Pour cette troisième édition, je voulais vous parler de ce drôle d’oiseau qui me sert de logo. Pourquoi avoir choisi le paon ? Alors, je vous vois venir : oui, les paons ont des plumes — et même de très belles plumes. Pour tout vous dire, le choix de la mascotte a précédé celui du nom. Le paon est donc venu avant la plume, et non l’inverse. Mais bien essayé quand même !
C’est hélas tout ce que vous apprendrez sur le paon aujourd’hui.
Il y a une raison pour laquelle cette édition arrive plus tard que prévu. Laissez-moi d’abord remonter dans le temps. Il y a trois ans, je me faisais renvoyer au bout de quelques mois de chez Flat, la start-up pour laquelle je travaillais. Et pourtant, le mois d’octobre 2016 aura marqué ma vie… pour le meilleur.
Car moins d’un an plus tard, ces mêmes personnes me renvoient l’ascenseur. Et me voilà recommandé pour une mission freelance chez comet. Écrire pour une start-up qui a l’ambition de changer la vie des freelances : en voilà un projet plein de sens ! Si bien que je les rejoindrai en CDI, convaincu que cette nouvelle aventure va changer ma vie. Et devinez quoi ? Ça a bien été le cas.
Le mois d’octobre 2019 lui aussi va changer ma vie.
Si cette édition n’arrive que maintenant, c’est parce que je me suis fait renvoyer entre temps. Et malgré le choc de la nouvelle, je suis convaincu que le destin me pousse à voler de mes propres ailes. Grâce à cette newsletter, je continuerai à écrire pour les freelances. Quant à moi, j’ai trouvé ma prochaine destination : l’indépendance.
Bienvenue dans cette troisième édition de Plumes With Attitude : une newsletter sur l’écriture pour les freelances, par un freelance.
Promis, la semaine prochaine je vous raconterai l’histoire du paon. D’ailleurs, attendez-vous bientôt à quelques changements. Aujourd’hui, c’est la musique qui s’invite en fin de newsletter. Demain, ce sera le design (si vous connaissez des illustrateurs, faites-moi signe). Et pourquoi pas la photo à l’avenir ? Après tout, l’inspiration peut se trouver partout.
D’ici là, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente lecture.
Benjamin
Plumes With Attitude est une newsletter sur l’écriture sous toutes ses formes. Si vous avez envie de suivre cette publication, abonnez-vous pour recevoir les prochaines éditions.
🔮 L’INTERVIEW… Laetitia Vitaud
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Pour cette nouvelle édition, j’ai invité Laetitia Vitaud : auteure et conférencière de haut vol sur le futur du travail. Auparavant professeure d’anglais en classe préparatoire, elle est aujourd’hui freelance et accompagne Welcome To The Jungle en tant que rédac’ chef de leur contenu Entreprises. Laetitia vient de publier Du Labeur à l’Ouvrage chez Calmann-Lévy, un livre qui témoigne de la nécessité de réenchanter le travail grâce aux codes de l’artisanat.
Bonjour Laetitia et merci d’avoir répondu à l’invitation. Tout d’abord, félicitations pour la sortie de ton nouveau livre ! On y reviendra bien sûr au cours de l’interview, mais avant ça je voulais commencer par le sujet central de cette newsletter : l’écriture. Aujourd’hui, tu es à mes yeux l’auteure francophone la plus influente sur les sujets freelancing et futur du travail. Par quelles étapes es-tu passée avant de pouvoir vivre de ta plume ?
À vrai dire, je ne considère pas que je vis de ma plume. Et puis, je vois plutôt l’écriture comme un outil, au même titre que ma voix. Écrire un livre ou prendre la parole lors d’un meetup sont surtout des moyens de faire passer des messages. J’aime bien dire que j’ai unbundlé mon ancien métier de prof. Car au fond, ma mission reste la même : c’est de l’éducation.
Que préfères-tu dans l’écriture ?
Au fil des années, je me trouve de plus en plus introvertie. L’écriture me permet de prendre du recul pour dire les choses bien. Que ce soit en ligne ou sur le papier, j’apprécie de pouvoir prendre le temps de réflexion et d’expression que me procure l’écrit. Ça me permet de diffuser mes idées de façon simple, claire et structurée.
J’admire beaucoup ta façon de documenter tes écrits. Comment t’y prends-tu sur le volet recherche/veille ? As-tu de bonnes habitudes à partager ?
Mon passé de prof m’a beaucoup aidé. Quand je préparais mes cours d’anglais, j’étais constamment à la recherche de contenus riches aux formats variés (articles, vidéos, podcast) et en lien avec l’actualité. C’est une bonne habitude à prendre en tant qu’enseignante, mais surtout en tant qu’apprenante.
Personnellement, je trouve que tout l’aspect veille (pro ou perso) est largement sous-estimé. Tout le monde sait se servir de Google bien sûr, mais peu de personnes savent véritablement chercher de l’information. Côté outils, tu utilises quoi ?
Grâce à la magie de Twitter, j’ai plein d’algorithmes qui travaillent pour moi (rires). Il y a aussi de nombreuses newsletters spécialisées auxquelles je suis abonnée qui viennent compléter ma veille. Il ne me reste ensuite plus qu’à classer sur Evernote les ressources qui m’intéressent par thématiques. Enfin, je passe beaucoup de temps le nez dans les livres. Il y a une littérature anglophone gigantesque sur le futur du travail. D’ailleurs, les recommandations d’Amazon font elles-aussi des merveilles à ce niveau. Je fais aussi des fiches-résumés de best-sellers et grands classiques pour Welcome To The Jungle. Tu vois, encore un truc de prof ! (rires)
Justement, j’allais te demander si tu étais pour ou contre la prolifération de résumés de livres ou de pensées d’auteurs…
Je n’ai rien contre, mais il ne faut pas lire que ça. Sinon, on risque de tomber dans une démarche purement utilitariste qui bloque l’empathie, la pensée critique et même l’appréciation esthétique de la lecture. Pour moi, lire c’est aussi accepter de se laisser guider, de prendre son temps.
As-tu des habitudes “exotiques” de lecture comme Naval Ravikant, le CEO d’AngelList ? Il lit en permanence une quinzaine de livres en même temps, les commence parfois par une page au milieu (voire à la toute fin !), arrête la lecture dès qu’il a saisi l’essentiel, saute des chapitres…
Je pense que j’ai un respect exagéré pour l'écrit, et notamment pour l’auteur. J’ai donc naturellement envie de suivre le parcours qu’il a créé pour moi, jusqu’au bout. Après, c’est sûr que je ne finirai pas un livre si je le trouve mauvais dès le début. Surtout que j’ai une lecture lente, bien que je lise beaucoup. Je suis très loin du rythme de Bill Gates, qui lit 150 pages par heure… En revanche, je skimme souvent les rapports et études pour aller directement aux données qui m’intéressent.
Perso, je me garde la lecture lente pour la fiction. D’ailleurs, on peut espérer te voir un jour écrire un roman ?
J’ai beaucoup d’admiration pour les auteurs de fiction, mais aujourd’hui je ne me sens pas capable d’écrire un roman. Ceci dit, certains essais peuvent être très assimilables à de la fiction. Je te recommande Cora dans la Spirale de Vincent Message sur le monde des assurances. Il y a aussi Le Cœur de l’Angleterre par Jonathan Coe, qui est ni plus ni moins que ce que j’ai lu de mieux sur le Brexit. Je pense personnellement que la fiction est plus efficace que l’essai pour faire passer un message. C’est aussi un milieu plus élitiste, avec des attentes plus hautes et des critiques qui peuvent avoir la dent dure. Après, je suis une late bloomer donc ça peut être un beau défi pour la suite. Et puis, plusieurs personnes m’ont dit que mon livre se lisait comme un roman. C’est le plus beau compliment qu’on pouvait me faire. (sourire)
Parlons justement de ce nouveau livre, Du Labeur à l’Ouvrage. J’ai envie d’entrer directement dans le vif du sujet, avec une impression à chaud. Le retour à l’artisanat que tu prônes ne serait-il pas un luxe ?
Indéniablement. Cependant, la vision de l’artisanat que je développe dans mon livre ne se limite pas aux métiers créatifs et tech. Elle repose sur trois piliers : l’autonomie, la liberté et la créativité, qui sont applicables à une grande majorité d’activités. L’idée, c’est de gagner du terrain dans ces trois directions pour s'éloigner du taylorisme, qui est encore une réalité pour beaucoup d’actifs aujourd’hui.
L’artisanat, c’est donc pour toi une question de valeurs avant tout ?
Oui, et ces valeurs peuvent s'étendre à plein de métiers. J’aime prendre l’exemples des femmes de ménage. Celles-ci peuvent tout à fait se constituer une clientèle fidèle, qui habite à une distance raisonnable de chez elles, avec qui elles s’entendent bien et grâce à qui elles gagnent correctement leur vie. Ce ne sont pas du tout les mêmes conditions qu’une femme de ménage qui travaille dans une société qui l’exploite, qui est mal payée, a des horaires souvent difficiles, n’a aucune perspectives d’évolution, et potentiellement un temps de transport de plusieurs heures. C’est une illustration parfaite de l’urgence de passer du labeur à l’ouvrage. Et ça ne s’applique donc pas qu’aux cadres qui veulent devenir freelances.
Justement, les freelances sont les porte-drapeaux de l’artisanat nouvelle génération. On les associe souvent à une expertise pointue, une spécialisation dans un domaine précis. Mais il y a un sujet dont on ne parle pas assez : c’est la pluri-activité, qui est pour moi un élément central du futur du travail. Quelle place occupe-t-elle dans le contrat d’ouvrage ?
C’est une dimension fondamentale de l’unbundling de l’emploi aujourd’hui. La promesse du taylorisme allait bien au-delà d’une rémunération stable et de la sécurité de l’emploi. Car le bundle du contrat de labeur, c’est aussi l’accès aux soins, au logement, au crédit, aux vacances, à la retraite… C’est une construction collective basée sur la division du travail et la subordination, rendues acceptables grâce à de nombreuses contreparties. Mais depuis les années 40, tous les éléments du bundle ne cessent de se fissurer. Entre la chute du pouvoir d’achat, la hausse du chômage ou encore la crise du logement, les contreparties du contrat de labeur ne sont plus valables aujourd’hui.
D’où la remise en question du modèle par les individus ?
Exactement. Car si les promesses ne sont plus tenues, à quoi bon s’infliger tout ça ? Par définition, les freelances recherchent l’indépendance. Ils vont donc recréer leur propre bundle en reprenant le contrôle de chaque élément. La pluri-activité est souvent un vecteur de transition du contrat de labeur au contrat d’ouvrage.
Qu’est-ce qui manque aujourd’hui au contrat d’ouvrage pour que celui-ci réussisse à s’imposer en tant que modèle dominant ?
Dans un sens, on peut voir l’ouvrage comme la carrière rêvée que l’on cherche à créer. Le problème, c’est que cette démarche se fait aujourd’hui à l’échelle de l’individu. Et autant dire que le rapport de force ne va pas dans son sens vu qu’il est seul, sans parler des risques d’isolement qui vont avec. C’est pourquoi je pense qu’il y a avant tout besoin d’ajouter du collectif dans l’équation.
Heureusement, de nombreuses solutions se mettent en place, aussi bien du côté des plateformes bienveillantes qui cherchent à sécuriser le statut, que des freelances eux-mêmes qui montent leurs propres collectifs. Je voulais enchaîner avec un autre sujet que tu traites dans ton livre et que je trouve passionnant : les bullshit jobs !
Ce n'est pas tant l’existence des bullshit jobs qui est déroutante, c’est pour moi le fait que les personnes dont il est question se sentent concernées par le concept. Les gens qui ont un bullshit job ne sont pas dupes et savent que certaines voire la totalité de leurs missions sont vaines ou inutiles. Seulement, la culture de l’entreprise (en interne) et la pression sociale (en externe) les poussent à faire semblant et à jouer le jeu. Cette grande mascarade est une notion essentielle pour comprendre la douleur associée aux bullshit jobs.
Reste que, les freelances ne sont pas épargnés par les bullshit jobs selon moi…
Bien sûr, ce n’est pas réservé aux salariés. J’ai tendance à dire qu’on peut tous se représenter nos jobs sur un continuum entre le 0% bullshit et le 100% bullshit. C’est à chacun de trouver du sens dans son activité pour se rapprocher d’un point d’équilibre avec lequel nous sommes satisfaits et épanouis.
Ce qui est marrant, c’est que le 0% a lui-aussi ses travers. Pour moi, les bullshit jobs ont créé leur propre antagoniste : la hustle culture, l’où on va chercher du sens, de l’optimisation, du “hack” dans tout ce qu’on fait. Et ça peut être très dangereux pour notre équilibre de vie, avec des répercussions potentielles sur notre santé physique et mentale…
Plus nos attentes professionnelles sont hautes, plus dure est la chute. La dernière génération sur le marché de l’emploi a été éduquée dans l’idée que chacun est unique, qu’argent, impact et épanouissement doivent toutes trois faire partie de leur vie professionnelle. C’est bien entendu possible dans une certaine mesure, mais c’est loin d’être la norme. Par contre, la pression auto-infligée s’est quant à elle généralisée.
Dans ton livre, on retrouve aussi des tendances très en vogue comme le retour des activités manuelles, le rejet de la consommation de masse et à l’inverse, l’engouement pour la production locale. Alors je me demandais : les hipsters n’avaient-ils pas vu juste depuis le début ? (rires)
Il y a indéniablement de nombreuses similitudes entre ce que les hipsters prônaient à leurs débuts et les tendances actuelles, que ce soit sur le mode de production (makers, DIY) ou de consommation (écologique, durable). On peut même remonter au XIXème siècle, avec le mouvement Arts & Craft fondé par William Morris en Angleterre. Celui-ci avait remis au goût du jour l’apprentissage de savoirs médiévaux comme les vitraux, la reliure ou encore la tapisserie, sous forme d’ateliers. Déjà à l’époque, il y avait cette volonté de réconcilier l’esprit et le corps, de défendre le patrimoine, avec des idées humanistes et même écolos. Ce mouvement a d’ailleurs influencé les hippies, qui ont à leur tour influencé les hipsters. Aujourd’hui, de plus en plus d’individus s’opposent à un mode de production et de consommation qui appauvrit notre corps, notre santé, notre bien-être, et bien sûr la planète.
Et du coup, tu penses que le mouvement hipster peut passer de “contre-culture” à culture dominante ? Dit autrement, va-t-on tous devenir des hipsters ? (rires)
On peut imaginer que les valeurs et aspirations originelles des hipsters continuent à se diffuser au plus grand nombre dans les prochaines années. La loi de Varian (du nom du Chief Economist de Google, Hal Varian) dit que la consommation des classes moyennes tend à imiter celle des classes aisées, mais que ça prend une vingtaine d’années. Et ça peut se vérifier depuis des siècles. La montée du bio fait partie de ces signaux : c’est cette verticale qui tire la croissance du retail vers le haut aujourd’hui. Et c’est une excellente nouvelle.
Personnellement, je vois un signal similaire dans le succès colossal de Yuka : 12 millions de téléchargements de l’application en deux ans et déjà une influence massive sur toute l’industrie. Intermarché a quand même fait modifier 900 recettes cette année pour que ses produits aient un score plus élevé sur l’application… Mais c’est un autre débat, que je me réserve pour la prochaine fois. En tout cas, un grand merci Laetitia : je suis heureux d’avoir discuté de tous ces sujets passionnants avec toi. Et encore félicitations pour la publication de ton livre Du Labeur à l’Ouvrage !
Ma petite sélection d’article écrits par Laetitia :
Entreprises : les freelances ne sont pas des “fournisseurs” !
De la différence entre écrire des articles et… écrire un livre
The Unbundling of Jobs and What it Means for the Future of Work
💎 MISSIONS FREELANCES… Quoi de prévu pour demain ?
Vous voulez entendre une bonne nouvelle ? Je passe de moins en moins de temps à chasser les missions : celles-ci viennent à moi plus fréquemment. Pourvu que ça dure ! J’en profite pour remercier les lecteurs qui m’ont transféré des opportunités pour la communauté. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, sachez que ce troisième batch contient plus d’opportunités que les deux précédents réunis. 🤩
🧜♂️ Storytale (2 co-fondateurs) — Le dernier service encore très confidentiel créé par The Family et Jean-Claude Pratt-Delzenne est une communauté de rédacteurs freelances. Sorte de comet du copywriting, on vous trouve des missions, vous écrivez, on vous paye — bien et à l’heure. Pour ses premiers membres, Storytale recherche une vingtaine de rédacteurs Brand et SEO. | Contact : jc@saia.ai
🔍Diduenjoy (- de 10 employés) — La start-up incubée à Station F aide les entreprises à créer et analyser des questionnaires de satisfaction de façon très élaborée. Si vous avez envie d’écrire sur l’expérience client et toutes ses facettes, ils ont des articles (et bientôt des livres blancs !) à vous confier. | Contact : louis@diduenjoy.com
🎎 Shine (40+ employés) — Nos chers amis chez Shine (pas facile, hein ?) recherchent de nouvelles plumes pour guider les freelances dans les méandres de l’administratif. Vous êtes capable de rendre une demande d’ACCRE simple et canon à l’écrit ? Bingo, vous êtes le nouveau héros des indépendants. Et comme nous sommes en France, vous ne risquez pas d’être à court de guides pratiques et de fiches techniques à écrire. | Contact : estelle@shine.fr
🐝 Hiveworks (- de 20 employés) — Ex-Orange Digital, l’agence devenue indépendante (elle-aussi) a une mission bien particulière pour une catégorie bien précise de plumes. Oui, nous parlons bien des UX Writers. Pour de la formation. Et comme la maîtrise de l’UX Writing ne sort pas de la cuisse de Jupiter, la mission durera quelques mois à raison de 2-3 jours par semaine. | Contact : laureline@hiveworks.com
🧠 Brainfood Journal (- de 10 employés) — Créé en janvier 2019, ce nouveau média recherche en permanence des plumes capables d’écrire des articles de haut vol sur des sujets de société en faisant le lien avec l’art, la littérature, l’histoire et la sociologie | Contact : hello@brainfoodjournal.com
💌 🙏benjamin.perrin.pro@gmail.com pour me suggérer une mission à ajouter à la prochaine newsletter. À noter que je me réserve le droit de publier (ou non) les offres reçues, et ce afin de garder mon indépendance éditoriale.
👀 CDI… “Juste pour voir”
Info : une boîte qui recrute dans le contenu a de fortes chances de travailler avec des freelances. Souvent, les copywriters/content managers en interne joueront de leur plume sur les projets les plus stratégiques et externaliseront le reste pour gagner du temps et produire plus de contenus. Maintenant, je dis ça, je dis rien… Pour la prospection, c’est vous les patrons.
Payfit (300+ employés) — Entre nous, qui n’a jamais eu envie de travailler avec les meilleurs ? Il y a ce genre d’offres (Senior Content Manager) dans ce genre de scale-ups qui fait que… même quand on freelance, eh bien on hésite à redevenir salarié. Allez, ça arrive aux meilleurs d’entre nous. | Offre
Batch (20+ employés) — Vos notifications préférées — mais aussi celles que vous aimez moins — ont de fortes chances d’être envoyées par l’intermédiaire de Batch. L’avantage de les rejoindre en tant que Content Marketing Manager, c’est que vos contenus… seront vus. Prêts à compter vos lecteurs en millions ? | Offre
Berty (- de 20 employés) — Oubliez Bertie Crochue, Berty est un projet open source de cybersécurité créé par une ONG. C’est pas de la magie, mais pas loin. L’équipe recherche sa future baguette… euh, plume, pour un rôle de Technical Writer. | Offre
Voodoo (200+ employés) — Une offre en or pour celles et ceux qui veulent peser dans le game. Les nouveaux barons français du jeu vidéo recherchent un Content Publishing Manager. Et honnêtement, ça a l’air passionnant. | Offre
PlayPlay (20+ employés) — Il y a ceux qui disent que la vidéo est l’avenir du contenu. Et puis, il y a ceux comme moi qui pensent que ce sera toujours le texte — jusqu’à l’avènement de la télépathie disons. PlayPlay réconcilie les deux camps, je vous laisse découvrir comment. Et si vous savez maintenant qu’ils recherchent un Content Manager, dites-vous que c’est peut-être un message envoyé par la pensée… | Offre
🔭 DANS LE RADAR… Mes petits trésors
Et si les réponses à tous nos problèmes étaient déjà sur Internet ? C’est mon mantra, et à chaque newsletter je compte vous montrer pourquoi. Voici donc ma petite sélection de ce qui m’a le plus marqué récemment et que j’estime digne de votre attention.
L’erratum : Dans l’édition précédente, je vous ai proposé de tout savoir des revenus passifs… sans vous partager le lien. Mea culpa, le voilà !
La passion : Après la sharing economy, la gig economy, la talent economy, laissez-moi vous présenter… la passion economy ! Remarquable analyse signée Andreessen Horowitz (a16z pour les intimes).
La référence : Je viens seulement de découvrir le génie d’Eddie Shleyner, copywriter de choc et auteur du blog VeryGoodCopy. Si vous voulez affûter votre plume (et facturer plus cher, ça va de pair), prenez un aller-simple pour cette véritable mine d’or du content marketing.
L’investissement : Je n’aurais jamais pensé m’intéresser à la bourse si tôt dans ma vie. Encore moins payer un abonnement annuel pour accéder à du contenu sur le sujet. Mais ça, c’était avant de découvrir The Motley Fool. Ne vous fiez pas au design old-school, c’est de la grande qualité. Fun fact : les deux associés fondateurs ont fait leurs armes dans… l’écriture.
L’arme fatale : Oui, je le redis ici : Twitter, c’est la vie.
L’insistance : Un dernier tweet pour la route, histoire d’illustrer la beauté de Twitter. Si vous n’y êtes encore pas, je peux vous aider à faire vos premiers pas (il suffit de demander). Et si vous avez déjà un compte, vous pouvez suivre mes aventures ici et là.
🗣 MEANWHILE… L’actu des lecteurs
Diane a postulé pour rejoindre une expédition en Antarctique avec Airbnb.
Guillaume dresse le profil des clients à éviter chez l’ami (et lecteur) Amedée.
Camille a témoigné dans l’édition 2019 du Guide des indépendants par Socialter
Samuel a recensé sur une spreadsheet tous les services existants pour freelances.
Valentin a sorti son livre Expédition Créative (n°1 des ventes Amazon hier !).
Killian et Valentin (oui, le même) ont lancé un podcast.
Prescillia m’a offert son livre Relations Presses & Influenceurs. 😊
Et vous… ils ressemblent à quoi vos projet du moment ? Répondez à cet e-mail pour m’en parler et apparaître dans la prochaine édition.
💣 MUSIQUE MAESTRO… Du contenu dans les oreilles
Petite sélection de ce qui me passe par la tête entre deux éditions, le tout thématisé en fonction du contenu de l’interview. Il y en aura pour tous les goûts, mais surtout les miens. 😁
Maître d’ouvrage : Fort Romeau - Heaven & Earth
0%-bullshit job : Dave - Thiago Silva
Bombe artisanale : Mall Grab - Sleepless
Guilt economy : Don McLean - Vincent
Rassemblement syndical : Rose Ringed - I Waited For You
THE END… À qui le tour ?
Et oui, à votre tour d’écrire maintenant. Trois voies s’ouvrent à vous :
Vous pouvez m’écrire (benjamin.perrin.pro@gmail.com) pour me partager vos réactions, m’aider à trouver des missions ou m’envoyer vos dernières lectures.
Vous pouvez aussi parler de Plumes With Attitude (@PWA_newsletter) sur Twitter, LinkedIn, ou encore dans vos groupes Slack respectifs pour m’aider à faire grandir la communauté.
Vous n’avez pas le temps ou l’envie d’écrire maintenant ? OK, transférez cet e-mail en quelques secondes à 5 personnes susceptibles d’être intéressées par le contenu de cette newsletter. 😇 Freelances, entrepreneurs, employés, étudiants ou simples curieux : vous avez le choix !
Quant au prochain invité… Attendez-vous à du costaud. Et si je vous dis ça, c’est parce que l’interview est prête à être retranscrite. 😉
Allez, juste un indice avec la première lettre de son prénom : W.
Dernière chose : la prochaine édition arrive dès la semaine prochaine. Je me suis engagé à sortir deux newsletters par mois, et je m’y tiendrai.
Bon week-end et à très bientôt pour l’explication du paon,
Benjamin
P.S : Retrouvez toutes les newsletters précédentes dans l’archive de Plumes With Attitude. Et si vous avez aimé cette édition, n’hésitez pas à la partager autour de vous, ainsi qu’à vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.