Tenir cette newsletter sur la durée m’évoque parfois le mythe de Sisyphe. Quand mes deux éditions mensuelles sont publiées, c’est comme si ma pierre était au sommet. Mais à peine le temps de m’en réjouir que j’ai de nouveau une montagne à gravir — et deux invités à trouver. Or, il y a des mois comme celui-ci où la pierre est plus lourde que d’habitude, plus difficile à pousser. Alors quel soulagement (de courte durée, certes) que de pouvoir dire que je m’en suis sorti !
Le châtiment de Sisyphe résonne aussi — et surtout — avec le thème de cette édition : le féminisme militant. Avec notre nouvelle invitée, on a parlé de ses hauts, mais surtout de ses bas. De cette pierre si douloureuse dans sa montée, et si écrasante dans sa descente. Notre conversation parle de déconstruction et de reconstruction, de santé mentale et de tabous. C’est à la fois un témoignage très intime et un discours qu’on n’entend pas assez, ce qui me rend d’autant plus heureux à l’idée de vous le partager.
Bonne lecture à vous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Fanny Vedreine
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées de véritables plumes “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Fanny Vedreine, autrice et fondatrice de la revue féministe Le String. Elle vient de publier son deuxième livre, Comment le féminisme va ruiner ta vie* (* pour mieux la reconstruire, promis) aux éditions Mango Society. Son témoignage très personnel aborde un sujet que j’avais envie de traiter depuis un certain temps : le burn-out militant.
Hello Fanny et merci d’avoir répondu à l’invitation ! J’aime beaucoup commencer mes interviews en revenant sur le choix des mots utilisés par mes invités. C’est pourquoi je voudrais parler avec toi du titre provocateur de ton nouveau livre, Comment le féminisme va ruiner ta vie. J’imagine que tu as bien conscience qu’il y a plusieurs niveaux de lectures et d’interprétations dans sa formulation, ce qui me fait penser que c’est un choix délibéré. Peux-tu m’en dire plus sur le cheminement de pensée qui t’a menée à cette décision ?
Pour la petite anecdote, c'est un titre pour lequel j’ai dû batailler avec ma maison d'édition. J’ai tout à fait conscience qu’il peut faire peur, mais ça a été une de mes conditions pour signer ce projet de livre. Car toute sa structure est basée sur celui-ci.
C’est une idée qui m’est venue en lisant Women Don’t Owe You Pretty, un livre de Florence Given qui m’a bouleversée. J’ai été marquée par cette phrase dans le premier chapitre, qui disait justement “feminism is going to ruin your life”. Suite à cette lecture, j’ai voulu rapprocher ce terme de ruine et le processus de déconstruction. Ma maison d’édition avait beau trouver le mot trop violent, je ne pouvais trouver meilleure métaphore pour décrire toutes ces choses en moi que la mort de mon père a pu détruire quand j’avais 22 ans.
À cette époque, le féminisme m'est apparu comme un kit de survie. Les écrits que j’ai pu lire sur le sujet m’ont aidée à faire table rase de mon passé et à reconstruire ma vie sur de nouvelles fondations. Dans le livre, je fais d’ailleurs tout un parallèle avec la maçonnerie. Mais effectivement, il y a aussi un certain plaisir associé à l’idée de jouer la carte de l’ambiguïté. Mon rêve, ce serait que des masculinistes achètent mon livre juste pour se prouver qu’ils avaient raison en disant que les féministes veulent leur peau (rires).
Du coup, je te propose d’entrer dans le vif du sujet. Ton livre est un témoignage personnel, ce qui me pousse à te demander : qu’est-ce que le féminisme a pu ruiner — puis reconstruire — à l’échelle de ta propre vie ?
Ma conscience féministe a commencé à se manifester au moment où je me suis mise à dire tout haut ce que je pensais tout bas. Et comme j’ai grandi dans une famille aux racines patriarcales bien ancrées, ça m’a fait entrer en conflit avec plusieurs de mes proches. Je ne parle plus depuis des années à l’un de mes frères aînés, qui me considérait dans une crise d’adolescence à retardement pour la seule raison que je n’étais plus de son côté. Cet éloignement tantôt radical tantôt violent avec des personnes qui ont compté dans ma vie est vraiment ce qui aura été le plus douloureux.
Et ça va de pair avec une profonde culpabilité. Car tu as beau avoir mis le doigt sur des réalités et discriminations dont tu n’avais pas forcément conscience auparavant, tu te demandes quand même si ce n’est pas toi qui es devenue folle ou égoïste. Donc oui, le féminisme a brisé ma famille — et des amitiés aussi. Mais il faut garder en tête que tu souffres aussi quand tu te retrouves sous l’emprise de certaines personnes dans ta vie. Sauf que quand tu trouves le courage de t’en affranchir, tu passes par cette phase où tu as peur de te retrouver seule. Cela va te faire culpabiliser et remettre en question tes convictions. Et puis, le temps finit par faire son travail : tu apprends à vivre sans eux et fais de nouvelles rencontres avec des personnes qui te rendent heureuse en étant celle que tu es vraiment.
Tu évoques la naissance de ta conscience féministe, qui s’est transformée avec le temps en féminisme militant. Peux-tu m’en dire plus sur les différentes étapes de ton engagement ?
J’ai pris la voie du militantisme en créant Le String, une revue entre féminisme, musique et écologie. J'ai commencé à travailler dessus en 2018 et le premier numéro est sorti un an plus tard. Avant ça, je lisais beaucoup sur le sujet et en parlais essentiellement dans la sphère privée. À cette époque, je travaillais à Paris dans la restauration avec un de mes frères — qui n’est pas le même que celui dont je parlais plus tôt. C’était son bar et ça faisait quatre ans que je bossais pour lui. C’était une époque de ma vie où j’étais très malheureuse et cette autre forme d’emprise familiale n’y était pas pour rien.
Et puis un jour, alors que j’avais redouté ce moment pendant des années, j’ai trouvé la force de démissionner. Ça a été un immense soulagement et j’ai quitté Paris dans la foulée. Je pouvais enfin me consacrer à ce qui m'intéressait vraiment et me faisait du bien en me lançant sur mon projet de revue. J’ai beaucoup écrit sur des sujets comme le féminisme, le rock ou encore la sexualité positive. C’est à partir de ce moment que je considère être entrée dans une démarche plus militante.
Justement, ton livre couvre un sujet à mes yeux très important dont on parle de plus en plus en ce moment : le burn-out militant. Pourrais-tu définir ce terme avec tes propres mots et expliquer comment celui-ci peut se manifester ?
C’est un phénomène qui a pris plus d’ampleur au moment du premier confinement, alors qu’on passait beaucoup de temps en ligne et que la situation nous a beaucoup fragilisés émotionnellement et mentalement. Et quand tu es féministe militante, les réseaux sociaux ont un effet à double tranchant.
D’une part, tu reçois un nombre impressionnant de témoignages bouleversants de femmes, dont certaines se confient à toi sur leur viol. Et de l’autre, c’est bien sûr des insultes, des menaces, du cyberharcèlement. Tu deviens un réceptacle à toutes sortes d’émotions humaines : la tristesse, la peur, la colère, la haine, la détresse… C’est ce qui a poussé des féministes militantes comme Anaïs Bourdet de Paye ta Shnek à arrêter leur activité publique.
Là encore, c’est un trop-plein d’émotions qui te fait culpabiliser. Déjà, parce que tu te dis que tu n’es qu’une petite blanche bourgeoise qui a la belle vie à côté du cauchemar que peuvent vivre d’autres femmes. Et puis au fond, tu as souvent l’impression que ton militantisme à deux balles il ne sert à rien. Tout ça pour dire que ta santé mentale en prend un coup. Cette réalité du militantisme m’a fait beaucoup de mal sur le volet psychologique, jusqu’à aller voir des psys et devoir prendre des médicaments.
Mais il y a un livre qui m’a beaucoup aidé : Joie Militante, par Carla Bergman et Nick Montgomery. C’est un texte très philosophique qui te donne du baume au cœur par rapport au militantisme. Et il y en a besoin, parce que les batailles sont constantes — et les défaites aussi. Même quand tu décroches une victoire, tu n’es jamais à l’abri d’un politique qui va mettre des bâtons dans les roues à telle minorité par une nouvelle loi. Ou de prendre des torrents de haine sur les réseaux sociaux comme dans la rue.
Alors il faut arrêter de glamouriser le féminisme militant en s’imaginant Beyoncé. Car en réalité, ce n’est pas une étiquette facile à porter. Et surtout, c’est des claques dans la gueule en permanence. Tous ces éléments réunis font que tu peux facilement aller jusqu’au burn-out.
Il y a un article qui m’a beaucoup fait réfléchir récemment. Celui-ci évoque une majorité silencieuse dont on ne parle pas assez : il s’agit du fait que trois quarts des gens [aux États-Unis dans l’article] ne tweetent jamais. Cela revient à dire que la radicalité du contenu publié sur Twitter provient d’une minorité de voix — pour le meilleur et souvent pour le pire. D’un côté, j’imagine que ça peut te faire relativiser sur la haine que tu peux recevoir. Mais de l’autre, ça en dit long sur le poids de cette minorité sur la polarisation des débats. Pour en revenir au militantisme, je me demandais : qu’est-ce que tu aurais eu le plus besoin de savoir avant de t’engager dans cette direction ?
C’est une question que je me suis posée pendant l’écriture du livre. Et je pense que ce qui m’aurait beaucoup aidé, pas seulement dans le militantisme mais dans ma vie, c’est tout simplement d’apprendre à dire non. J’ai longtemps fait partie de celles et ceux qui n’osent pas faire — et même ne savent pas faire. Mais quand tu appliques ça à chaque moment d’une journée, la différence est juste énorme en termes de santé mentale et d’énergie. Et tu imagines bien que ce sont deux ressources très précieuses dans le militantisme.
Dans le livre, je reviens sur le poids de mon éducation patriarcale et notamment sur cette idée qu’une femme ne doit jamais dire non à un homme. C’est d’ailleurs un problème qui a ruiné ma vie sexuelle. Et ce n’est pas pour rien que je réutilise ce mot. Car sur ce sujet, le propos de mon livre est de montrer comment le féminisme a ruiné ma vie sexuelle patriarcale — ce qui est une excellente nouvelle en soi. Et cela passe principalement par le fait d’apprendre à dire non.
Aujourd’hui, on entend de plus en plus parler de ça grâce au sujet du consentement. Mais pour moi, c’est une logique qui doit s’appliquer à tous les domaines de notre vie : famille, travail, culture, relations sociales, etc. Toute cette prise de conscience autour du consentement, c’est très important. Mais il ne faut pas oublier d’élargir le spectre à tout le reste.
Oui, ça me semble essentiel. Et quand on y réfléchit, la traduction du burn-out c’est l’épuisement. Si celui-ci vient souvent d’un environnement extérieur, j’ai le sentiment que d’autres facteurs peuvent aussi être plus personnels, plus intérieurs. Déjà, je pense qu’il y a énormément d’attentes associées à son engagement militant, que ce soit en termes d'impact mais aussi d’accomplissement. Ça me semble d’autant plus vrai quand on a un travail qui ne remplit aucune de ces deux fonctions. Il y a aussi une dimension identitaire et communautaire qui vient répondre à des besoins d’affirmation et d’appartenance — même si ce n’est pas le but premier de son engagement. Enfin, ça me semble utile de rappeler que le burn-out est une maladie professionnelle. Ça me laisse penser qu’il y a peut-être aussi une certaine recherche de performance appliquée à ses activités militantes. Sans parler du fait qu’il y a aussi sa vie personnelle à gérer à côté. J’aimerais donc avoir ton avis sur la question : penses-tu que le burn-out militant peut être la conséquence de trop d’attentes réunies autour de son engagement ?
Je suis d’accord avec toi : le burn-out militant vient aussi de l'intensité que l'on donne au militantisme dans sa vie. J’ai notamment l’exemple d’une amie qui s’est impliquée jour et nuit dans la campagne de Mélenchon en 2017. Elle ne voyait plus du tout ses proches et sa vie ne tournait plus qu’autour de ça. Forcément, ça a été une énorme désillusion quand il n’est pas passé au second tour.
Elle a complètement mis sa vie de côté, et pour quel résultat ? Au final, elle l’a payé par un burn-out qui l’a éloignée du militantisme politique pendant des années. Il y a donc bien un problème d’intensité et un réel enjeu autour du fait de se canaliser, de se préserver. Mais ça au début, tu ne le sais pas forcément.
Vivre le militantisme à fond, c’est mettre sa vie dans un état d’insécurité voire de danger permanent. C’est d’autant plus risqué quand ton engagement te pousse dans une situation d’isolement. Tu te sens seule contre tous, seule contre tout. Et comme peu de personnes vont te dire de tempérer ton engagement ou même ta colère, c’est à toi de faire ce travail sur toi-même.
De mon côté, j’ai dû apprendre à me taire face à certaines remarques dans mon entourage. Car au fond, à quoi bon vouloir changer un homme de soixante ans qui a passé toute sa vie à considérer les femmes comme inférieures à lui ? J’ai essayé pendant des années, mais au bout d’un moment j’ai dû jeter l’éponge. J’ai pas les reins pour ça. D’ailleurs, je trouve que c’est une expression qui résume bien le fait que tout le combat ne peut pas reposer que sur toi — même si c’est très difficile dans les moments où tu dois renoncer.
Je trouve qu’il y a aussi un paradoxe dans le fait que d’autres militants peuvent te pousser à être toujours plus présent, toujours plus radical, ou à l’inverse te reprocher de ne pas intervenir sur tel sujet ou d’avoir perdu la flamme. Pourtant, je pense que tu n’as pas le choix si tu veux tenir sur la durée. Tu dois choisir tes batailles et parfois aussi, être plus modérée pour le bien de ta santé mentale. Car en tant qu’individu, tu as toutes les raisons de penser que le système est contre toi quand tes ennemis te harcèlent, quand tes alliés te poussent à donner toujours plus, quand les institutions ne bougent pas d’un iota…
Encore une fois, d’où l’importance d’apprendre à dire non. Pour moi, le grand tabou du féminisme, ce sont toutes ces filles qui finissent en hôpital psychiatrique ou sous antidépresseurs parce qu’elles explosent en plein vol. Entre ton rapport aux autres, ton rapport à toi-même, ton rapport à la cause ou encore ton rapport à ton passé, c’est très compliqué. C’est pour ça que je fais l’inventaire de tous les domaines concernés dans les dix chapitres de mon livre. Pour moi, c’est essentiel d’être au courant de tout ça.
C’est un discours qui n’est selon moi pas assez mis en avant dans le féminisme actuel. On parle beaucoup d’empowerment, de body positivisme… Je trouve que l’image de la femme forte est beaucoup trop relayée aujourd’hui. Et ça se fait au détriment du fait qu’en tant qu’êtres humains, on a des émotions, une santé mentale à préserver, mais aussi un besoin de légèreté.
Je pense à toutes ces filles de quinze ans qui répondent à leur père au nom de leurs convictions féministes et qui se prennent une baffe dans la gueule en retour. Pour moi, la solution c’est pas de leur dire qu’il faut qu’elles deviennent des femmes fortes. Tu ne peux pas répondre à toutes ces épreuves par du positivisme. Après, je ne dirais pas que mon livre est du féminisme “négatif” pour autant. Je pense juste qu’il y a un énorme tabou autour de cette question de santé mentale, et qu’il faut le lever.
Ce n’est pas la première fois — et probablement pas la dernière — qu’on parle de tabou dans cette newsletter. Et je te propose de conclure là-dessus. En tout cas, un grand merci à toi Fanny pour ce témoignage que j’ai trouvé très percutant. Que ce soit sur la question du féminisme, du militantisme ou de la santé mentale, je trouve que c’est une conversation qui donne énormément à réfléchir. Je suis très heureux de t’avoir reçue dans la newsletter et te dis à bientôt.
5 initiatives militantes sélectionnées par Fanny :
Nous Toutes (06) : « Chauvinisme oblige, mais surtout parce qu’il est important de savoir qu’à Nice, des initiatives superbes sont lancées par les personnes de l’antenne locale, mais aussi par son book club féministe. »
Prenons la Une : « Il s’agit là de rassembler les femmes journalistes françaises, pour une meilleure représentation de leur travail. Une asso essentielle quand on constate les chiffres des inégalités de salaire et de visibilité au sein des médias français. »
Gyn&Co : « Un blog qui répertorie toutes les personnes féministes dans le domaine des soins gynéco-obstrétriques pour aider les femmes et personnes à vulves à bien sélectionner leur médecin. Ça me semble d’ailleurs important de rappeler que les discriminations, violences et humiliations sont plus que fréquentes lors de ces rendez-vous médicaux. »
Dis Bonjour Sale Pute : « Emanouela Todorova réalise chaque jour un travail extraordinaire pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes. Recherches, témoignages, cagnottes, explications : tout y est. »
Info-endométriose : « Une association qui fait un travail extraordinaire pour donner (enfin !) de la visibilité à une maladie qui touche pourtant une femme sur dix en France. »
🔮 GRAND BAZAR… Dans le radar
Au programme : ni Twitter, ni Elon Musk.
Changement d’adresse : Check Your Pulse, par Sari Azout [cf. PWA #35], a longtemps été ma newsletter préférée. Alors forcément, j’ai eu un petit pincement au cœur en apprenant en début de mois qu’elle s’arrêtait. La bonne nouvelle, c’est que son travail de curation exceptionnel est de retour dans la publication hebdo de Startupy — dont les trois premières éditions m’ont plus que convaincu. Pour s'inscrire, c’est par ici !
OK Computer : En parlant de newsletter, Anna Gát, fondatrice d’Interintellect (et ses salons en ligne de très haut vol), vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle publication, Inter-era. Et quelle annonce ! Probablement le texte le plus poignant que j’ai pu lire cette année — bien qu’il me manque de nombreuses références pour pouvoir pleinement l’apprécier.
En Thérapie : Je m’y suis enfin mis ! C’est pas trop tôt, vous me direz. Il n’est surtout jamais trop tard pour démarrer cette superbe série [en accès libre sur Arte] sur un psychanalyste et ses patients dans les semaines qui ont suivi les attentats du Bataclan. Et si le pitch vous déprime par avance (ce qui a été mon cas pendant longtemps), essayez de lui donner une chance. Car vous risquez surtout de devenir accros à un chef-d’œuvre d’intelligence.
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
L’AFP cherche un(e) journaliste francophone à Montréal.
Made.com recrute un(e) Copywriter Junior.
Snap recherche un(e) Content Specialist Senior.
Jexplore cherche un(e) Responsable Pédagogique.
YouLoveWords recrute un(e) Content Strategist.
Spintank recherche un(e) Consultant(e) Édito Senior.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com
Matthieu a écrit un article sur la marchandisation du temps.
Sophie a été reçue en interview pour parler de son changement de vie.
Valentin s’est fait interviewer par Romy sur le pouvoir de l’écriture.
Margaux organise des séjours de coliving engagé dans les Landes.
Eliot a créé un guide de stratégies marketing adaptées à Web3.
Myriam a publié un article sur le rapport des femmes au célibat.
Thibaut recommande 5 randos en Europe accessibles en train
Camille a témoigné dans 20 Minutes sur la dermatillomanie.
DERNIÈRE CHOSE…
Tout en haut du podium de mes dernières tâches avant de publier la newsletter, il y a la fameuse actu des lecteurs. Si vous voulez m’aider sur ce volet plutôt que de laisser les algos décider, alors prenez le réflexe de me partager vos écrits et autres projets : benjamin.perrin.pro[a]gmail.com 😉
May the words be with you,
Benjamin
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