logo signé Reine-Marie Meuriot. Je suis très heureux de notre collaboration qui a donné vie à cette belle création. Rendez-vous en fin d’e-mail pour avoir un meilleur aperçu du résultat — sans sortir votre loupe.
Mais janvier a surtout débuté par une rencontre que je n’aurais jamais imaginé arriver si tôt, voire arriver tout court. J’ai eu la grande surprise et l’immense plaisir d’avoir été présenté à Hamish McKenzie, co-fondateur de Substack.
Un grand merci à Nicolas pour avoir rendu cette dicussion possible. Même que celle-ci devrait aboutir à un beau résultat. Mais cette histoire sera pour une prochaine fois.
Excellente lecture à toutes et à tous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Basile Samel, créateur de 200 Words a Day
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Pour cette nouvelle édition, j’ai invité Basile Samel. Avec une double casquette de développeur et plume, celui-ci a de grands pouvoirs qui impliquent —comme toujours— de grandes responsabilités. Chaque jour depuis plus de 400 jours (!), Basile écrit en public sur la plateforme de publication qu’il a lui-même développé : 200 Words A Day. Plutôt solide, n’est-ce pas ? Allez, on y va : la sagesse n’attend pas.
Hello Basile et merci d’avoir répondu à l’invitation ! Ce n’est pas tous les jours que je rencontre des développeurs qui écrivent avec autant de régularité. Alors je vais commencer par te poser une question qui m’a toujours intriguée. Au-delà de l’aspect technique, quelles similitudes et différences fondamentales fais-tu entre écrire des mots et écrire du code ?
Pour moi, une écriture vraiment efficace est une écriture modulaire. Elle doit être claire et compréhensible par les personnes qui vont te lire ensuite, comme pour du code. Même dans le processus, je trouve que l’approche classique de la programmation est assez facilement transposable à l’écriture en elle-même.
D’ailleurs, tu as une préférence entre les deux ? Entre écrire des mots et du code, le plaisir est le même pour toi ?
Dans le processus, je dirais que le plaisir est globalement le même. L’ouvrage qui en résulte est assez différent. Et dans ce qui en ressort, je préfère voir des interactions avec mon code qu’avec mes textes. Quand j’écris, je le fais avant tout pour moi et non pour les autres. Je vois ça comme une façon de résoudre des problèmes auxquels je suis moi-même confronté. C’est totalement différent pour le code, où tu dois dès le début être utile à une autre personne qui est derrière son écran.
Je te rejoins totalement sur l’importance d’écrire pour soi avant de penser à son audience. Je pense qu’il ne faut pas nécessairement donner aux autres ce qu’ils attendent. C’est très contre-intuitif dans l’environnement start-up actuel où on ne jure que par la satisfaction du client. Mais je suis persuadé qu’on ne peut vraiment se distinguer qu’en allant là où on ne nous attend pas.
L’écrivain qui m’évoque le plus cette approche, c’est Bukowski. C’était un auteur hors-norme qui ne tenait pas compte de ce que les autres pouvaient dire ou penser. C’est ce qui a rendu son style très authentique, et aussi ce qui fait le génie de son œuvre.
Tu n’es pas la première personne à me le citer en modèle. En tout cas, ton authenticité vient notamment de ta double-casquette de plume/développeur. C’est ce qui t’a permis de créer des plateformes comme 200 Words A Day et Sipreads. Quels liens fais-tu entre ces deux créations ?
La création de 200WaD a répondu à mon besoin d’écrire de façon régulière. Je savais que ça avait énormément de bénéfices sur le bien-être et le développement personnel. 200WaD a été construit autour d’une frustration personnelle quand : celle de ne pas avoir le temps d’écrire malgré mon penchant pour le sujet. À ce moment, j’étais co-fondateur et CTO de ma première start-up. J’adorais le bootstrapping propre au mouvement des makers, alors que mes deux associés étaient dans une optique d’enchaîner les levées de fonds. On a fini par réaliser qu’on n’était plus alignés sur la façon dont nous voulions financer notre start-up. On a donc décidé d’arrêter.
Et tu as lancé 200WaD juste après ?
Pas tout à fait. Disons que l’idée d’écrire 200 mots par jour en public est venu avant la plateforme. Au début, je faisais ça sur Twitter et Medium mais je trouvais que ni l’un ni l’autre ne répondait exactement à mon besoin. Je voulais développer une nouvelle routine autour de l’écriture, mais aussi m’améliorer grâce aux retours d’une audience engagée. Je me suis vite rendu compte que je n’étais pas le seul à vouloir me lancer. Comme l’édition 2018 du Product Hunt Maker Festival [une compétition de création de Minimum Viable Products] était en cours, j’ai profité de cette opportunité pour créer quelque chose de nouveau et me lancer. J’ai codé un MVP en deux jours, que j’ai pu retravailler grâce aux retours de mes dix premiers utilisateurs. Au final, j’ai pu finir mon produit à temps et remporter le hackathon.
Et pour Sipreads du coup ?
Encore une fois, je dirais que le processus était assez similaire à 200WaD mais pas l’origine de sa création. L’idée ne venait pas de moi mais d’un maker rencontré sur Twitter qui s’appelle Ali Salah. On considérait tous les deux que la prise d’habitudes de lecture et d’écriture sont inséparables. Dans On Writing, Stephen King affirme qu’un écrivain qui ne lit pas ne peut ni progresser ni exceller. Comme avec 200WaD, mon enjeu en créant ce nouveau produit était de continuer à apprendre à mieux écrire. Nous nous sommes donc engagés auprès d’une audience à publier deux résumés de livres par mois.
À quand remonte cette propension à accumuler les habitudes vertueuses ?
C’est vraiment lié à mon histoire personnelle. Quand j’étais étudiant, j’étais plutôt bon élève, avec un certain esprit de synthèse. Je voulais aussi devenir ingénieur depuis mes douze ans. La rigueur de la formation m’a donc elle aussi attiré vers ce processus d’optimisation. L’écriture n’a fait qu’amplifier cet aspect de ma personnalité.
Au fond, ça me semble assez logique dans la mesure où écrire aide à prendre de la hauteur sur ses pensées. J’ai d’ailleurs lu que tu avais toi aussi fait tes armes ado, en écrivant des histoires sur des forums de jeux de rôle. Me voilà rassuré : je ne suis donc pas le seul ancien nerd de la communauté. (rires) Ceci dit, je pense que ça permet d’affûter ses qualités rédactionnelles très jeune.
Oui, il y avait tous les ingrédients que j’adorais déjà quand j’étais ado et qui sont très utiles aujourd’hui : l’écriture bien sûr, mais aussi le recours à l’imagination, à la résolution de problème, mais aussi la dimension communautaire.
Tu me fais penser à celui d’Anne-Laure [Le Cunff], première invitée de PWA. C’est d’ailleurs elle qui m’avait recommandé de t’interviewer. Je vois en effet beaucoup de similitudes. Vous avez tous les deux pleinement intégré l’écriture à votre vie, vous êtes sensibles à toutes les dimensions du bien-être, et vous sortez du lot chacun à votre façon de toute cette foule de créateurs de contenus sur le développement personnel et professionnel. Je vais donc te demander, à ton tour, tes meilleurs conseils. Par exemple, peux-tu me dire comment déterminer la bonne habitude par laquelle commencer ?
Question piège ! (rires) Pour moi, le point de départ a été la diététique. C’est quand j’ai eu cette matière au collège que j’ai pris conscience que les habitudes alimentaires ont une influence déterminante sur tous les aspects de notre vie. En fait, ça a agi comme un déclic et ça s’est transféré à d’autres domaines comme le sport. J’ai donc continué à me renseigner jusqu’au lycée sur les composantes d’une bonne hygiène de vie. Et puis, je me suis fait virer de ma fac en première année pour mauvais résultats.
Wow, je ne me serais jamais attendu à ça. (rires)
Eh oui, je n’ai pas toujours tenu mes bonnes habitudes. (rires) En tout cas, ça m’a amené à lire énormément sur le développement personnel, notamment l’optimisation de mon sommeil. J’étais déterminé à développer un rythme de vie plus sain pour atteindre mes objectifs.
Ce que je trouve marrant, c’est que tu as aussi une propension à l’expérimentation. Au-delà de ta longue série en cours d’un article par jour, j’ai lu que tu avais notamment réussi à ne pas consommer de contenu audio ou vidéo sur Internet pendant un mois. Ça m’a amené à me demander : tu penses que c’est plus facile de prendre de nouvelles habitudes quand on en a déjà un certain nombre ?
Pour moi, développer une nouvelle habitude ne se résume pas à ajouter une tâche de plus à sa to-do list. Je vois plutôt un groupe d’habitude comme les éléments d’un engrenage ou comme une suite de dominos. Une habitude, c’est un point dans ta vie qui va avoir de l’impact sur tous les autres. L’enjeu est d’identifier lesquels sont les plus efficaces pour toi par l’expérimentation, et quelle est la suite de dominos que tu veux avoir.
Et tu n’as pas peur que ce besoin d’optimisation permanente t’enlève ce petit charme de la vie qu’est la surprise, l’imprévu ?
C’est marrant que tu me demandes ça parce que c’est précisément le sujet de mon premier article de blog : la routine du chaos. C’est adopter une routine saine qui me permet de garder la tête hors de l’eau et ne pas me noyer dans le chaos que peut être la vie. Mais je ne veux pas non-plus que cette routine devienne un dogme, c’est pourquoi je laisse de la place à la flexibilité, au hasard. Par exemple, j’écris tous les jours depuis plus d’un an mais ce n’est jamais à heure fixe.
Certaines personnes développent des bonnes habitudes qui deviennent de véritables “addictions vertueuses”. J’ai souvent entendu ça pour le sport par exemple. C’est le cas pour ton rapport à l’écriture ?
Pour moi, il y a une différence majeure entre une addiction et une habitude. La première est focalisée sur le résultat, la seconde sur le processus. C’est d’ailleurs ce que je préfère dans l’écriture : développer une démarche créative, entrer dans la “zone”, etc. Je rappelle souvent aux membres de la communauté 200WaD de ne pas être obsédé par leur série de jours consécutifs d’écriture (“streak”), mais sur le processus qu’ils réussissent à mettre en place.
Y-a-t-il des habitudes reconnues comme étant sources de bien-être que tu as abandonnées ?
J’ai essayé d’intégrer la méditation (assise) à ma routine plusieurs fois. Après, je trouve que ça dépend ce qu’on met derrière le terme de “méditation”. Pour moi, tenir un journal c’est déjà méditer.
Tu t’es aussi lancé très tôt dans plusieurs tendances d’avant-garde. Le freelancing et le nomadisme tout d’abord, puis l’indépendance financière. Qu’est-ce qui t’a attiré dans ces mouvements ?
Pour le nomadisme, je dirais qu’une partie est directement liée à mon éducation. Je viens d’une famille modeste où on était deux enfants. Ma mère travaillait et mon père s’occupait de nous. Quand on partait en vacances, c’était en camping car. C’était un mode de vie assez frugal. Cela dit, j’ai toujours aimé voyager de façon itinérante, comme de vrais nomades modernes. Le freelancing et le mouvement FIRE (“Financial Independence, Retire Early”) sont venus suite à des lectures et par mes fréquentations à l’université. J’ai notamment vécu une relation à distance quand j’avais 22 ans. Mon intérêt pour ces tendances vient donc aussi de cette frustration de ne pas me sentir libre, aussi bien financièrement que géographiquement.
Justement, j’ai vu que tu parlais d’indépendance géographique dans tes écrits. J’aime beaucoup ce terme. Je trouve que c’est une belle façon de décrire ce nouveau mouvement qui englobe à la fois le télétravail et le nomadisme. Pour en revenir à l’indépendance financière, comment l’appliques-tu aujourd’hui à ta propre vie ?
J’ai beaucoup lu sur le mouvement FIRE et ai appliqué plusieurs de ses principes. J’ai par exemple déjà atteint un taux d’économie mensuel de 80% de mes revenus quand je travaillais en tant que développeur en agence. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de financer la création de ma première boîte.
Ce qui m’étonne dans ta situation, c’est que tour le concept réside dans sa capacité à “acheter du temps” pour plus tard dans sa vie. Et du coup, il n’y a indépendance financière qu’à partir du moment où tu cesses de vendre ton temps. Sauf qu’en créant ta start-up, tu recules nécessairement cette date…
En fait, devenir entrepreneur était l’objectif initial. Je n’avais donc pas envie de repousser cet objectif en choisissant un job rémunérateur qui me permettrait d’épargner au maximum. C’est plus important pour moi d’être entrepreneur aujourd’hui que d’être indépendant financièrement au plus tôt.
Et qu’as-tu prévu une fois que tu auras atteint cette indépendance ? Beaucoup d’adeptes du mouvement FIRE choisissent de faire un long tour du monde ou se dédient à un projet qui leur est cher. Seulement, tu es déjà nomade et tu as aussi pas mal de projets en cours. Du coup, quelle est ton idée pour la suite ?
Je suis encore loin de l’indépendance financière pour commencer. (rires) Et puis, je ne suis pas fan des plans à dix ans. Aujourd’hui, j’ai la vie dont j’ai toujours rêvé, même si je me contente de peu de choses sur le volet matériel. Et c’est tout ce qui compte.
Je vois parfois le nomadisme et le mouvement FIRE comme des opposés. Un peu comme la Cigale et la Fourmi en fait. L’un se réclame beaucoup de l’hédonisme, là où l’autre sera plus dans le sacrifice. Pourtant, je trouve que ton équilibre entre les deux représente bien ton goût pour l’ouvrage, l’artisanat, tout en laissant de la place à la surprise dans le résultat.
C’est un style de vie que j’ai depuis mes 18 ans. Pour moi, lancer son entreprise, voyager, écrire, tout le monde peut le faire : c’est juste une question de choix à faire. Après, il ne faut pas oublier que le nomadisme est un levier qui te permet aussi de faire des économies.
Justement, j’allais y venir. Je suis prêt à parier que les digital nomads auront bientôt droit à leur retour de bâton médiatique, comme la Big Tech ces dernières années. Et je ne fais même pas référence au “flygskam” (“honte de prendre l’avion” en suédois) même si je pense que ce sera un argument utilisé contre eux.
Pour moi, ça a déjà commencé. Le nomadisme ressemble aujourd’hui davantage à de l’escapisme qu’à une véritable recherche de liberté. Travailler en freelance avec ses clients français depuis Bali ou Chiang Mai sur de la longue durée, ce n’est pas du tout comme ça que je me le représentais quand j’ai commencé à m’y intéresser.
En soi, le combo “rémunération française + loyer local” peut être assimilé à du dumping, qui est reproché aux multinationales depuis des années.
Il y a aussi le problème de l’évasion fiscale qui peut faire partie des motivations de certains nomades. J’ai aussi beaucoup de mal avec cette tendance à se regrouper en tribu et vivre dans des villas luxueuses pour pas cher, à l’écart de la population du pays concerné. Je trouve qu’on s’approche parfois du néo-colonialisme, avec des effets néfastes sur l’environnement et les cultures locales. On est très loin des valeurs nomades originelles, quand les tribus vivaient simplement et se déplaçaient par nécessité pour survivre.
Selon moi, il y a tout de même un nombre non-négligeable de digital nomads qui sont dépendants du pouvoir d’achat qu’ils ont dans leur pays d’adoption pour “survivre”. Ce qui est triste, c’est qu’il y a des freelances qui sont en réalité coincés dans leur paysage de carte postale. Beaucoup perdent leur indépendance au prix d’un revenu qui leur permet certes de vivre confortablement dans certains pays d’Asie du Sud-Est, mais pas de rentrer chez eux et d’y exercer le même métier par exemple. C’est d’autant plus vrai pour des profils très répandus comme (hélas) les rédacteurs.
Tu as raison, l’escapisme a forcément ses limites. Je suis justement en train d’écrire un livre, Alter-Nomade, sur le sujet. C’est un essai pour viser à définir une sorte d’éthique du voyageur et imaginer un nomadisme durable, en me basant sur les 5 principes de la durabilité selon Michael Ben-Eli. Je pars de ces différents axes et les rapporte au nomadisme en développant une analyse historique, économique et philosophique. Mon but est de parvenir à essayer d’en dégager des grands principes pour un nouveau nomadisme plus vertueux. Je vais tâcher de le publier cette année.
C’est tout le mal que je te souhaite pour 2020. Un grand merci à toi pour cette conversation très dense, très riche. Je suis heureux d’être à l’origine de ta première interview en français. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça valait le coup !
5 articles de Basile sélectionnés pour vous :
💎 MISSIONS FREELANCES… Quoi de prévu pour demain ?
Pelostudio (- de 10 employés) — En voilà une belle agence de design ! Spécialisé dans le produit (UX/UI), le branding et le motion design pour start-ups, Pelostudio a accompagné des jeunes pousses devenues grandes comme Plato, comet et Unow. Et ils ont besoins de plumes adeptes d’UX Writing et de production de contenus pour sites et landing pages. Possibilité d’embauche à la clé ! | 📩 guillaume@pelostud.io
Recruzilla (- de 10 employés) — Le job dating est mort, vive le job dating ! Recruzilla est un nouveau projet tout juste créé qui veut dépoussiérer le milieu des événements de recrutement en organisant des “job parties” pour start-ups et scale-ups. Votre mission si vous l’acceptez : créer une marque de 0 à 1 et se distinguer des dinosaures du secteur par un contenu rugissant. | 📩 michael.ancher@rhsystem.fr
Ysance (100+ employés) — Les caïds de la data ont un nouveau projet SaaS dans le retail. Après avoir déployé de solides ressources techniques sur le produit, l’équipe a besoin de plumes pour vendre le colis. Deux types de missions sont à pourvoir : stratégie de contenus et rédaction (articles, livres blancs, baromètres) pour freelances familiers avec la lead gen et le retail. | 📩 vanessa.boudin-lestienne@ysance.com
Rive (2 associés) — Des sites webs clé-en-main, sécurisés ET éco-responsables : que demande le peuple ? C’est la promesse de Rive, start-up lyonnaise en pleine ascension. Récemment lauréate du programme French Tech Tremplin, il ne lui reste plus qu’à écrire le début de sa belle histoire. Pour cela, ses deux associés recherchent une plume pour communiquer sur son actu (PR et social media) et les accompagner dans la création de contenus pour leurs clients (sites et campagnes). | 📩 mehdi.sic@gmail.com
📯 Pour me suggérer une mission : benjamin.perrin.pro@gmail.com
👀 CDI… “Juste pour voir”
Lion (- de 20 employés) — La première start-up qui a changé ma vie, c’est celle-ci. Lion se présente comme un Harvard pour former les futurs employés de start-ups. C’est même mieux que ça. Trois ans après avoir fait partie du premier batch en 2016, j’ai vu le programme de The Family grandir et ses alumnis rejoindre — et parfois créer — les plus belles start-ups de l’écosystème français. Lion, ce n’est pas Harvard : c’est la mafia. Et ils ont une offre en contenu/social media que vous ne pouvez pas refuser.
Wecandoo (- de 20 employés) — Véritable zebra startup française, Wecandoo entend redonner ses lettres de noblesse à l’artisanat local. Son approche : la réservation d’ateliers avec des pros, histoire de convertir de nouveaux adeptes ou de régaler les poteaux avec des cadeaux originaux. Ils recherchent un(e) Content Manager capable de les aider à s’établir en nouveaux fers de lances de l’ouvrage Made in France.
iBanFirst (100+ employés) — La start-up belge à la croissance impressionnante s’est imposée depuis sa création en 2013 comme l’une des FinTech européennes les plus en vue. L’équipe recherche un(e) Copywriter avec l’ambition de faire briller sa nouvelle technologie de pointe à travers le Vieux Continent.
Adopte Un Mec (50+ employés) — Personne n’y a soi-disant jamais mis les pieds, mais on a tous “un(e) pote” qui a essayé — juste pour rigoler. 800 millions de mots doux échangés entre 10 millions d’utilisateurs plus tard, Adopte Un Mec n’a pourtant besoin que de son logo pour faire campagne dans le métro. Ce n’est pas pour autant qu’ils rejettent le langage fleuri, preuve en est avec une opportunité de rédac’ en CDI.
🎡 CULTURE PUB… Project Wren
Pour cette première newsletter de l’année, je dédie cette section réservée au contenu sponsorisé à une grande cause : la planète. Et je vous présente Project Wren, avec qui je me suis récemment engagé pour compenser mon empreinte carbone de l’année.
C’est quoi ? Les trois entrepreneurs derrière Project Wren ont pour vocation de nous aider à mieux comprendre la composition de notre propre empreinte carbone et de la compenser par un système de donation mensuelle à des projets bénéfiques . L’outil se base sur les données issues de la Banque Mondiale et des recherches de l’Université de Berkeley.
Comment ça marche ? La première étape vise à nous éduquer sur chaque élément de notre empreinte carbone et surtout de voir leur poids dans le calcul. Une fois l’estimation de votre empreinte carbone pour l’année mesurée, vous pouvez compenser la totalité ou une partie de vos émissions de CO2 en choisissant le projet de votre choix. Vous avez pour l’instant le choix entre un programme de reforestation en Afrique, la production d’énergies renouvellables à destination de réfugiés ou le développement de technologies propres pour protéger la forêt Amazonienne.
Génial, on fait comment ? Tout commence ici. Mais votre mission ne s’arrêtera qu’après en avoir parlé à vos amis. Personnellement, ça ne me coûte que l’équivalent d’une pinte de bière (à prix raisonnable) offerte chaque mois. Alors si vous ne saviez pas par où commencer, ne cherchez plus et payez votre tournée. 🍻
📯 Pour que je parle de votre produit ici : benjamin.perrin.pro@gmail.com
🔭 DANS LE RADAR… Mes petits trésors
Sans transition : culture, avec le retour d’une rubrique destinée à vous partager les dernières découvertes qui m’ont inspiré.
Livre : The Subtle Art of Not Giving a F*ck — Mark Manson (🇫🇷 en VF ici)
Je préfère le confesser tout de suite : je ne l’ai pas lu, mais l’ai offert pour Noël à un très cher ami. Il est tout en haut de ma liste et son résumé par notre invité sur Sipreads a fini de me convaincre de lire au plus vite ce guide de l’anti-développement personnel.
Musique : Thundercat — Friend Zone
“I'm your biggest fan, but I guess that's just not good enough // Is it cause I wear my hair weird or because I like to play Diablo.”
Série : Fleabag — Phoebe Waller-Bridge
À force de la voir raffler tous les prix, jai fini par donner une chance à cette drôle de série histoire de m’en faire mon propre avis. Entre des moments touchants et un humour décapant, j’ai vite compris que j’avais affaire à un OVNI… très bien écrit.
Une histoire culte, une réalisation soignée, un casting en or et… une plume en personnage principale : combo gagnant pour un feel good movie excellent. Par contre, ça risque de vous donner envie d’écrire, à votre tour, votre premier roman.
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Vous retrouverez désormais ici dans cette section les lectures et idées qui m’ont le plus bluffées entre deux éditions.
C’est vous le produit : Si vous n’avez toujours pas d’idée de bonnes résolutions, la fondatrice de la communauté Femstreet a son avis sur la question : monétisez-vous !
La revanche des sites : Comme notre invité, Laura Kalbag est une auteure et indie maker passionnée. Son amour des sites personnels qui dégagent une vraie personnalité m’a particulièrement inspiré. Et ça tombe bien, je suis en pleine construction du mien.
Tout s’explique : Le gourou James Currier vient de livrer un article fleuve sur l’impact déterminant d’un de mes concepts préférés (les effets de réseau) sur l’ensemble de notre vie. Et oui, il y a (forcément) des maths au programme.
🗣 MEANWHILE… L’actu des lecteurs
Kelly organise le prochain TEDx Belleville… et recherche des speakers.
Alexis pose les questions dans Tribu Indé. À son tour d’être interviewé !
Camille enseigne maintenant l’UX/UI Writing chez Webstart.
Yoann est passé au micro de YouLoveWords pour parler stratégie de contenu.
Anaïs a lancé sa newsletter sur le storytelling : Visions in Motion.
Valentin a envoyé la sauce en 6000 mots avec son article sur l’ère des projets.
📯 Ne soyez pas timides, parlez-moi de vos projets : benjamin.perrin.pro@gmail.com
DERNIÈRE CHOSE…
Chose promise, chose due : je termine cette édition avec l’illustration de Reine-Marie pour PWA. Des plumes de paon, un bonnet phrygien et ma tête en dessous : et pourquoi pas après tout ? 🖖
Et pour les plumes à Paris, je ne vous oublie pas pour notre petit apéro.
À très bientôt,
Benjamin
P.S : Retrouvez toutes les newsletters précédentes dans l’archive de Plumes With Attitude. Et si vous avez aimé cette édition, n’hésitez pas à la partager autour de vous, ainsi qu’à vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.