Ce devait être une édition politique, celle de l’entre-deux tours. Le hasard du calendrier en a décidé autrement. Car après de nombreux détours, cette première newsletter d’avril prend finalement une tout autre route : celle de l’imaginaire.
Et si ce mois d’élections aura pour beaucoup d’entre nous été marqué par la désillusion, c’est aussi un moment propice à l’anticipation. Un moment qui nous invite à penser, agir et s’organiser autrement pour mieux vivre demain.
Avec notre nouvel invité, il sera question de débrouille et de fictions, d’idées et d’objets, de solitude et de collectif, d’intentions et d’interprétations. Car oui, aujourd’hui on troque la politique contre la littérature.
En vous souhaitant une bonne lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Saïd
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées de véritables plumes “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Saïd : un auteur prolifique qui écrit, édite et fabrique lui-même ses propres livres. Il parle également de ses passions pour l’écriture et la science-fiction en podcast, que ce soit en solo ou au sein du collectif Mana & Plasma.
Hello Saïd et merci d’avoir répondu à l’invitation ! Je voudrais commencer notre interview en revenant sur un de tes tweets récents. Celui-ci disait : “Toute personne écrivant des livres devrait, au moins une fois dans sa vie, même pour elle-même, même pour quelques pages seulement, en créer un de ses mains”. Comme tu t’y es mis il y a quelques années, je me demandais : qu’est-ce qui t’a amené à fabriquer tes propres livres ?
Il y a deux raisons à cela. La première, c'est que je m’intéressais déjà pas mal à la sérigraphie. C’est une technique d'impression qui consiste à faire passer de l'encre à travers une toile à l’aide d’un pochoir chimique. Tu peux par exemple faire des t-shirts et des affiches avec ça. Comme ça m’attirait, j'ai commencé à me renseigner, puis à acheter du matériel et à prendre des cours. J’avais donc déjà un pied dans l’impression.
L’autre raison, c’est que j'avais un certain nombre de nouvelles publiées en ligne. Au bout d’un moment, je me suis demandé comment passer de l’e-book au format papier. Mais quand j’ai commencé à chercher des prestataires, je n'ai rien trouvé qui me convenait vraiment. Je n’avais pas envie de créer un objet papier pour le niveau de qualité, le prix et les conditions qu’on me proposait. C’est à ce moment que je me suis dit : et si je le faisais moi-même ?
La première fois que j’ai essayé, c’était avec une reliure copte. Cela consiste en quelques cahiers, avec deux plats de couverture mais pas de dos. J'avais aussi réalisé la couverture en sérigraphie. J’étais très satisfait du résultat, que je trouvais plutôt joli. Et surtout, j’avais fabriqué mon tout premier livre de mes propres mains.
Génial ! À côté de ça, tu fais plein d’autres choses par toi-même : tu publies en auto-édition, tu mets tes textes en licences libres, tu touches aussi un peu à l’illustration. D’où te vient cette approche artisanale — presque punk — de la création littéraire ?
Le point de départ, c’est quand je me suis tourné vers l’auto-édition. J’ai eu envie de jouer cette carte jusqu’au bout, et donc d’aller dans des directions que je n’aurais pas pu prendre autrement. Proposer mes textes gratuitement et en licence libre, publier très fréquemment, ou encore réduire l’espace entre l’écriture d’un texte et sa mise à disposition au public : tout cela aurait été impossible en maison d’édition.
Et puis, à quoi bon m’auto-éditer si c’est pour imiter les codes du milieu éditorial ? Je serais forcément perdant à essayer de faire la même chose en moins bien, surtout si ça me coûte plus cher et me prend plus de temps. D’où l’intérêt de chercher à faire les choses autrement.
Alors de fil en aiguille (c’est le cas de le dire !), j'ai commencé à m'intéresser à l'objet-livre et à chercher à amener mes projets dans des directions plus inattendues. J’ai commencé à développer des compétences nouvelles et à adopter une approche très graphique, très matérielle. Si bien que je me suis parfois posé la question de ce qui était le plus important pour moi dans mon rapport à la création : les histoires que je raconte ou l’objet-livre en lui-même ?
Ce n’est pas pour autant que je rejette le milieu éditorial traditionnel. Mais si demain j’entre en contact avec une maison d'édition, je n’aurai pas du tout la même optique qu'il y a cinq ans. J’aurai besoin d’avoir un projet bien défini en tête, et de faire équipe avec quelqu’un qui m'aide à amener ma création là où je n’aurais pas pu aller tout seul. Ce serait donc un paradigme très différent de ce que j’aurais pu imaginer auparavant.
Aujourd’hui, tu vis de tes créations ou tu as un travail à côté ?
Si je voulais en vivre, ce serait très difficile de compter uniquement sur mes écrits — et encore moins de la création de livres à la main. Si je m'arrêtais aux coûts matériels, je pourrais dire que c'est une activité rentable. Mais si je compte mes heures, alors non ça ne l’est pas. Donc j’ai bien un travail à côté. Ne pas avoir d’objectif de rentabilité a toutefois ses avantages. Ça me libère artistiquement d'un certain nombre de choses. Je peux expérimenter sur le format, sur la fréquence, et évidemment sur les techniques d'impression.
Cette année, j’ai publié L’Humain Outresolaire : un livre de 52 pages et une série d’affiches imprimées en risographie. Ce n'est donc ni un roman, ni un recueil de nouvelles. Même s'il y a un fil conducteur, ce n’est pas un livre composé d’histoires. Ça aurait été compliqué de mener à bien ce projet avec une maison d'édition, dans le sens où ces caractéristiques le rendent difficilement éditable — et encore moins rentable. Mais je me suis bien amusé à le faire de mon côté. J’ai même eu la bonne surprise de le voir rencontrer son petit succès.
Tu valorises l’importance de publier fréquemment, ce qui m’évoque ton projet Horizons Parallèles. Tu t’es mis au défi d’écrire une nouvelle par semaine pendant un an, pour un total de 52 récits publiés. C’est une sacrée prouesse qui force l’admiration. Et si on sacralise souvent le roman comme format littéraire dominant, écrire des nouvelles est un exercice qui apporte son lot de contraintes et d’exigences. De ton côté, pourquoi avoir choisi ce format en particulier ?
La nouvelle est avant tout un type de récit que j'aime beaucoup. C’est un format minimaliste qui a quelque chose de magistral. Ça en dit beaucoup des qualités littéraires d’un auteur, qui se retrouve contraint par la longueur pour créer un univers, mettre ses lecteurs sur une piste et résoudre rapidement une situation. J’ai énormément d’admiration pour les nouvelles de Philip K. Dick, qui a un sens de la chute inimitable. Il a d’ailleurs été une source d’inspiration majeure pour mes écrits.
Reste que le roman a une influence colossale sur le monde de l’édition. Si bien que les nouvelles sont souvent agrégées en recueil pour arriver à un format équivalent en tant qu’objet. Personnellement, j’aime écrire des textes courts pour pouvoir développer mes idées et construire des histoires sans que ça me prenne des mois — voire des années — pour arriver à un résultat. C'est aussi un type de récit pour lequel j’ai une affection particulière, dans le sens où j'ai commencé à en écrire assez tôt dans ma vie.
Au-delà des contraintes inhérentes au format de la nouvelle, l’autre enjeu majeur que je vois pour Horizons Parallèles, c’est tout ce travail d’idéation en continu pour pouvoir tenir sur la durée. Car publier une cinquantaine de nouvelles d’anticipation implique de trouver autant d’idées, de concepts et d’univers à développer. Comment t'y es-tu pris pour trouver toutes ces histoires à une telle fréquence ?
Mon enjeu principal, c’était de générer les trois ingrédients d’une nouvelle : le contexte, l’intrigue et la chute. J’ai donc cherché à isoler ces trois éléments pour chaque idée avant de passer à la phase d’écriture. J’ai par exemple voulu écrire une nouvelle qui avait pour contexte l’existence de rêves sponsorisés. Ça a donc été mon point de départ. J’en suis arrivé à l’idée que quinze ans après leur invention, on découvre que cela provoque des pertes de mémoire chez les êtres humains. Et donc les entreprises se retrouvent contraintes d’arrêter de sponsoriser les rêves. À partir de là, j’ai réfléchi à une intrigue autour d’un couple qui va se remettre à rêver normalement pour la première fois. Quant à la chute, je l’aime beaucoup mais je ne vais pas la révéler ici. Ce que je peux dire en revanche, c’est que la nouvelle s’appelle La Fin du Rêve et est disponible en accès libre sur mon site.
C’est aussi le thème d’un épisode du podcast Aliens & les Garçons [cf. PWA #32] sur lequel chacun d’entre eux avait écrit une chronique.
En fait, c'est moi qui leur avais proposé ce sujet (rires). Ceci dit, je ne savais pas à l’époque qu’ils travaillaient dans la pub. C’était donc une coïncidence qui rendait l’exercice d’autant plus intéressant.
Pour en revenir à Horizons Parallèles, générer des idées revenait à résoudre des puzzles à trois pièces, dont chacune représentait un ingrédient de la nouvelle. Quand j'ai démarré le projet d’écrire une nouvelle par semaine en un an, j’avais une douzaine d’idées prêtes à être développées. Tout l’enjeu était donc de réussir à garder cette avance pour pouvoir me concentrer sur l’écriture tout en recherchant de nouveaux ingrédients à côté.
Reste qu’à un moment donné, ma liste d’idées a fini par s’épuiser. Donc j’ai dû redonner plus de place à l’idéation. Je me suis beaucoup inspiré de recherches relayées dans des revues de vulgarisation scientifique. Ça ne m’a pas toujours aidé dans la mesure où certaines vont déjà assez loin dans l’extrapolation — et représentent donc moins de défi sur le volet invention.
Ce que je préfère, ce sont ces petits faits divers de quelques lignes qui laissent vraiment la place à l’imagination. Et puis, je me suis surpris moi-même en voyant à quelle vitesse mon cerveau pouvait s’habituer à faire ce travail instinctivement. La dernière semaine de mon défi a été assez agitée, puisqu’il me restait deux nouvelles à écrire pour arriver au bout du défi. Mais grâce à la méthode des ingrédients et à cette habitude prise depuis un an, je m’en suis sorti.
En tout cas merci, car c’est une technique qui est plus que jamais la bienvenue dans une newsletter sur l’écriture. Ça devrait inspirer un certain nombre de lecteurs qui ont des projets littéraires ou cherchent à se lancer.
C’est vraiment une question de rythme — qu’on finit par prendre. Avant de démarrer, jamais je n’aurais imaginé réussir à écrire une nouvelle par semaine sur toute une année. Quoi qu’il m’arrive par la suite, Horizons Parallèles restera pendant longtemps le projet le plus ambitieux que je me suis jamais donné.
Aller dans le registre de l’anticipation nécessite aussi de faire un certain nombre de prédictions sur le monde qui nous entoure. As-tu eu des exemples de concepts ou idées qui se sont avérées plutôt justes ou en passe de se vérifier ?
Le meilleur exemple auquel ta question me fait penser ne s’est pas vérifié dans la réalité, mais justement dans la fiction. Ça remonte à un projet de roman écrit entre 2008 et 2009 qui s’appelait Post-Mortem, Inc. L’histoire parlait d’une entreprise qui propose de “ramener à la vie” des personnes décédées à partir de robots conversationnels basés sur des données collectées à travers les réseaux sociaux.
Quelques années plus tard, c’est un concept qui s’est retrouvé au cœur d’un épisode [Be Right Back] de la série Black Mirror. Donc même si j’étais jeune et que mon texte était sans doute très mal écrit, j’ai quand même eu une certaine satisfaction d’avoir vu une idée similaire développée dans une œuvre d’anticipation aussi renommée.
Tes écrits ont aussi pour particularité d’être publiés sous licence libre (Art Libre / CC BY-SA). Pourquoi ce choix ?
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, ça fait un certain nombre d’années que j’utilise des logiciels libres — et donc pas forcément les standards de l’industrie — dans ma vie de tous les jours. Comme je suis sensible à cette philosophie, j’ai eu envie de rendre la pareille en mettant à disposition mes récits. C’est donc le moyen que j’ai trouvé de contribuer à ce mouvement à ma façon.
C’est aussi un choix que j’ai fait pour me distinguer dans mon approche de l’écriture. Quand j’ai commencé, personne ne me connaissait. Et j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté pour que mes textes circulent à plus grande échelle. D’où cette idée de proposer mes récits gratuitement en e-book. Ça me semblait plus judicieux d’encourager le partage de mes textes que de le restreindre avec des options payantes.
Enfin, le registre de la science-fiction est particulièrement propice à l’adaptation libre, à la reprise de thématiques et références qui se font écho d’une œuvre à l’autre. Et je ne parle même pas des fan-fictions, qui viennent elles aussi enrichir un univers par de nouveaux récits.
Je trouve ça génial de se dire que des œuvres peuvent vivre en dehors du cadre qu'on a créé soi-même. Et si mes histoires, concepts ou univers développés dans mes récits résonnent particulièrement chez certains lecteurs, alors j’ai envie de leur montrer qu’ils sont libres de les réutiliser dans leurs écrits.
As-tu eu des surprises à ce niveau ?
On m’avait contacté pour traduire certaines de mes nouvelles en anglais, mais aussi dans une langue construite qui s’appelle le toki pona. J’ai aussi joué le jeu dans l’autre sens en écrivant une histoire qui reprenait l’univers des Chroniques de la Terre Gelée, publiées sous licence libre par Tristan Lohengrin et François Téjipé, qui sont des auteurs de fictions audios exceptionnelles.
C’est une approche que j’ai également adoptée pour L’Humain Outresolaire. Les affiches que j’ai créées pour le projet détournaient des illustrations futuristes qui sont maintenant dans le domaine public. Elles avaient été créées par le passé pour des événements comme des conventions de biologie dans les années 70. Et j’ai beaucoup aimé travailler sur du matériel libre pour lui donner un sens nouveau.
J’ai vu que tu étais également actif au sein du collectif Mana & Plasma, qui publie notamment un podcast entre science-fiction et fantasy. Et comme l’écriture est une activité plutôt solitaire, j’aurais aimé que tu m’en dises plus sur ce que ce projet t’a apporté à la fois personnellement et dans tes écrits ?
Rejoindre Mana & Plasma a eu un impact radical sur mon activité. Il y a une grande variété de profils parmi les contributeurs, avec des personnes dans la vidéo, la musique, le gaming ou encore la littérature. Et tout ce petit monde s’entend super bien ! Ça m’a beaucoup ouvert aux autres, là où j’avais auparavant une pratique de l’écriture très à l’écart du monde. Grâce au podcast, j’ai rencontré d’autres créateurs comme Lloyd Chéry de C’est plus que de la SF ou encore Aliens & les Garçons. Ça m'a également permis d’élargir mon cercle de lecteurs. Certaines personnes m’ont même commandé des livres après m’avoir découvert dans Mana & Plasma.
M’impliquer dans le podcast a aussi eu le mérite de me remettre à la lecture — que j'avais tristement abandonné ces dernières années. Enfin, j’ai maintenant la chance de participer à des salons littéraires comme le festival Les Intergalactiques (Lyon), auquel j’interviens avec d’autres membres ce week-end pour parler des œuvres cultes. Donc ça aura vraiment eu des effets bénéfiques sur toute la ligne.
Génial tout ça ! Je voulais finir notre interview par une question sur ton rapport à l’imaginaire. J'ai l'impression qu'il y a plusieurs postures possibles sur le sujet. Pour certaines personnes, j’imagine que l’imaginaire peut constituer une sorte de refuge face à la réalité du monde extérieur. D’autres peuvent avoir une approche plus politique du sujet, avec une volonté d’interpeller, d’alerter, voire de chercher à transformer la société par leurs idées. Où penses-tu te situer au milieu de tout ça ?
J'ai toujours écrit avant tout pour le plaisir, avec une démarche tournée vers l’esthétique et la création d'objets littéraires. Mon idée, c’est plutôt de véhiculer des émotions et des expériences de lecture que de diffuser des messages politiques. Je n'ai pas envie de m'inscrire dans une sorte de prévention ou de morale vis-à-vis du présent ou de l'avenir. Après il est tout à fait possible que certains de mes écrits reflètent des convictions politiques, mais ce n’est pas une démarche intentionnelle.
Ce qui va davantage m’intéresser, c’est plutôt d’amener les personnages de mes récits à résoudre un conflit moral qui leur est propre. Pour le reste, libre à chacun d’interpréter mes textes dans un sens ou dans l’autre. Mais je pense qu’il ne faut pas oublier que l’écriture et la lecture sont des plaisirs en tant que tels.
Et je me permets d’ajouter que ce sont des plaisirs accessibles. Je le dis souvent et ça me semble important. En tout cas, cette conversation aussi était un plaisir. Alors un grand merci à toi ! Je suis heureux de t’avoir reçu en interview et je te dis à bientôt.
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Algouverner (à lire / à écouter) : « Le politicien parfait existe : il travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, ne coûte rien, est impassible et incorruptible. Il connaît tous les chiffres avec exactitude et a un accès permanent à l’information. Le politicien parfait est une machine, et elle est candidate aux prochaines élections. »
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