Je ne sais pas vous mais j’adore les surprises. Et le mystère aussi. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à créer Black Swans Collection, une publication volontairement obscure sur un sujet résolument vaste : la pensée.
Seulement voilà : le mystère vend, mais la transparence paye.
Et quand on se met en tête de créer une publication par abonnement, difficile de convaincre sans montrer ce qu’on va mettre dedans. Cela n’a pas empêché une quarantaine de lecteurs de me faire confiance et franchir le pas — et je me sens reconnaissant chaque jour pour ça. Pour d’autres, trop d’interrogations demeurent sur son contenu et sa proposition de valeur pour en faire un nouveau rituel de lecture.
Alors aujourd’hui, je lève le voile de mystère sur Black Swans Collection.
Cette newsletter hors-série est un savant mélange des quatre premières éditions de la petite sœur de Plumes With Attitude. Vous retrouverez une sélection d’essais très personnels sur des sujets tantôt atypiques, tantôt farfelus, mais pour moi toujours fascinants. Vous découvrirez aussi la marque de fabrique de Black Swans Collection : une grille de lecture interdisciplinaire à la croisée des références et univers.
Enfin, c’est le contenu sur lequel je préfère travailler. C’est une gymnastique d’esprit très différente de Plumes With Attitude que j’ai très envie de continuer à développer. Vivre de sa plume est une chose, mais vivre de ses écrits en est un tout autre défi. Cette édition vous donnera une idée de ma propre interprétation de la passion economy.
Et si avez aimé cet avant-goût de Black Swans Collection, il vous suffit de vous abonner pour accéder à tous les essais issus des premières éditions. Et bien sûr, vous rejoindrez le club et recevrez deux fois par mois mes prochaines publications.
En vous souhaitant à toutes et à tous une excellente lecture,
Benjamin
P.S. : Pour celles et ceux qui sont déjà abonnés, j’ai ajouté de nouvelles lectures pour creuser plus loin les thèmes précédemment explorés. 😉
🧠 HEAD… Grand Corps Scalable
Ici il s’agit d’aiguiser sa vision de l’avenir que l’on veut construire demain.
Ce schéma ci-dessus est le plus mémorable que j’aie jamais vu. Et il est signé Scott Galloway. Dans la neuvième édition de Plumes With Attitude, je comparais avec affection le professeur enragé à un véritable “Heisenberg de la tech”.
Son livre The Four l’a érigé en analyste de premier plan des GAFA, avant que celui-ci soit de nouveau sous le feu des projecteurs par sa prédiction de la débâcle de WeWork. Passé par un TED Talk en 2017, Scott Galloway explique l’hégémonie des GAFA par leur capacité à faire appel à l’irrationalité de nos organes.
Résumons brièvement son analyse :
Google → cerveau (pensée)
Comparé ni plus ni moins qu’à un Dieu moderne, Google a toute d’une puissance surnaturelle. En apportant instantanément une réponse à la moindre de nos questions — aussi intimes soient-elles — posées dans sa barre de recherche, il est devenu l’allié ultime pour guider nos vies. D’ailleurs, l’ancien slogan de la firme “Don’t Be Evil” a tout d’un impératif moral issu de la religion.
Facebook → cœur (relations)
Malgré les scandales, Facebook et ses applications (WhatsApp, Instagram, Oculus) sont aujourd’hui plus que jamais le ciment de notre vie sociale. Et comme le dit si bien notre ami Scott Galloway, la qualité de nos interactions avec les gens qui comptent est l’un des facteurs les plus déterminants dans notre espérance de vie. De là à dire que Facebook nous fait du bien, il y a un pas… que je ne franchirai pas.
Amazon → intestins (survie)
Quoique peu flatteuse, la fonction d’Amazon n’en demeure pas moins précieuse. Garante de notre logistique interne, la firme de Jeff Bezos est censée faire office de régulateur plus que de fournisseur. Mais c’est sans compter sur sa capacité à donner un sentiment d’importance vitale à nos envies triviales. Intestin oblige, c’est aussi à elle que revient le sale boulot…
Apple → sexe (statut)
Ce n’est pas un hasard si l’entreprise à la pomme se retrouve au niveau de l’entrejambe. Pour Scott Galloway, acheter un iPhone fait appel à notre instinct biologique de reproduction en donnant le signal que “nos gènes sont mieux que ceux des propriétaires d’Android”. Bien sûr, le message est beaucoup plus subtil dans le storytelling d’Apple. Il n’empêche que l’entreprise a réussi à faire de ses produits de véritables (sex) symboles, conférant un certain statut et un sentiment de désirabilité perçus — consciemment ou non — par leurs clients.
Au-delà de son analyse des GAFA, c’est la grille de lecture de Scott Galloway que je trouve encore plus fascinante. Associer les outils de notre quotidien à nos organes illustre à la perfection en quoi Internet nous augmente — et aussi nous dessert. Ce nouveau prisme nous permet également de mieux identifier, auditer et réévaluer les composantes de notre propre stack.
Dans l’édition précédente de Black Swans Collection, nous avons fait la distinction entre les réseaux sociaux classiques axés sur le front-end de l’individu et les nouveaux venus qui s’intéressent davantage à notre back-end. Pour moi, il est essentiel de se poser la question du patrimoine accumulé au travers de notre utilisation du web. L’analogie de Scott Galloway n’est d’ailleurs pas sans me rappeler les quatre types de capitaux théorisés par le sociologue Pierre Bourdieu :
Capital culturel → Google (cerveau)
Capital social → Facebook (cœur)
Capital économique → Amazon (intestins)
Capital symbolique → Apple (sexe)
Là encore, le plus important n’est pas la classification choisie mais le raisonnement qui va avec. Car au-delà des GAFA, c’est toute notre utilisation d’Internet — et in fine de nos besoins sous-jacents — qui peut être analysée par ce prisme. Vous pouvez faire le test avec les plateformes que vous utilisez, les contenus que vous consommez, ou encore vos projets personnels et professionnels.
Classer les sites, outils et plateformes que vous utilisez à l’échelle de nos organes nous donne une idée plus précise de notre patrimoine immatériel généré par notre utilisation d’Internet. C’est une grille d’analyse idéale pour déterminer les directions dans lesquelles on veut aller, et bien sûr les capitaux que l’on veut développer.
Pour illustrer mon propos, je me jette à l’eau et vous dévoile ma stack toute en organes :
Cerveau → Substack, Gmail, Twitter, Notion, Spotify
Pas de surprises ici, ce sont les composants essentiels de ma “Pensine”. À noter que Substack et Twitter sont aussi bien des outils de veille que de distribution de savoir. Quant à Gmail, je l’utilise comme un petit Google privé, avec son moteur de recherche indexé sur le contenu de mes newsletters préférées. Notion héberge depuis peu mon archive de Plumes With Attitude. Pour finir, Spotify est ma plateforme de prédilection pour l’audio (musique + podcasts).
Cœur → Messenger, Gmail, Twitter, LinkedIn
Plus évidente, ma stack de cœur se distingue davantage par les plateformes absentes. Point d’Instagram dans ma vie et très peu de communautés Slack rejointes : je préfère concentrer mes interactions là où sont mes amis, ainsi que sur des canaux moins bruyants et plus propices à l’interaction directe pour découvrir de nouvelles personnes. Et en cela, Twitter reste un outil particulièrement sous-estimé — notamment par rapport à LinkedIn — alors que son potentiel est… illimité.
Intestins → Substack, Motley Fool, Revolut, Coinbase
Ce sont les outils de ma survie économique. J’y investis du temps et de l’argent pour générer des revenus issus de mon travail (Substack) et du capital (les trois autres). Motley Fool est mon média de prédilection pour m’éduquer sur les placements en bourse, que j’opère via Revolut. Coinbase concentre mes achats de cryptomonnaies. N’hésitez pas à m’écrire si vous voulez en disucter !
Sexe → Substack, Twitter, LinkedIn
Plus difficile à catégoriser, j’ai rangé ici les plateformes sur lesquelles je mise pour être lu et avoir mes idées reconnues. Les fameux social clubs évoqués dans l’édition précédente y trouvent naturellement leur place. Ceux-ci jouent sur nos besoins en matière de sentiment d’appartenance et transformation identitaire, en nous promettant l’accès privilégié à des cercles élitistes et/ou huppés.
Pour aller plus loin…
✊ HAND… X for Y > Find Your Why
Ici on passe du concept au concret, et de la théorie à l’outil.
“Think of it as psychedelia for people with meditation apps and vape pens.”
— Jillian Mappes (Pitchfork) à propos du dernier album de Tame Impala
L’entrepreneuriat de la dernière décennie peut se résumer en trois mots et guère plus de lettres : X for Y. Le concept d’ubérisation est sans doute son dérivé le plus connu. Figure de proue de l’équipe Growth d’Uber et investisseur de premier plan chez Andreessen Horowitz depuis 2018, Andrew Chen est plutôt bien placé pour en parler.
Et comme il le rappelle dans un article, le modèle X for Y n’est pas seulement l’apanage des entrepreneurs sans inspiration. Bien au contraire, certains des plus grands produits tech peuvent être analysés par ce prisme :
Youtube est un Flickr de la vidéo
Glassdoor est un Tripadvisor de l’emploi
Airbnb est un eBay de la surface au sol
Bien sûr, le concept n’est pas né dans un pitch deck. Ne dit-on pas que la religion est l’opium du peuple ? Ou que le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous — et inversement pour le rugby ? Pour moi, X for Y n’est pas un business model ou un framework pour trouver des idées : c’est avant tout du storytelling et une certaine façon de penser.
La beauté du modèle X for Y concentre les attributs d’un contenu qui fait mouche : rapidité, simplicité, clarté et pouvoir d’évocation. Quoi de plus efficace que d’utiliser une comparaison pour présenter un projet à son boss, à un investisseur ou à un producteur de séries TV dans un ascenseur ? Ce n’est pas pour rien que l’approche X for Y est devenu un élément incontournable de ce qu’on appelle l’elevator pitch.
L’ubérisation a ses nombreux détracteurs. Et le modèle X for Y ne fait pas exception. Derrière cette approche se cache la recherche du monopole prônée par des entrepreneurs comme Peter Thiel, avec pour conséquence la transformation de l’ensemble des marchés en systèmes “winner-takes-all”. L’idée est de devenir LA solution (X) pour répondre à un problème (Y).
Le modèle X for Y peut être assimilé à un cheval de Troie de la “disruption”, telle qu’elle a été théorisée dans les années 90 par Clayton Christensen. L’analyste Li Jin, qui est à l’origine du terme de “passion economy”, nous rappelait dans une édition de sa newsletter personnelle que ladite disruption est plus une affaire de création que de destruction.
La disruption a en réalité deux fonctions :
Servir un client auquel un marché ne s’adresse pas (“new-market disruption”) ;
ex : De nombreuses personnes ne prenaient pas le taxi avant Uber.
Toucher un client mal servi par un marché (“low-end disruption”).
ex : La retouche de photos était complexe et peu accessible avant Instagram.
La disruption consiste donc à rebattre les cartes de l’accès à un privilège (X) à un nouveau segment donné (Y). Mais si le modèle X for Y semble être la panacée de la création d’entreprise, c’est également un levier formidable pour se développer en tant qu’individu. C’est un schéma de pensée très complémentaire des concepts d’Ikigaï, de Zones de Génie et d’Excellence (cf. article suivant) et bien sûr de “stacks”(cf. BSC #2). C’est d’autant plus vrai pour ce dernier dans la mesure où X for Y est aussi bien valable sur le volet consommation que production.
Le modèle X for Y est une réponse au problème très contemporain de l’optionnalité. Il permet notamment de faire des choix pour répondre à un besoin donné. Par exemple, c’est en partant d’une volonté d’investir en bourse (Y) que j’ai décidé de faire confiance à Motley Fool (X). J’ai également choisi Substack comme outil (X) pour combler mon désir d’écriture (Y). Le modèle X for Y répond selon moi au besoin très personnel de trouver des repères pour mieux construire sa vie.
C’est donc un schéma de pensée d’exception pour trouver ses propres références et faire la jonction entre ses différentes sources d’inspiration. En cela, je trouve que le modèle X for Y a une forte dimension identitaire. Et nous ramène à la question de ce que l’on aime, ce que l’on veut explorer, et de comment faire le lien entre nos goûts (cf. BSC #3) et nos aspirations.
La personne qui, à mes yeux, illustre cette démarche à la perfection est Kevin Parker, l’homme derrière le groupe Tame Impala. À chaque album, celui-ci a su revisiter avec brio des genres musicaux (Y) comme le rock, la pop et le hip-hop, en les sublimant par son univers à lui (X) teinté d’onirisme et de psychédélisme. Car oui, vous pouvez mettre absolument tout derrière ces deux variables, vous y-compris. Au fond, le modèle X for Y… c’est tout un art !
Pour aller plus loin…
Monde 1.0 / 1.5 / 2.0 : distinctions et opportunités (Daniel Gross)
La fin de la séparation entre Consumer et Enterprise (Nikhil Basu Trivedi)
❤️ HEART… Zone interdite ?
Ici on fait la part belle à la pensée noble, celle qui vient du cœur.
Justin Kan n’est pas n’importe quel entrepreneur. Nous parlons d’un homme qui a vécu la plus grande partie de l’année 2007 avec une webcam fixée à sa tête pour son service de streaming 24/7, Justin.tv. Ça peut paraître stupide mais son projet a été le précurseur de sa start-up Twitch, revendue à Amazon pour un milliard de dollars en 2014. Il est par la suite devenu Partner au sein du mythique accélérateur californien Y Combinator, avant de fonder Atrium : sa très ambitieuse start-up LegalTech — hélas dissoute en mars 2020. Autant dire que Justin Kan pèse assez lourd dans le game.
Il y a un détail à savoir — qui n’en est pas un — quand on lit Justin Kan. Celui-ci est sorti diplômé de Yale en 2005 avec deux spécialisations que je trouve tout sauf anecdotiques, à savoir la physique et philosophie. Sa formation est révélatrice de son obsession pour une question fondamentale : la gestion de sa propre énergie. Sa comparaison de la Zone de Génie et de la Zone d’Excellence est à mes yeux un véritable prolongement théorique du concept de “Flow” (parfois qualifié de “Zone”), que l’on retrouve en psychologie ainsi que… dans Wait But Why.
Les deux concepts de Zones utilisés par Justin Kan sont tirés du livre The Great CEO Within, écrit par son coach personnel Matt Mochary :
“Zone of Excellence are the things that you are excellent at (ie- better than others), but don’t love doing. This is the danger zone. Many people will want you to keep doing these things (as they gain significant value from you doing them), but this is the area that you should also look to move away from. This is the hard one!”
“Zone of Genius are the things that you are uniquely good at in the world, and that you love to do (so much so, that time and space likely disappear when you do them). This is where you can add most value to the world and yourself. This is where you should be driving toward spending most, if not all, of your time.”
— Matt Mochary
Au-delà d’être un ouvrage de référence sur l’entrepreneuriat, c’est sur le volet développement personnel que The Great CEO Within se distingue le plus à mes yeux, évoquant des sujets comme la gratitude ou la santé mentale. Justin Kan fait partie des adeptes de son exercice d’audit d’énergie — que celui-ci a d’ailleurs intégré à la culture d’Atrium. Ce dernier consiste à prendre deux couleurs et scanner son agenda pour y distinguer deux types d’événements :
Les tâches qui nous donnent de l’énergie → Zone de Génie
Les tâches qui drainent notre l’énergie → Zone d’Excellence
À partir de là, l’objectif est simple : éliminer au maximum les tâches qui vous prennent plus qu’elles ne vous apportent. L’objectif derrière cet exercice est de faire en sorte que les moments les plus énergisants occupent la majeure partie de votre calendrier. C’est à mes yeux l’allié idéal de l’Ikigaï, mais aussi de la matrice d’Eisenhower revisitée par Tim Urban dont nous avions parlé dans la newsletter précédente.
Mais là où je trouve Justin Kan le plus pertinent, c’est dans son approche du compromis. Dans son interview avec Mathilde Collin, CEO de Front, celui-ci considère que la recherche du bonheur ne doit pas éclipser la quête intérieure de sens. Et c’est précisément là où la séparation entre Zone de Génie et Zone d’Excellence me semble essentielle.
Car il y a indéniablement un véritable plaisir à concentrer son énergie sur ce que l’on maîtrise le mieux. Qui plus est, l’estime de soi qui en découle se trouve également renforcée par la reconnaissance et l’admiration témoignées par notre entourage — professionnel comme personnel. Mais comme l’illustre l’Ikigaï, le véritable moteur de nos vies se trouve dans les intersections. Et le jour où la Zone d’Excellence devient un véritable frein à son propre développement, c’est qu’il est temps d’y renoncer. Quitte à repartir à zéro pour suivre votre bon génie.
Pour aller plus loin…
🦸♂️ HERO… Abadesi Osunsade
À chaque édition : un petit topo sur mes héros d’un jour ou de toujours.
J’ai découvert “@Abadesi” alors qu’elle travaillait pour une des start-ups que j’adore : Product Hunt. Elle était notamment en charge de la communauté autour de l’outil de to-do collaboratives, Makers. C’est également elle qui animait le podcast de la boîte/mafia, pour lequel elle a interviewé les plus grands noms de la Silicon Valley. Véritable hustler dans l’âme, elle a aussi monté de nombreux projets et communautés autour de thèmes comme l’inclusion, la diversité et bien sûr l’entrepreneuriat.
C’est quelqu’un que j’admire beaucoup pour ses valeurs et convictions, ainsi que pour la détermination qui a guidé son parcours. Le fait qu’elle ait commencé dans l’edito au Financial Times n’y est sans doute pas pour rien. Autant vous dire qu’elle est depuis longtemps sur ma wishlist de personnalités à inviter dans Plumes With Attitude.
En janvier 2019, la publication qui l’avait reçue en stage dix ans plus tôt la classait parmi les 100 leaders “BAME” (“Black, Asian, Minority Ethnics”) les plus influents dans le monde de la tech. Une récompense bien méritée pour celle qui s’est donnée comme mission avec Hustle Crew de faire émerger les Abadesi de demain.
Pour aller plus loin…
Dream Big, Hustle Hard: The Millennial Woman's Guide to Success in Tech
Retour sur sa folle ascension de stagiaire à leader d’opinion
Product Hunt Radio : la bible des podcasts pour makers et entrepreneurs
🕳️ HOLE…
Pour finir en “douceur” : sans doute la vidéo qui m’a le plus marqué en 2020.
DERNIÈRE CHOSE…
J’espère que vous avez aimé cette édition surprise ! 😊
Je suis preneur de tous vos retours sur le contenu, questions sur Black Swans Collection et de vos stacks organisées à la Scott Galloway.
Et si la meilleure façon de me soutenir dans mes projets est bien sûr de vous abonner, il y a d’autres méthodes gratuites et non-moins essentielles :
🗣 Partager cette édition en public (Twitter, LinkedIn, Slack)
💌 …ou en privé (en la transférant à vos amis et collègues préférés)
Je vous dis à très vite pour les premières éditions de juin de Black Swans Collection et Plumes With Attitude.
May the words be with you,
J'ai adoré !! Super inédit !
Passionnant!!! on peut se parler un de ces jours pour qu'on fasse un papier dans futurhebdo.fr?
christiangatard@gmail.com 0607740771