
ChĂšres plumes,
AprĂšs ma (petite) dĂ©ception non-dissimulĂ©e autour du lancement de Black Swans Collection, je suis heureux de vous prĂ©senter aujourdâhui une deuxiĂšme Ă©dition digne de ce nom.
Je ne mâattarderai pas trop sur lâintroduction, faute de place. Mais vous allez pouvoir vous faire une meilleure idĂ©e dâoĂč jâai lâambition de vous emmener.
Excellente lecture Ă vous,
Benjamin
đ§  HEAD⊠Les communautĂ©s ne font plus rĂȘver
Ici il sâagit dâaiguiser sa vision de lâavenir que lâon veut construire demain.

âChange yourself, then maybe change your family and your neighbors before you get into abstract concepts about how youâre going to change the world.â
â Naval Ravikant
Chaque annĂ©e, le fonds dâinvestissement First Round publie lâune des Ă©tudes les plus complĂštes sur lâĂ©tat de lâart de lâentrepreneuriat. Dans lâĂ©dition 2019, lâun de ses enseignements principaux Ă©tait lâimportance de la construction de communautĂ©s autour des start-ups, perçue comme de vĂ©ritables âmoatsâ pour une grande majoritĂ© des fondateurs interrogĂ©s.
Les nouveaux rois de la tech ont rĂ©ussi Ă dĂ©velopper de vĂ©ritables cultes autour de leurs produits, qui sont abondamment commentĂ©s en ligne mais aussi lors dâĂ©vĂ©nements physiques (hors confinement bien sĂ»r). Des start-ups créées il y a moins de dix ans comme Product Hunt ou plus rĂ©cemment Notion nâont mĂȘme pas Ă chercher de bĂ©nĂ©voles par elles-mĂȘmes pour organiser des meetups qui rĂ©unissent des passionnĂ©s dans le monde entier.
Bien sĂ»r, ce phĂ©nomĂšne nâest pas nouveau. Dâun cĂŽtĂ©, le volet communautaire a toujours Ă©tĂ© un ingrĂ©dient essentiel chez des constructions sociales les plus traditionnelles : les religions. De lâautre, le besoin humain de se regrouper et de dĂ©velopper un sentiment dâappartenance est un levier utilisĂ© par les entreprises depuis longtemps. Dites-vous que le lancement du premier club Mickey sur les plages françaises remonte Ă 1935 !
CrĂ©er une communautĂ© en 2020 nâa donc rien de rĂ©volutionnaire. Appartenir Ă des communautĂ©s nâa rien dâexceptionnel non-plus dans la vie de nombreux individus. Dâailleurs, vous ĂȘtes sans doute vous aussi assimilĂ©s par certaines personnes ou entreprises comme des membres de leur âgroupeâ. Câest peut-ĂȘtre un dĂ©tail pour vous, mais pour eux ça veut dire beaucoup. Alors pourquoi tant de hype ?
Dans leur publication pour le dĂ©partement Harvard Divinity School, Angie Thurston et Casper ter Kuile situent la communautĂ© comme lâun des piliers fondamentaux des institutions religieuses, aux cĂŽtĂ©s de la quĂȘte de sens, de la recherche de crĂ©ativitĂ© et dâengagement, ainsi que du dĂ©sir de transformation personnelle et collective. Aujourdâhui, les nouvelles gĂ©nĂ©rations sont toutefois moins croyantes mais plus spirituelles, si bien que lâinfluence du religieux est en dĂ©clin. Jâaime penser que nous assistons au grand âunbundlingâ des religions.
Dâautant plus que ce ne sont pas les seules institutions Ă se retrouver en difficultĂ© : lâĂ©cole et lâentreprise sont elles aussi plus que jamais fragilisĂ©es. Pour les remplacer, il y a bien sĂ»r beaucoup dâappelĂ©s mais peu dâĂ©lus. Et si la rĂ©ponse Ă©tait dĂ©jĂ en nous ? Car au XXIĂšme siĂšcle, la croyance a laissĂ© place Ă lâexpĂ©rience.
Personne ne parle du Berghain, du Burning Man ou de la chaĂźne dâhĂŽtels Soho House avec des Ă©toiles dans les yeux pour leur volet âcommunautaireâ. Et ce, pour une raison simple. Car ce ne sont pas des communautĂ©s, mais des clubs. Que ce soit en raison dâun physio tatouĂ©, dâun Ă©vĂ©nement sold-out ou dâune liste dâattente qui se compte en annĂ©es, les places sont chĂšres et les barriĂšres Ă lâentrĂ©e, hautes. On peut dĂ©finir assez justement un club comme une communautĂ© qui ne vous veut pas. Pour le coup, la hype dont nous parlions plus haut est bien lĂ . Sauf que cette fois-ci, elle est de notre cĂŽtĂ©.
Ceci dit, les clubs eux aussi se multiplient. Les salles de sport haut de gamme lancent leurs âclubsâ de fitness, de nombreuses entreprises ont leur book club plus ou moins officiel, des business angels se regroupent pour crĂ©er des clubs dâinvestissements privĂ©s, et jâen passe. Si vous vous dites que ceux-ci sont souvent créés dans des milieux dâĂ©lite pour des happy-few, vous avez raison. Seulement, nâoubliez pas la Loi de Varian.
Packy McCormick est récemment devenu mon observateur préféré sur le sujet. Celui-ci est en train de lancer Not Boring, un club basé sur un constat que je trouve aussi simple que brillant :
âAdult life doesn't have a good answer for college extra-curriculars. The real world is more like college than we think. Classes are like jobs, sports are like rec leagues, dorms are like apartment buildings or co-living, social clubs are like fraternities and sororities, bars are like... bars. But extra-curriculars and clubs, which many people cite as their favorite part of the college experience, don't have a real-world equivalent. Our options today are often single-player (reading, writing), one-off (Meetups, trip to the art museum), or those hobbies that everyone has and is embarrassed to give as their answer (travel, hanging out with friends).â
â Packy McCormick

Sur son blog personnel, celui-ci fait le rapprochement entre la nouvelle gĂ©nĂ©ration de clubs Ă©mergents (a.k.a. âIRL Social Clubsâ) et une industrie Ă lâaffĂ»t des prochaines tendances : le venture capital. Et si le cocktail peut sâavĂ©rer explosif (cf. WeWork x Softbank), jây vois davantage un signe de zeitgeist quâun simple effet de mode. Une chose est sĂ»re : rentables ou non, les clubs vont beaucoup plus loin que le seul concept de communautĂ© â qui nâest au fond quâune de leurs nombreuses fonctionnalitĂ©s.
Ce que je trouve encore plus fascinant que lâexistence mĂȘme de clubs comme The Grand, South Park Commons ou Not Boring, ce sont ces dynamiques qui poussent les individus Ă aller vers des inconnus en sortant des constructions sociales traditionnelles. Au-delĂ du signaling et des jeux de statuts qui en dĂ©coulent, les think tanks, collectifs artistiques et nouvelles mafias dâInternet sont de nouveaux Ă©cosystĂšmes hybrides vecteurs de dĂ©veloppement personnel.
Ătre conscient de lâexistence de ces clubs, et de lâexpĂ©rience que ceux-ci dĂ©livrent, est Ă mes yeux une grille de lecture essentielle pour analyser ses propres besoins et guider ses actions. Ă quoi bon rejoindre des communautĂ©s composĂ©s de centaine voire milliers de membres quand seulement une poignĂ©e de rencontres peuvent changer radicalement votre perception du monde qui vous entoure ? Pourquoi aller en permanence vers des gens qui nous ressemblent quand il y a tant Ă apprendre dans la diversitĂ© ? Entre rejoindre une communautĂ© en un clic et envisager dâadhĂ©rer Ă un club, il y a tout un monde. Encore une fois, tout est une question dâexpĂ©rience.
Les clubs ont ce charme dâorienter les individus dans des directions quâils nâavaient pas prĂ©vues. Si lâinconnu fait souvent peur, câest aussi une source de fantasmes, tantĂŽt inavouĂ©s tantĂŽt refoulĂ©s. Eyes Wide Shut anyone ? Ă une Ă©poque oĂč rĂšgnent les interrogations autour du âWhyâ (la fameuse quĂȘte de sens) et la commoditisation du âHowâ (merci Google !), le renouveau des clubs fait la part belle Ă la double question identitaire du âWhoâ, Ă savoir qui sommes-nous ? et avec qui voulons-nous avancer ?

Pour aller plus loinâŠ
La sĂ©rie incroyable dâarticles de Packy McCormick, fondateur de Not Boring
Le concept de Product-Zeitgeist Fit, par DâArcy Coolican (a16z)
Lâenjeu de lâinclusion dans lâExperience Economy (World Economic Forum)
Clubhouse : le club du futur est⊠une application podcast ? (Nathan Baschez)
â HAND⊠Stacking is Caring
Ici on passe du concept au concret, et de la thĂ©orie Ă lâoutil.

Rarement un lancement de produit ne mâavait autant enthousiasmĂ© que celui de YourStack. Dans la dixiĂšme Ă©dition de Plumes With Attitude, je prĂ©sentais le nouveau projet de Product Hunt comme âune combinaison entre voyeurisme et intelligence collective, le tout sous forme de rĂ©seau socialâ. Le principe de YourStack est fort simple : partager publiquement sa âstackâ (Ă savoir les plateformes, outils et produits de son quotidien) et Ă©changer avec les autres utilisateurs sur les habitudes de chacun. Quoique plutĂŽt sĂ©lectif sur le choix de ses membres au lancement (logique de club oblige), lâĂ©quipe a progressivement ouvert sa plateforme au-delĂ des amis de Product Hunt et habituels leaders dâopinion de la Silicon Valley.
Si je devais qualifier mon expĂ©rience en tant quâutilisateur sur YourStack, je la comparerais sans doute avec mon temps passĂ© dans un univers virtuel sous les feux des projecteurs en cette pĂ©riode de confinement : Animal Crossing. Comme sur lâĂźle peuplĂ©e de drĂŽles dâanimaux dans le jeu vidĂ©o, on peut vite se retrouver Ă errer sans but sur YourStack. En soi, les interactions sont trĂšs limitĂ©es une fois sa propre stack complĂ©tĂ©e. Mais lĂ oĂč la comparaison avec Animal Crossing est Ă mes yeux la plus valable, câest quâil y a une infinitĂ© de façons de sâapproprier YourStack, de faire de nouvelles dĂ©couvertes, et aussi de passer un bon moment. Et câest suffisamment rare sur Internet pour ĂȘtre soulignĂ©.
âYourStack is going to be about following your friends, people you like, or experts in certain areas. Itâs a network.â â Ryan Hoover
YourStack est un rĂ©seau social sans les publicitĂ©s ni la toxicitĂ© auxquels ces plateformes sont si souvent associĂ©es. Et quand bien mĂȘme câest un endroit idĂ©al pour le signaling et les jeux de statuts associĂ©s, lĂ nâest pas le cĆur du propos. Bien sĂ»r, certains ne pourront pas sâempĂȘcher de considĂ©rer la plateforme comme une mascarade de millionnaires qui fanfaronnent autour de clients e-mail Ă 30 dollars par mois ou dâeau de montagne en canette, ou de services de livraison de cafĂ© bio Ă domicile. Car quand on regarde plus loin, on peut se rendre compte que YourStack porte vĂ©ritablement sur ce quâon pourrait appeler le âback-endâ de lâindividu.
Et câest lĂ que ça devient intĂ©ressant. Car cela fait plus dâune dĂ©cennie que les rĂ©seaux sociaux sont concentrĂ©s sur notre âfront-endâ :
Facebook doit son ascension Ă la mise en avant de nos liens dâamitiĂ©s
Instagram est devenue la plateforme pour gérer notre image
LinkedIn est le portail de nos accomplissements professionnels
Tinder est un outil de mesure de notre propre désirabilité
Twitter est une chambre dâĂ©chos pour tester notre pouvoir dâinfluence
Leurs effets nĂ©fastes sont aujourdâhui connus de tous : accĂ©lĂ©ration du dĂ©veloppement de troubles anxieux et de maladies mentales, omniprĂ©sence du trolling et du harcĂšlement moral, alteration de notre rapport Ă la rĂ©alitĂ© (les fameuses filter bubbles), augmentation du nombre de suicides chez les jeunes, et je ne parle mĂȘme pas de la revente de donnĂ©es personnels ou de la cyber-criminalitĂ©.
Difficile de nier que ces plateformes sont parvenues malgrĂ© tout Ă faire de notre monde un rĂ©seau dâindividus interconnectĂ©s. Et pourtant, les jeunes gĂ©nĂ©rations qui nâont pas connu la vie sans Internet ont comme caractĂ©ristique de se sentir plus isolĂ©es et dĂ©boussolĂ©es que jamais auparavant. Bien sĂ»r, nos interactions sur ces plateformes ont pu aboutir Ă de belles dĂ©couvertes sur nous-mĂȘmes et crĂ©er des liens forts avec dâautres personnes. Ă condition bien sĂ»r de creuser en profondeur â oui, le âback-endâ â et non de se contenter de rester en surface, au niveau du âfront-endâ.
En ce sens, YourStack se rapproche beaucoup de Pinterest ou Tumblr : des rĂ©seaux de niche souvent dĂ©laissĂ©s par le grand public car incompris. Ces plateformes reprĂ©sentent Ă mes yeux une certaine vision dâInternet : un vaste univers regorgeant de richesses Ă dĂ©couvrir, que nous sommes libres dâexplorer par nos propres moyens. De nombreux aventuriers sont passĂ©s par lĂ et ont balisĂ© le terrain pour vous. Vous nâavez peut-ĂȘtre pas la carte mais vous avez le choix de votre Ă©quipement. Comme dans Animal Crossing, vous ĂȘtes libres dâen faire un village Ă votre image ou de laisser tous vos projets en jachĂšre. Quant Ă YourStack, on peut le voir comme la nouvelle cabane Ă outils du monde entier. Et comme dirait lâautre, ce nâest pas la stack qui compte mais ce que tu en fais.

Pour aller plus loinâŠ
The Next Big Thing Will Start Out Looking Like A Toy (Chris Dixon)
Why Taste Communities Are The Future Of Marketing (Ana Andjelic)
â€ïžÂ HEART⊠Zone interdite ?
Ici on fait la part belle Ă la pensĂ©e noble, celle qui vient du cĆur.

Justin Kan nâest pas nâimporte quel entrepreneur. Nous parlons dâun homme qui a vĂ©cu la plus grande partie de lâannĂ©e 2007 avec une webcam fixĂ©e Ă sa tĂȘte pour son service de streaming 24/7, Justin.tv. Ăa peut paraĂźtre stupide mais son projet a Ă©tĂ© le prĂ©curseur de sa start-up Twitch, revendue Ă Amazon pour un milliard de dollars en 2014. Il est par la suite devenu Partner au sein du mythique accĂ©lĂ©rateur californien Y Combinator, avant de fonder Atrium : sa trĂšs ambitieuse start-up LegalTech â hĂ©las dissoute en mars 2020. Autant dire que Justin Kan pĂšse assez lourd dans le game.
Il y a un dĂ©tail Ă savoir â qui nâen est pas un â quand on lit Justin Kan. Celui-ci est sorti diplĂŽmĂ© de Yale en 2005 avec deux spĂ©cialisations que je trouve tout sauf anecdotiques, Ă savoir la physique et philosophie. Sa formation est rĂ©vĂ©latrice de son obsession pour une question fondamentale : la gestion de sa propre Ă©nergie. Sa comparaison de la Zone de GĂ©nie et de la Zone dâExcellence est Ă mes yeux un vĂ©ritable prolongement thĂ©orique du concept de âFlowâ (qui est dâailleurs parfois qualifiĂ© de âZoneâ), que lâon retrouve en psychologie ainsi que⊠dans Wait But Why.

Les deux concepts de Zones utilisés par Justin Kan sont tirés du livre The Great CEO Within, écrit par son coach personnel Matt Mochary :
âZone of Excellence are the things that you are excellent at (ie- better than others), but donât love doing. This is the danger zone. Many people will want you to keep doing these things (as they gain significant value from you doing them), but this is the area that you should also look to move away from. This is the hard one!â
âZone of Genius are the things that you are uniquely good at in the world, and that you love to do (so much so, that time and space likely disappear when you do them). This is where you can add most value to the world and yourself. This is where you should be driving toward spending most, if not all, of your time.â
â Matt Mochary
Au-delĂ dâĂȘtre un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur lâentrepreneuriat, câest sur le volet dĂ©veloppement personnel que The Great CEO Within se distingue le plus Ă mes yeux, Ă©voquant des sujets comme la gratitude ou la santĂ© mentale. Justin Kan fait partie des adeptes de son exercice dâaudit dâĂ©nergie â que celui-ci a dâailleurs intĂ©grĂ© Ă la culture dâAtrium. Ce dernier consiste Ă prendre deux couleurs et scanner son agenda pour y distinguer deux types dâĂ©vĂ©nements :
Les tĂąches qui nous donnent de lâĂ©nergie â Zone de GĂ©nie
Les tĂąches qui drainent notre lâĂ©nergie â Zone dâExcellence
Ă partir de lĂ , lâobjectif est simple : Ă©liminer au maximum les tĂąches qui vous prennent plus quâelles ne vous apportent. Lâobjectif derriĂšre cet exercice est de faire en sorte que les moments les plus Ă©nergisants occupent la majeure partie de votre calendrier. Câest Ă mes yeux lâalliĂ© idĂ©al de lâIkigaĂŻ, mais aussi de la matrice dâEisenhower revisitĂ©e par Tim Urban dont nous avions parlĂ© dans la newsletter prĂ©cĂ©dente.

Mais lĂ oĂč je trouve Justin Kan le plus pertinent, câest dans son approche du compromis. Dans son interview avec Mathilde Collin, CEO de Front, celui-ci considĂšre que la recherche du bonheur ne doit pas Ă©clipser la quĂȘte intĂ©rieure de sens. Et câest prĂ©cisĂ©ment lĂ oĂč la sĂ©paration entre Zone de GĂ©nie et Zone dâExcellence me semble essentielle.
Car il y a indĂ©niablement un vĂ©ritable plaisir Ă concentrer son Ă©nergie sur ce que lâon maĂźtrise le mieux. Qui plus est, lâestime de soi qui en dĂ©coule se trouve Ă©galement renforcĂ©e par la reconnaissance et lâadmiration tĂ©moignĂ©es par notre entourage â professionnel comme personnel. Mais comme lâillustre lâIkigaĂŻ, le vĂ©ritable moteur de nos vies se trouve dans les intersections. Et le jour oĂč la Zone dâExcellence devient un vĂ©ritable frein Ă son propre dĂ©veloppement, câest quâil est temps dây renoncer. Quitte Ă repartir Ă zĂ©ro pour suivre votre bon gĂ©nie.
Choose your struggle
âA more interesting question, a question than most people never consider is, âWhat pain do you want in your life? What are you willing to struggle for?â Because that seems to be a greater determinant of how our lives turn out.â
â Mark Manson - The Subtle Art Of Not Giving A Fuck
Pour aller plus loinâŠ
The Great CEO Within : livre complet sur Google Doc et un excellent résumé
Zone Proximale de Développement, théorisée par Lev Vygotski
Your Passion Mission, par Venkatesh Rao dans la newsletter The Art Of Gig
How To Be Creative, par le studio Gapingvoid
đŠžââïž HERO⊠Brianne Kimmel
Ă chaque Ă©dition : un petit topo sur mes hĂ©ros dâun jour ou de toujours.

Il y a des gens qui ont ce vrai pouvoir de rĂ©ussir Ă faire bonne impression dĂšs le premier regard â ou sur Internet, dĂšs le premier tweet. Câest le cas de Brianne Kimmel, dirigeante du fonds dâinvestissement Work Like, qui a ce (venture đ) capital sympathie que jâai toujours beaucoup admirĂ©, sans que je puisse totalement me lâexpliquer.
Je suis rĂ©cemment tombĂ© sur un trĂšs bel article de sa plume qui est Ă lâintersection parfaite des trois sujets traitĂ©s dans cette Ă©dition. Femme brillante dans un monde dâhommes, celle-ci prend souvent position en faveur des outsiders, des crĂ©atifs et des parcours atypiques, que ce soit dans ses idĂ©es ou ses investissements.
Câest aussi une personne Ă suivre si vous vous intĂ©ressez de prĂšs au mouvement Ă©mergent de la passion economy. Elle a notamment dĂ©veloppĂ© une approche trĂšs personnelle du New American Dream, entre influence, crĂ©ativitĂ© et indĂ©pendance.

Be like Brianne.
đłïžÂ HOLEâŠ
Comme cette Ă©dition est dĂ©jĂ trĂšs dense en lectures, je finirai par une courte vidĂ©o. Et je peux vous dire que ça faisait longtemps que je nâĂ©tais pas tombĂ© sur un contenu aussi stupĂ©fiant.
DERNIĂRE CHOSEâŠ
Je suis impatient de savoir ce que vous avez pensé de cette nouvelle édition et suis preneur de tous retours. Vous avez juste à répondre à cet e-mail pour me partager votre avis ou commenter directement cette édition sur Substack.
Et si vous avez aimĂ©, nâhĂ©sitez pas Ă en parler autour de vous. Votre soutien est trĂšs important pour inscrire ce projet dâĂ©criture dans la durĂ©e. Faisons grandir le club ! đ
Prenez soin de vous, et bien sĂ»râŠ
May the words be with you,
Exquis ! Je ne m'attendais pas Ă dĂ©battre sur la conscience cosmique aujourd'hui đ