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On dit souvent qu’écrire, c’est parler de soi. Ce qui tombe plutôt bien, puisque certaines personnes adorent ça — parfois au point de devenir elles-mêmes leur sujet préféré. Et puis, il y a celles qui écrivent sur les autres. C’est plutôt cette catégorie de plumes qui a tendance à m’intéresser.
Notre nouvel invité en est l’illustration parfaite. En 2020, celui-ci a écrit la biographie de l’un des artistes les plus importants de sa génération. C’est un format encore jamais exploré dans la newsletter et dont la méthodologie force l’admiration. Élimination des biais, importance du terrain, respect de son sujet : tout y est.
L’autre bonne nouvelle, c’est qu’après une première édition sur ce thème l’an dernier, la musique est de retour dans Plumes With Attitude. Et on s’envole cette fois-ci pour Compton : une ville qui a inspiré plusieurs générations de rappeurs, mais aussi… le nom de cette newsletter !
En vous souhaitant une bonne lecture,
Benjamin
Plumes With Attitude est une newsletter sur l’écriture sous toutes ses formes. Si vous avez envie de suivre cette publication, abonnez-vous pour recevoir les prochaines éditions.
🎙 INTERVIEW… Nicolas Rogès
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Nicolas Rogès, journaliste musical et auteur de deux livres Move On Up : la Soul en 100 disques et Kendrick Lamar : de Compton à la Maison-Blanche aux éditions Le Mot et Le Reste. De l’approche biographique à la critique artistique, en passant par le reportage sur le terrain, notre conversation ouvre la porte à de nombreuses formes d’écriture, ici appliquées à un sujet qui me tient à cœur : la musique.
Hello Nicolas et merci d’avoir accepté l’invitation ! Cette interview va être assez originale puisqu’on va évidemment parler de toi, mais aussi d’un autre homme sur lequel tu as écrit. Car l’an dernier, tu as publié la première biographie francophone du rappeur Kendrick Lamar. Et comme tout le monde ne le connaît pas forcément, je te propose de présenter le personnage et de nous dire pourquoi c’est selon toi un artiste majeur dans le paysage musical contemporain.
Alors pour commencer, c'est un artiste qui vient d’une ville voisine de Los Angeles : Compton. C’est un lieu important dans l’histoire du [gangsta] rap qui est notamment connu pour avoir vu émerger Dr Dre et le NWA. À savoir que c’est une ville et non un quartier, contrairement à ce qu’on entend souvent. La différence de terminologie est importante car cela a un certain nombre d’implications pour Compton.
Ce qui est intéressant avec Kendrick Lamar, c’est qu’il s’est inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs tout en sachant très tôt dans sa carrière qu’il devrait s’en démarquer — aussi bien dans le style que dans le discours. Ce que j’aime particulièrement chez lui, c’est qu’il est dans une remise en question permanente et une réinvention constante de son art. C’est d’ailleurs ce qui fait son génie, et c’est aussi la clé de sa longévité.
Sur le volet personnel, c’est quelqu’un qui se caractérise par sa discrétion, son humilité, mais aussi par l’importance qu’il accorde à sa famille et ses racines. Et dans sa vie, rien n’est plus important que Compton et les gens avec qui il a grandi. Si bien que c’est un fil rouge dans sa discographie qui le fera remettre en question son impact et sa célébrité au fil des années.
Et s’il n’a pas créé de rupture au sein du rap ou créé de nouveau courant musical, c’est à mes yeux un artiste majeur dans le sens où il a réussi à s’imposer tout mettant un point d’honneur à rester lui-même. Ses albums sont très importants d’un point de vue politique, social et culturel tant ils disent de choses sur le monde qui nous entoure.
Pour être tout à fait honnête avec toi, Kendrick n’est pas mon artiste préféré — loin de là même. Mais je suis fasciné par sa capacité à être un modèle pour les gens qui l'entourent. Et pour moi, c’est la marque de fabrique des plus grands artistes aujourd’hui.
Voilà qui me semble un excellent résumé pour commencer. Tu as choisi comme sous-titre de ton livre, De Compton à la Maison-Blanche. Ça m’évoque forcément la pochette de son album, To Pimp A Butterfly, mais je me souviens qu’il est également très apprécié par Barack Obama — qui l’avait justement invité à la Maison Blanche pendant son mandat. Alors que voulais-tu dire par là ?
C’est marrant parce que c’est une critique qui est souvent revenue à propos du livre. Et pour cause : je ne parle quasiment pas de sa rencontre avec Barack Obama. L’évocation de la Maison Blanche fait effectivement référence à la pochette de To Pimp A Butterfly. Celle-ci est un montage sur lequel sont représentés tous ses amis d’enfance devant le symbole ultime de la puissance américaine. On pourrait d’ailleurs parler de la pochette pendant longtemps tant il y a de messages et de références plus ou moins cachées. Le titre de mon livre évoque donc son cheminement de Compton à la plus haute instance de la société américaine. Cette pochette est d’ailleurs entrée dans l’histoire tant elle représente tout ce que Kendrick Lamar symbolise : quelqu’un qui est arrivé au sommet sans jamais oublier d’où il vient.
Et ce livre, qui l’a écrit : le journaliste musical ou le fan ? Comment ces deux aspects de ta vie sont venus nourrir son écriture ?
Pour moi, il n’y a aucun doute : c'est clairement la partie journalistique qui a pris le dessus. D’autant plus que je ne me considère pas comme un véritable fan de Kendrick Lamar. En revanche, c’est une des personnalités du monde de la musique qui m’intéressent le plus. Et même si je suis convaincu que l’objectivité absolue dans l’art n’existe pas, je ne pense pas que j’aurais pu écrire le livre en tant que fan. Si c’était le cas, j’aurais été moins enclin à critiquer certaines de ses positions personnelles et directions artistiques prises dans ces albums.
Si je te pose cette question, c'est aussi parce que je me demande quels rôles jouent les biais personnels et professionnels dans l’écriture biographique. Faut-il les dépasser ? Et si oui, comment t’y es-tu pris ?
Un certain nombre de biais appartiennent au domaine de l’inconscient. Et même s’il est impossible de les dépasser entièrement, je pense que c’est important d’essayer. Plus tu vas prendre de distance, plus tu vas remettre les choses en perspective et les inscrire dans leur contexte. Alors c’est sûr que l’écriture va être moins personnelle, mais pour être au final plus universelle.
Après, je n’ai rien contre le fait d’écrire des articles en tant que fan, tant qu’on annonce la couleur d’entrée de jeu. Ce n’est pas ce qui m’intéressait pour mon livre. Reste que To Pimp A Butterfly est un album qui m’a énormément marqué dans ma vie personnelle. J’ai donc gardé certaines anecdotes personnelles, qui ne servaient pas forcément l’histoire mais me tenaient à cœur par rapport à mon vécu. Ceci dit, j’ai vraiment essayé de mettre ça de côté au maximum lors de la phase d’écriture.
Quand on parle de biais dans le journalisme musical, la première chose qui me vient en tête c’est la critique. C’est quelque chose que tu fais dans le cadre de ton activité ?
Je l'ai fait pendant longtemps, mais je ne veux plus le faire maintenant. J’en ai écrit pour des magazines qui notent les albums sur cinq. C'est un jugement que je trouve assez dur et j’ai pris du recul par rapport à ça. Car au fond, qui suis-je pour juger l'œuvre artistique de quelqu'un qui a mis plusieurs années voire toute une vie à produire un album ? Et surtout de sanctionner mon opinion par une note. Et puis, on s’en fout de ce que je pense. Je ne vois pas en quoi mon avis serait légitime pour guider l’écoute ou l’achat. Il y a un manque d’humilité dans la démarche qui me dérange vis-à-vis du travail des artistes. Je préfère parler d’un album ou d’un concert de façon plus analytique, sans mettre de note et en me concentrant sur l’intention derrière l’œuvre.
Après, ça reste un travail de curation par des humains — et non des algorithmes — qui reste un vrai vecteur de découvertes. Perso, je suis un bon lecteur de Pitchfork et j’adore leurs classements de fin d’année pour voir les artistes que j’ai pu rater.
Je suis convaincu que la critique doit exister. C'est une pratique artistique exigeante. Ce qui me gêne le plus, c'est la sanction par une note. Si Pitchfork faisait la même chose mais sans notation, la démarche me semblerait plus appropriée. Car il y a selon moi une influence qui va altérer ton jugement au moment de l’écoute, souvent de façon inconsciente. Alors que si tu lis une critique constructive et analytique qui te donne toutes les informations sur la démarche de l’artiste, là tu auras vraiment les clés pour te faire ton propre avis. Et c'est tout ce qui compte selon moi.
J’imagine que ton approche de l’écriture analytique s’explique également par ton expérience du terrain. Pour ton livre, tu es allé jusqu’à Compton pour rencontrer un certain nombre de personnes de l’entourage de Kendrick Lamar. Comment t’es-tu organisé pour préparer ce voyage et définir une méthode d’observation sur place ?
Tout d’abord, je suis parti très tôt dans le processus d'écriture. Kendrick Lamar a une musique très visuelle et il évoque un certain nombre de lieux à Compton. J’étais donc convaincu qu'il fallait que j'aille sur place et développer une écriture visuelle pour parler de lui. Sauf que ce n’est pas une ville où tu peux aller en mode touriste et te promener comme si de rien n’était. Ce n’est pas une question de danger mais plutôt que c’est mal vu. Les habitants de Compton n’ont pas l'habitude de voir des touristes sur place — et encore moins des touristes blancs.
J'ai donc contacté beaucoup de gens de son entourage en amont, dont toutes les personnes qui sont sur la couverture de l’album To Pimp A Butterfly. J’ai été surpris d’avoir pas mal de réponses enthousiastes et c’est comme ça que j’ai planifié un certain nombre de rendez-vous à différents endroits phares de Compton. Après, j’avais plus des envies qu’un plan défini. Je voulais juste rencontrer ces gens et en savoir plus sur leur histoire. L’idée n’était pas de les amener à me parler uniquement de Kendrick, ça m’aurait semblé très déplacé. Et puis, Compton a forcément une place centrale dans le livre. Donc je voulais savoir pourquoi cette ville est si importante à leurs yeux.
J’avais donc cette idée en tête. Ne pas avoir de plan précis m’a fait relativiser certains rendez-vous annulés. Et comme d’autres se sont mises en place en dernière minute, ça m’a permis de me laisser porter au fil des rencontres. Chaque jour, on se rendait en voiture aux différents points de rendez-vous. C’était ensuite la personne qu’on rencontrait qui décidait de nos itinéraires en passant par les lieux les plus emblématiques de Compton.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris à Compton par rapport à ce que tu avais pu identifier dans tes recherches ?
Je ne me rendais pas compte à quel point Kendrick Lamar était aimé et respecté à Compton. Il a eu un énorme impact sur les gens avec qui il a grandi, mais aussi sur les jeunes — qui restent nombreux à rejoindre des gangs. Il y a une énorme fresque murale qui le représente avec la phrase “Beat the odds” (“Déjouer les pronostics”). J’ai vraiment eu l’impression qu’il faisait l’unanimité, ce qui est assez rare dans des endroits divisés entre plusieurs organisations comme Compton.
Il faut aussi savoir que Kendrick retourne très régulièrement chez lui sans garde du corps. Ce que les gens aiment aussi chez lui, c’est de le voir utiliser sa médiatisation et son succès pour aider de jeunes talents locaux à émerger. C’est une chose de lire ça dans ses recherches, mais c’en est une autre de ressentir ça en faisant le voyage jusqu’à sa ville natale.
Tu as publié la biographie fin 2020, soit plusieurs mois après l’assassinat de George Floyd [le 25 mai] qui a secoué le monde entier. Cet événement et la vague Black Lives Matter qui a suivi ont-ils eu un impact sur l’écriture du livre ?
Je me suis rendu à Compton en septembre 2019 et j’ai rendu le manuscrit une dizaine de jours après le début des manifestations. L’assassinat de George Floyd aurait pu être un des pivots du livre si le calendrier me l’avait permis. Mais cela ne m’a pas empêché d’aborder le problème de fond, à savoir toutes ces femmes et ces hommes noirs morts sous les balles de la police de Los Angeles. Le contexte politique et sociétal est indispensable, non seulement pour comprendre Compton mais aussi la musique de Kendrick Lamar. C’est quelque chose que je veux désormais faire de façon systématique pour analyser une œuvre, un courant musical ou un artiste.
On a beaucoup parlé de ton livre, mais ton voyage a également donné vie à un reportage très dense sur Compton pour un média qui s’appelle L’Abcdr du Son. D’une certaine façon, on peut dire que tu as mené deux gros chantiers de front. Quelle a été ton approche pour scinder tes travaux de recherche et d’écriture entre ces deux projets ?
Là aussi, le début a été chaotique (rires). Ma démarche était assez originale dans le sens où j’ai étudié un sujet [Compton] pour écrire sur un autre [Kendrick Lamar]. Je me suis donc retrouvé avec énormément de matière à exploiter et je ne voulais rien laisser de côté. J’avais également cette volonté de remercier et rendre hommage à toutes les personnes qui m’ont aidé quand j’étais à Compton. Enfin, je voulais que les deux écrits puissent se lire indépendamment. Ça s’est donc fait assez naturellement à partir de toutes les histoires et parcours de vie des habitants de Compton que j’ai eu la chance de rencontrer. Le reportage, c’est vraiment sur eux — Kendrick est d’ailleurs très peu cité.
Cette année, il y a eu une grosse polémique dans le monde de l’édition qui a eu pour origine la traduction du poème The Hill We Climb, que son autrice Amanda Gorman a notamment lu à l’investiture de Joe Biden. Pour rappel, tout avait commencé par un article de la journaliste hollandaise Janice Deul qui ne comprenait pas pourquoi Meulenhoff, l’éditeur en charge de la traduction aux Pays-Bas, avait choisi Marieke Lucas Rijneveld, une personne [non-binaire] blanche et non une femme noire. La polémique a bien sûr gagné du terrain, notamment sur les réseaux sociaux. Plusieurs traducteurs ont été retirés du projet, d’autres ont démissionné sous la pression. En tant qu’homme blanc français qui a publié une biographie d’un rappeur noir américain, quelle est ton opinion sur le point soulevé : à savoir, la supposée impossibilité de retranscrire la vie d’une personne dont on ne partage ni le vécu, ni la couleur de peau.
C'est une question que je me suis posée et dont je discute souvent avec des proches. Mon premier point avait été soulevé au moment de la polémique : c’est le manque de diversité dans l’édition. C’est un milieu très blanc, très masculin, et aussi assez vieux. Il faut donc que ça change. Heureusement, certaines maisons comme Faces Cachées, dirigée par Ouafae Mameche, font avancer les choses dans la bonne direction.
Mon second point est une question que je m’étais déjà posé pour mon livre précédent sur la soul. Je m’étais alors demandé si j’avais la légitimité d’explorer ce sujet dont j’étais si éloigné. Ma réponse, ça a été de prendre une position d’historien. L’idée n’est pas d’essayer de comprendre ou de m’identifier à des expériences et problématiques que je ne pourrai jamais connaître personnellement. Ma démarche, c’est de relater ce qui s’est passé avec une exigence analytique très poussée. Et cette posture me semble légitime pour parler de n’importe quel sujet.
C’est d’ailleurs une question que j’ai posée aux habitants de Compton que j’ai rencontré. Ils m’ont répondu que l’essentiel pour eux, c’était le respect apporté au sujet. Si j’étais arrivé avec mes gros sabots sans prendre de distance dans l’observation, ça ne l’aurait pas fait. Mais ils ont apprécié ma volonté de vouloir apporter à mon échelle un éclairage nouveau sur leur ville. Avoir cette bonne réception de mes projets par les habitants de Compton était mon objectif le plus important. C’est ce qui m’a fait sentir que j’avançais dans la bonne direction.
Je pense que se rendre sur le terrain avec la bonne démarche et les bonnes intentions est aussi une étape primordiale pour éliminer les fameux biais dont on parlait plus tôt.
Oui, à condition de ne pas mettre en avant ton gain personnel au détriment de ton sujet. Il y a eu un certain nombre de reportages à Compton qui ont beaucoup mis les gangs en avant pour avoir un rendu plus sensationnaliste. C’est pour ça que j’insiste vraiment sur le respect de ton sujet. Cela passe aussi par le fait d’avoir conscience que celui-ci ne t’appartient pas — et aurait sans doute été mieux traité par une personne noire dans le cas de Compton. C’est également pour cette raison qu’il est aussi essentiel de dépoussiérer le monde de l’édition. En ce qui concerne Amanda Gorman, je pourrais également comprendre sa colère d’avoir son poème traduit par des personnes blanches.
En occurrence, c’est elle qui avait choisi Marieke Lucas Rijneveld pour la traduction en néerlandais. Et au final, je trouve ça vraiment dommage que son choix personnel n’ait pas été respecté. Il me reste une dernière question pour toi avant la fin de l’interview. Un an après la publication de ton livre, que retires-tu de ton immersion dans la ville de Compton sur les traces de Kendrick Lamar ?
La première chose, c’est que je suis fier d’avoir réussi à dépasser ma nature timide et réservée. Je suis heureux d’avoir initié le contact puis la rencontre avec tous ces gens, de les avoir amenés à me raconter leur histoire, puis d’avoir réussi à la retranscrire sur le papier pour la transmettre à d’autres. J’ai aussi beaucoup appris à leurs côtés sur des thématiques comme le travail, l’indépendance, la santé mentale, ou encore l’importance de la famille et des proches.
Tout ce que j’ai écrit a d’ailleurs été validé par les artistes avec qui j’ai pu discuter à Compton, ce qui m’a rassuré sur mon activité. Si bien que je n’envisage plus d’écrire sur la musique sans me rendre sur le terrain. C’est devenu très important pour moi et je compte l’appliquer à chaque nouveau projet. Enfin, le livre a bien marché commercialement et m’a ouvert pas mal de portes auparavant inaccessibles.
J’ai cru voir sur ton site que tu as un projet de roman qui arrive très bientôt...
Oui, il devait même sortir ce mois-ci mais il a été reporté à avril 2022. Pour ce troisième livre, je sors du thème de la musique pour me concentrer sur des écrits plus personnels. Ce sera mon premier roman et c’est mon prochain gros événement. Pour le reste, je ne peux pas encore en parler mais ça ne saurait tarder.
Alors on va conclure cette interview par une pointe de mystère. En tout cas, je te dois un grand merci Nicolas. J’ai beaucoup aimé notre interview. Et ce n’est pas seulement le fan de Kendrick qui parle, c’est aussi la plume. Alors à bientôt !
La playlist Compton de Nicolas en 4 titres :
🔮 KNOWLEDGE IS POWER… Maintenant vous savez !
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur… les DAO !
Réappropriation culturelle : En parlant de rap, vous avez peut-être déjà entendu parler de l’album de Wu Tang Clan, Once Upon A Time In Shaolin, tiré à un seul exemplaire. Après avoir été la propriété de l’infâme Martin Shkreli, puis saisi par la police au moment de sa condamnation, celui-ci a été revendu pour 2,2 millions de dollars à… une DAO (decentralized autonomous organizations).
Et en parlant de DAO… Mario Gabriele, auteur prolifique de la newsletter The Generalist, vient de publier un article TRÈS complet sur le sujet. Si vous êtes freelance ou que votre domaine de prédilection est le futur du travail, alors je vous conseille vivement de le mettre de côté.
« Ouvrez les fenêtres, lisez la presse indépendante » : C’est le titre d’une tribune signée par une soixantaine de médias qui nous invitent à privilégier l’information et le journalisme de qualité. Et la bonne nouvelle, c’est que ce ne sont pas les options qui manquent.
Chair de poule : Halloween oblige, il fallait bien une petite pointe de peur dans la newsletter. Le média Indiewire vient justement de partager sa liste de 20 films qui donnent les chocottes… sans pour autant être des films d’horreur.
🎣 PETITES ANNONCES… Missions freelances & CDI
Pour relayer une mission freelance ou une offre en CDI : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Asphale recrute un(e) Rédacteur-trice.
Cuure cherche un(e) Copywriter en freelance.
L’AFP recrute un(e) Journaliste Web.
Spintank recherche un(e) Consultant(e) Edito & Social Media
Deezer recrute un(e) Copywriter Content & Produit.
🗣 MEANWHILE… L’actu de la communauté
Et vous, ils ressemblent à quoi vos projets du moment ? Écrivez-moi pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition : benjamin.perrin.pro@gmail.com
Gladys va sortir un livre sur l’UX Writing.
Matthieu a écrit sur le changement.
Louise nous fait l’éloge du carnet secret.
Gregory a interviewé Sébastien.
Roxane a écrit sur l’introversion.
Samuel et Alexis ont interrogé des indépendants sur la solitude.
Noémie a imaginé le monde du travail en 2042.
DERNIÈRE CHOSE…
Plus de 1500 mots par jour, tous les jours. Novembre marque le grand rendez-vous annuel des plumes les plus disciplinées d’entre nous : le NaNoWriMo. Pensez-y si vous cherchez un nouveau défi à l’écrit. 😉
May the words be with you,
Benjamin
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Déjouer les pronostics
Au top ! Merci pour cet interview !