C’est un beau roman,
Sans héroïne ni princesse,
En ce jour si rare.
À force de flirter avec les limites de longueur sur Substack, j’en reviens à réduire mes introductions au format… haïku.
Composer ces poèmes de 17 syllabes (“5-7-5”) est d’ailleurs une vraie initiation à la conception-rédaction. Je vous invite à faire l’exercice à votre tour et à m’envoyer vos plus belles créations.
Bonne lecture à toutes et à tous,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Rachel Vanier, auteure et chroniqueuse
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai la chance de recevoir Rachel Vanier une semaine avant la sortie de son troisième roman, Signes Intérieurs de Richesse, le 5 mars aux éditions NiL. Et comme notre invitée est née un 29 février, souhaitons-lui un très joyeux anniversaire pour commencer ! 🎊
Salut Rachel et merci beaucoup d’avoir accepté cette interview ! Avant de parler de tes romans ou de tes jobs passés dans le contenu, je voulais revenir sur ton premier médium de prédilection : le blog. Quel impact cette habitude a-t-elle eu sur le début de ta carrière ?
Écrire dans un blog a été une véritable rampe de lancement. Tout d’abord, ça m’a permis de développer mon propre style, d’explorer différents sujets et de tester plusieurs formats d’articles. C’est aussi très encourageant dans le sens où tu commences à développer une audience et avoir des premiers retours sur tes écrits. Mon premier blog remonte à 2011 alors que j’étais étudiante en année de césure et que j’habitais au Cambodge. Je décrivais la vie d’expatriée à Phnom Penh vue par le regard d’une Parisienne très maniérée et superficielle. Construire ce personnage fictif m’a permis de retranscrire le choc des cultures et les inégalités de développement, sans pour autant en faire des articles larmoyants. Comme le blog marchait bien, avec des milliers de visites par jour et des compliments de lecteurs sur ma façon d’écrire, ça m’a donné confiance en moi. J’ai donc créé un nouveau blog [Dinde] en rentrant, et me suis lancé dans l’écriture de mon premier roman. Et comme je parlais de son avancement dans certains articles, certains éditeurs sont même entrés en contact avec moi avant qu’il soit terminé. Donc oui, écrire un blog a eu un impact certain sur ma carrière d’écrivain : c’est vraiment ça qui m’a mis le pied à l’étrier.
Tu as abordé assez tôt des sujets très médiatisés aujourd’hui comme les problèmes de diversité, de discriminations, et de harcèlement en entreprise. Dans de nombreux articles à la charge des hommes, tu dénonces des regards, des paroles et des actes par le prisme de l’humour. As-tu déjà eu des problèmes dans ta vie professionnelle liés à tes écrits ?
Je n’ai jamais caché mes valeurs morales, mon engagement social et politique, ainsi que mes convictions féministes. Et ça ne m’a jamais porté préjudice dans le sens où j’ai toujours choisi des employeurs qui m’acceptent telle que je suis, et en qui j’avais pleinement confiance. C’est très important pour moi et ça a été une vraie ligne directrice dans mes choix de carrière.
D’ailleurs, je me posais une question vis-à-vis de l’industrie de la tech. Penses-tu que les problèmes que rencontrent les femmes sont spécifiques au milieu ou que c’est juste plus médiatisé qu’ailleurs ?
J’aurais du mal à te répondre avec une espèce de validité scientifique, mais la forte exposition de l’industrie joue un rôle certain. En ce moment, je découvre l’univers de l’immobilier parisien pour un nouveau projet et je peux te dire que c’est encore d’un autre niveau... Reste que c’est un secteur moins sexy que la tech donc le sujet est moins traité. Mais je ne trouve pas que la médiatisation de l’industrie soit un problème en soi, bien au contraire. Aujourd’hui en France, il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes qui sont chefs d’entreprise ou qui créent leur start-up. Et même quand ces dernières le font, elles ont plus de difficultés à lever des fonds par exemple. Réussir dans la tech en tant que nana est bien sûr possible, mais ça demande beaucoup plus d’énergie que pour un mec. Donc j’ai tendance à dire que tant que tous ces problèmes ne sont pas réglés, il n’y a pas de surmédiatisation.
Lors d’une conférence TEDx en Italie, tu t’es d’ailleurs décrite comme une femme privilégiée. Et tu as cette démarche admirable d’utiliser ce privilège, à l’écrit comme à l’oral, pour défendre celles qu’ils le sont moins. Quelle est la suite du combat pour toi ?
Si je me considère comme privilégiée, c’est parce que les discriminations que je connais concernent le 1% le moins difficile des violences que peuvent connaître les femmes au quotidien. Certaines se font harceler, d’autres se font agresser, que ce soit sur leur lieu de travail ou à la maison. Moi j’ai la chance de ne pas connaître ça. J’ai donc choisi de m’attaquer, avec les moyens que j’ai, aux problèmes auxquels j’étais moi-même confrontée. Je me suis notamment beaucoup intéressée à la place des femmes dans le secteur des nouvelles technologies, pour au final me suis rendre compte que ces discriminations touchaient toutes les femmes dans tous les secteurs. Même dans l’art et la littérature, la représentativité des femmes est encore aujourd’hui catastrophique. Alors que ce soit dans mes écrits, mes interventions publiques ou dans ma vie personnelle, je veux encourager les femmes à sortir du carcan qui leur a été imposé sans pour autant renier leur part humaine de fragilité. Après, je n’ai pas de masterplan hyper-précis pour la suite : je veux juste soutenir le combat avec mes outils, mon influence et un discours auquel j’essaye de donner le plus de portée possible.
Comme évoqué plus tôt, l’humour fait partie de tes armes depuis toujours. En préparant cette interview, j’ai relu de vieux articles de blog publiés autour de 2012. Et je dois dire que j’ai eu du mal à m’arrêter tant j’ai accroché à ton style d’écriture et à ton humour décapant. As-tu des techniques pour être drôle à l’écrit ?
Comme beaucoup d’écrivains, je lis beaucoup et je pense que c’est ça la clé. Ça me semble essentiel de s’entourer de livres, mais aussi de films, de pièces de théâtre, ou encore de chansons et paroles qui correspondent à ce qu’on veut développer. Certains disent qu’il faut au contraire s’en éloigner pour créer son propre style, voire pour éviter de plagier sans le vouloir des blagues d’autres écrivains ou humoristes. Par contre, je ne dis pas qu’il faut uniquement se cantonner à ce qui nous ressemble. Personnellement, les romans que je lis sont très différents de ce que j’ai pu écrire ou de ce que j’aspire à créer dans le futur. J’aime aussi regarder des séries et du stand-up anglo-saxons parce que c’est un humour que j’aime et qui m’inspire.
Quelles sont tes références en la matière ?
Sur le volet littéraire, ce sont plutôt des auteurs anglo-saxons contemporains comme David Lodge, Paul Auster ou encore Armistead Maupin. Ce que j’aime, ce sont les univers qu’ils décrivent à travers le regard d’un anti-héros complexe. Par exemple, David Lodge écrit sur le monde académique, et Armistead Maupin sur la communauté gay de San Francisco. En France, il y a des auteurs qui se rapprochent de ce style et que j’adore comme Philippe Jaenada et Titiou Lecoq, qui a d’ailleurs un blog très suivi. Côté audiovisuel, je suis fan de l’humour de Nora Hamzawi, très ancré dans le quotidien, ou de celui de Marina Rollman sur France Inter, qui raconte ses dates Tinder et voit tout par le prisme de la politique. Côté séries, j’ai beaucoup aimé Girls de Lena Dunham.
Comment as-tu réussi à articuler l’écriture de tes romans avec tes différents jobs chez eFounders, puis à Station F ?
Mon premier livre, Hôtel International, m’a pris trois ans à écrire, avec une sortie en 2015. Pour Écosystème, ça a été beaucoup plus rapide. Comme j’ai vécu à San Francisco et rencontré pas mal d’entrepreneurs via eFounders, j’avais déjà pas mal de matière brute à explorer. D’ailleurs, beaucoup de lecteurs pensent qu’Écosystème est le fruit de mon expérience à Station F, mais c’est juste que les délais dans le monde de l’édition sont très longs. Car en réalité, le livre était terminé avant que je commence à y travailler. Sinon, mon secret c’est de ne pas avoir d’enfants et de passer mes week-ends et congés à écrire (rires).
Quels conseils d’organisation donnerais-tu à une plume qui veut écrire son premier livre ?
Pour moi, la clé est de vraiment se connaître en tant qu’écrivain. Ça demande notamment de savoir à quelle heure de la journée on est le plus productif du point de vue littéraire. Par exemple, moi c’est le matin. Seulement, j’ai aussi besoin de mes huit heures de sommeil. Donc je ne vais pas me lever en semaine à six heures pour écrire une heure avant d’aller au bureau. Je préfère mettre un réveil à 7h30 le samedi et écrire pendant cinq heures d’affilée. Il m’arrive aussi de partir m’isoler quelque part pour trois semaines durant lesquelles je ne fais que ça. C’est à chacun de voir ce qui fonctionne le mieux pour soi. Quant à la construction d’une trame et au développement de personnages, c’est pareil : il y a plusieurs écoles. Reste à choisir la sienne et bâtir son œuvre autour de ça.
Tu réussis à passer facilement de la création de contenu pour ton métier à l’écriture de fiction sur ton temps libre ?
Je connais des auteurs qui écrivent pendant leurs pauses déjeuners ou en rentrant chez eux le soir. De mon côté, j’ai besoin de marquer une séparation entre mes deux activités. Je suis plutôt dans l’intensité quand il s’agit de mon rythme d’écriture. D’autres auteurs préféreront la régularité et tiendront à écrire chaque jour sans exception.
Et comment fais-tu le tri entre toutes les idées qui te viennent pour créer des personnages profonds et développer une histoire qui tient la route ?
Je n’ai pas une centaine d’idées à la minute. Mais dès que j’en tiens une, elle m’habite pendant longtemps et prend de plus en plus de place dans mon quotidien. Dit comme ça, ça peut faire un peu mystique mais j’ai un exemple concret pour l’illustrer. L’idée centrale de mon prochain roman, Signes Intérieurs de Richesse, m’est venue lors d’une discussion de soirée avec un ami. Celle-ci apparaît d’ailleurs dans un passage du roman. On blaguait sur le fait que c’était beaucoup plus simple de devenir auteur à succès quand on n’avait pas à se soucier de l’argent. Puis, la conversation a dérivé sur comment on pouvait devenir millionnaires rapidement. Ça a fait écho à pas mal de réflexions que j’avais pu avoir, notamment sur le fait que je trouvais notre génération obsédée par la richesse matérielle et ostentatoire. Donc j’ai commencé à écrire sur le sujet à partir de ce jour-là. Et dès que j’ai trouvé une connexion avec une histoire que je voulais raconter, je me suis dit que je tenais le sujet de mon prochain livre. Après, il ne faut pas négliger la phase de recherche. Dans Signes Intérieurs de Richesse, j’aborde notamment la question des cryptomonnaies. Comme je n’y connaissais pas grand chose, j’ai dû étudier toute la littérature sur le sujet pour pouvoir être crédible dans mon récit.
Du coup, tu t’es prise au jeu et t’es mise à acheter des Bitcoins ?
Alors là, joker ! (rires)
J’aurai essayé (rires) ! Tu nous en dis plus sur l’intrigue de ce nouveau roman ?
Signes Intérieurs de Richesse traite essentiellement de notre rapport à la richesse matérielle et plus largement au désir. Aujourd’hui, on a les yeux rivés sur Instagram, sur les succès fulgurants de start-ups ou sur les nouvelles économies comme les cryptomonnaies justement. Et ça nous donne cette impression qu’on peut devenir très riches et célèbres du jour au lendemain. D’un autre côté, on est aussi cette génération en quête de sens, où tout le monde veut plaquer son job pour avoir un impact plus vertueux sur la société. C’est précisément cette contradiction que j’ai choisi d’explorer. On peut le voir à travers le prisme des relations de l’héroïne avec les hommes, avec son statut social ou encore son capital culturel. Dans le roman, elle s’appelle Anita et vient d’un milieu assez intello. Elle a un job qui est intéressant mais mal payé, ce qui fait qu’elle vit toujours dans son même taudis d’étudiante fauchée. Un jour, elle pète un câble et se lance dans une quête : devenir riche.
Génial ! J’aime beaucoup le sujet, et notamment cette grande contradiction générationnelle sur laquelle tu joues. Hâte de lire la suite ! En tout cas, ton expérience de la tech continue à inspirer tes écrits. Qu’est-ce qui t’a attiré vers cette industrie au départ ?
Mon appétence pour l’écriture m’a naturellement poussée vers des voies comme le journalisme, le marketing et la communication. J’avais aussi un certain attrait pour les nouvelles technologies, qui est sans doute lié à mon environnement familial. Mon père me faisait construire des unités centrales quand j’étais petite (rire). Il y a un troisième facteur sans doute lié au timing, étant donné que les start-ups et les métiers du contenu commençaient à décoller. À l’époque, le marketing traditionnel montrait ses limites et les entreprises avaient besoin de se renouveler. Certaines start-ups et géants de la tech ont ouvert la voie en produisant du contenu de qualité et en développant un véritable univers de marque. Et quand tu t’inscris au début d’un mouvement en pleine éclosion, tu le conceptualises en même temps que tu l’exécutes. On était tout un petit groupe à s’interroger sur le contenu en start-up, à écrire des articles sur le sujet, et à faire des formations. Ça a beaucoup nourri mon début de carrière.
À 32 ans, tu as un parcours exemplaire, entre un diplôme à Sciences Po, des rôles à responsabilité chez eFounders et Station F, trois romans publiés chez de belles maisons d’édition. Du coup, je vois forcément un contraste entre ton profil et les personnages de tes romans, qui sont plutôt des outsiders, voire de losers magnifiques. Ce qui m’amène naturellement à te demander : qui sont-ils ?
Alors il y a plusieurs choses. C’est vrai que je suis quelqu’un d’ambitieux, qui a envie de faire de belles choses et pour qui la carrière compte. Mais si j’ai travaillé dur pour arriver jusqu’ici, je pense que la chance a aussi beaucoup joué. Tout d’abord, je me suis lancée dans des voies qui ont véritablement explosé depuis le début de ma carrière. Quand j’ai rejoint eFounders en 2014, le start-up studio était encore à ses débuts et n’avait pas encore la renommée qu’il a aujourd’hui. C’est pareil pour le contenu, qui n’était pas non-plus un métier très répandu à l’époque. Donc en ce sens, ça a été un vrai coup de chance. Mais au-delà d’un beau parcours sur le papier, on voit moins tout ce travail — invisible — que j’ai fait sur moi pour m’accepter en tant qu’être humain, avec mes imperfections, mes fragilités et mes angoisses. Et puis, ce que j’aime dans les livres c’est la noirceur. J’ai toujours voulu explorer la figure de l’anti-héros, qui est une figure littéraire qui me fascine depuis longtemps.
Donc tu veux dire que c’est bien toi que l’on retrouve sous les traits de ces outsiders que tu décris ?
Absolument. Leurs parcours ne ressemblent peut-être pas au mien, mais ce sont des personnages qui partagent avec moi des réflexions, fragilités et angoisses. Ça ne veut pas dire que je glorifie le fait de glander ou d’échouer — même si chacun fait ce qu’il veut. Mais ce que j’ai envie d’accomplir dans ma vie ou de partager dans mes livres, je veux le faire en acceptant mes limites en tant qu’être humain.
Tes deux premiers romans ont été publiés chez Intervalles, le troisième va sortir chez NiL. Quels conseils donnerais-tu à de futurs auteurs pour susciter l’intérêt de grandes maisons d’édition ?
Je pense qu’il faut d’une part avoir conscience de ce que tu proposes comme style et message, et d’autre part connaître les attentes des différentes maisons d’édition. Chacune a sa ligne directrice, genres littéraires préférés et collections spécifiques. Donc, il faut vraiment cibler les maisons qui sont en accord avec tes écrits. Dans l’édition, viser large n’est pas une bonne stratégie. Moi qui écris des comédies générationnelles plutôt modernes et qui font la part belle aux nouvelles technologies, je ne pourrais jamais être publiée par des maisons qui préfèrent des œuvres beaucoup plus littéraires, au style plus ampoulé. Il y a aussi ce conseil que je donne aux jeunes auteurs qui me contactent : partagez vos écrits en amont. Avoir un blog ou un compte Instagram dédié à l’écriture permet par exemple de tester son style, recueillir du feedback et aussi gagner en visibilité. Enfin, je pense qu’il faut aussi profiter de toutes ces opportunités d’entrer en relation avec des auteurs et éditeurs aujourd’hui, que ce soient par des ateliers et écoles d’écriture ou des concours de nouvelles qui ont lieu tout au long de l’année.
J’avais justement reçu Elise Nebout, directrice de l’école des Mots, dans la newsletter. C’est elle qui m’a fait réaliser que le monde de l’édition est loin d’être inaccessible. Il n’y a jamais eu autant d’occasions d’entrer en contact avec des auteurs et éditeurs qu’aujourd’hui.
C’est vrai que je suis vraiment admirative du travail incroyable que fait Elise avec Les Mots. C’est tellement important de s’entraîner, s’essayer à de nouveaux genres, développer son image, agrandir son réseau : il y a tant de façons de se distinguer aujourd’hui. Et surtout, toutes ces actions seront autant d’arguments qui compteront pour les éditeurs le jour où vous leur enverrez un manuscrit complet.
Ça me semble essentiel, d’autant plus que tu crées également une communauté. Et s’ils aiment ton style, ta façon de penser ou qu’ils veulent simplement te soutenir, il y a de fortes chances qu’un certain nombre d’entre eux deviennent tes premiers lecteurs le jour où tu publies un livre. En tout cas, un immence merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Perso, ça ne fait qu’augmenter mon envie de longue date de m’essayer (un jour !) à la fiction. Bonne chance à toi pour la promotion du livre, et encore un joyeux anniversaire !
5 jeunes auteures à découvrir, sélectionnées par Rachel :
Salomé Berlemont Gilles — Le Premier Qui Tombera (Grasset)
« Une claque d’une violence inouïe, et en même temps énormément d'humanité dans ce premier roman sur un déclassement social d'immigrés en France. »
Anaïs Llobet — Des Hommes Couleurs de Ciel (L'Observatoire)
« Deuxième roman d'une brillante auteure et reporter qui aborde avec beaucoup de sensibilité des sujets très durs telles l’homosexualité et la violence politique en Tchétchénie. »
Agathe Ruga — Soleil de mes Cheveux Blonds (Stock)
« Pour celles et ceux qui aiment les récits de vie sur nos émois, nos passions, nos questionnements, et qui sont extraordinaires d’ordinaire. »
Alice Schneider, Luc Dagognet — Jolie Boxe (Payot Graphic)
« Une très belle BD sur le début du sentiment amoureux, certes écrite par un homme (on les aime quand même !) mais illustrée par une femme. »
Albane Lynier — J'ai des idées pour détruire ton égo (NiL)
« Petit coup de pub pour ma maison d’édition, avec ce récit aux allures de road movie cynique sur une baby sitter déjantée, ses histoires de cœur et de vengeance. »
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Écrivez utile : De l’art de produire de beaux essais, par Paul Graham himself.
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Thug Life : Surnommé “Banksy d’Internet”, le studio MSCHF vous fera lever les yeux au ciel ou crier au génie, c’est selon.
“One thread to rule them all” : Tout est dans le titre.
🗣 MEANWHILE… L’actu des lecteurs
Hind a sorti la première tribune du nouveau syndicat des indépendants.
Thomas sort un nouveau podcast pour freelances.
Laëtitia sort un livre avec Jérémy Clédat, CEO de Welcome To The Jungle.
Samuel a publié sa deuxième tribune sur Harvard Business Review France.
Yoann a trouvé un nom pour sa newsletter sur les personal finances : Snowball.
🕵 Et vous… ils ressemblent à quoi vos projets du moment ?
DERNIÈRE CHOSE…
En mars, j’accélère mon travail sur les futures éditions spéciales de la newsletter. Merci encore à ceux qui m’avaient écrit à ce sujet, je reviens vite vers vous.
May the words be with you,
Benjamin
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