On associe souvent l’écriture à la réflexion, à l’introspection voire à la contemplation. Mais certaines plumes ont le rare don de réussir à nous faire passer à l’action.
C’est le cas de notre nouvel invité, qui a choisi de mettre l’écriture au service de l’aventure. Et à sa façon, de nous reconnecter à la nature.
En ce dernier jour de septembre, je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de publier cette nouvelle édition. En plus de vous proposer une interview que je trouve passionnante, c’est un vrai plaisir de vous relayer de si belles lectures et opportunités. Enfin, un grand merci à mon nouveau sponsor pour sa confiance envers mon projet.
J’espère que vous prendrez plaisir à lire cette édition. Et si vous voulez me soutenir à votre façon, je vous invite à la partager à vos amis et collègues préférés. N’hésitez pas à me taguer (ici et là) pour aider Plumes With Attitude à bien démarrer sa deuxième année. Vous ferez un heureux et comblerez peut-être même de nombreux curieux.
Je vous dis merci par avance et vous souhaite une agréable lecture,
Benjamin
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🎙 INTERVIEW… Thibaut Labey, co-fondateur de Chilowé
À chaque newsletter, je vous propose de découvrir le portrait et les idées d’une véritable plume “With Attitude”. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Thibaut Labey, aka Toucan Loufoque, l’une des deux têtes pensantes du média de référence sur la microaventure : Chilowé. Comme son surnom l’indique, c’est lui la plume en chef. Notre chouette interview n’a fait que me confirmer que — n’en déplaise au paon — le toucan est bel et bien mon oiseau préféré.
Salut Thibaut et merci d’avoir répondu à l’invitation ! Je suis très heureux de te recevoir en invité et j’ai plein de questions sur Chilowé, qui a commencé comme une newsletter que tu as créée avec ton associé Ferdinand Martinet. Peux-tu m’en dire plus sur le contexte dans lequel vous vous êtes rencontrés et avez décidé de lancer votre projet ?
Tout a commencé pendant l’été 2017 : je ne connaissais pas encore Ferdinand, et Chilowé était encore son projet de marque de vêtements outdoor. À l’époque, j’avais plusieurs casquettes entre missions de consulting, création de contenus et formations à l’entrepreneuriat social. J’aimais bien jongler entre ces différentes activités mais j’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose. J’aspirais à me réapproprier mon temps en cherchant à m’investir dans un projet qui me ressemble. Je n’avais pas spécialement pour idée de lancer ma boîte ou de m’associer avec quelqu’un. Pour prendre le temps de réfléchir à tout ça, j’ai enfourché le vélo que j’utilise tous les jours et ai décidé de traverser la France avec. J’ai choisi de raconter mon tour via une série d’articles courts sur Medium. L’idée n’était pas d’en mettre plein la vue à tout le monde, bien au contraire. Je voulais juste montrer qu’il est tout à fait possible de se lancer dans une aventure du jour au lendemain, de façon très spontanée et sans avoir besoin de maîtriser son sujet. C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai voulu commencer à raconter des histoires — chose que j’ai longtemps refusé d’assumer. Et alors un jour, une ancienne collègue, Joséphine, avait vu un de mes articles passer sur Facebook et m’a dit qu’il fallait absolument que j’en parle à un certain Ferdinand. Elle m’a dit qu’on devait avoir plein de choses à se raconter et ça n’a pas raté : on s’est appelés le soir même et on s’est tout de suite très bien entendus. Et comme il avait prévu de passer par la Bretagne (où j’habite toujours) pendant l’été, on a trouvé un moment pour se rencontrer le temps d’un déjeuner. Lui cherchait quelqu’un pour l’épauler dans son projet outdoor Chilowé, qui commençait à s’essouffler après le départ de son premier associé. On sentait tous les deux qu’il y avait plein de choses à faire et on a choisi de se laisser l’été pour y réfléchir. Et je crois que ça fait aujourd’hui pile trois ans [le 25 septembre, date de notre interview] que j’ai publié ma première newsletter Chilowé. C’est comme ça que le projet avait démarré : Ferdi l’avait lancée trois mois plutôt et il devait y avoir entre 200 et 300 abonnés. Je me suis vraiment éclaté à l’écrire et on était tous les deux plutôt contents du résultat. Si bien qu’il m’a rapidement laissé prendre le relais pour pouvoir se concentrer sur d’autres sujets. C’est comme ça que je suis devenu co-fondateur et rédac’ chef de Chilowé.
Tu as vraiment fait un grand écart dans ton rapport à l’écriture, toi qui venais tout juste de t’autoriser à publier des histoires. Comment s’est faite la transition vers ce nouveau rôle de rédac’ chef ?
J’ai longtemps eu du mal à assumer mon penchant pour l’écriture, dans la mesure où je n’arrivais pas à concevoir que c’était un vrai métier. J’ai commencé en tant qu’avocat, ce qui m’a donné une approche très cadrée du recours à l’écrit dans sa vie professionnelle. Quand tu rédiges un acte ou une conclusion, il n’y a ni spontanéité ni style : il faut juste que ce soit carré, objectif et rigoureux. Moi qui adorais écrire et étais très mauvais pour rester dans les clous, je n’avais vraiment pas choisi le métier le plus adapté pour m’épanouir (rires). Et du coup, je n’osais pas investir de temps ou d’énergie dans l’écriture. Pendant longtemps, j’ai souvent eu peur de ce que ça pourrait donner et encore plus du regard que les autres pourraient avoir sur mes écrits. Pour surmonter ce blocage, j’ai dû trouver un sujet sur lequel je me sentais très légitime. Et ça a été ce tour de France à vélo. Dis-toi qu’il m’aura fallu une trentaine d’années pour enfin me donner la permission d’écrire, alors que j’ai toujours porté ça dans mon cœur. À l’école, les matières littéraires ont toujours été celles que je préférais. Je me souviens aussi d’un Noël quand j’étais gamin où on avait lu devant toute la famille des histoires écrites avec mon frérot. Au final, il aura fallu que je vive une aventure personnelle qui me ressemble pour me sentir légitime dans mon rapport à l’écriture.
Je n’aurais jamais misé là-dessus, d’autant plus que la ligne éditoriale que tu as définie pour Chilowé est très décomplexée. Vous avez réussi à trouver un équilibre entre un discours assez sobre dans le fond et un humour carrément barré dans la forme. Et c’est un exercice qui est loin d’être évident, dans la mesure où ces partis pris éditoriaux peuvent vite sonner ringard voire carrément faux.
J’ai remarqué à mon échelle qu’essayer d’entrer dans un rôle qui ne me ressemble pas, ce n’est pas pour moi. Ça ne marche tout simplement pas, et souvent ça se voit. Alors certes, j’ai mis longtemps à assumer ce que je voulais. Mais maintenant quand j’écris, j’écris vraiment comme je suis.
Ceci dit, vous avez dû apprendre à parler d’une seule voix avec Ferdinand. Et ce, alors que vous ne vous connaissiez pas auparavant. Comment avez-vous construit ensemble une tonalité commune pour Chilowé ?
Au début, on écrivait la newsletter à tour de rôle. Ça nous a beaucoup aidés à trouver une cohérence dans le ton, ainsi qu’à harmoniser nos styles d’écriture. Depuis que j’ai repris les rênes sur le volet éditorial, j’ai pour l’habitude d’évaluer tout ce qu’on produit selon trois critères : 1) est-ce que ça me fait marrer ? 2) est-ce que ça m’apprend quelque chose ? 3) est-ce que ça m’incite à passer à l’action ? Si la réponse est oui pour ces trois questions, alors on est bons.
Et alors justement, le style de Chilowé se distingue notamment par un humour omniprésent. Comment t’assures-tu de viser juste, sans aller trop loin ou être à côté de la plaque ?
On a toujours eu des retours enthousiastes de lecteurs sur le style, les blagues et les jeux de mots dans nos publications. Ça a très vite été un bon indicateur, dans la mesure où ça nous a confirmé qu’on avançait dans la bonne direction. Mais maintenant que tu le dis, il y a un autre retour qui est particulièrement important à mes yeux : celui de Ferdi. Quand un contenu le surprend ou le fait marrer, alors je sais que c’est gagné et que ça va marcher auprès de la communauté. Je ne m’en étais pas forcément rendu compte jusqu’à présent mais je crois qu’encore aujourd’hui, j’essaye de faire rire Ferdi quand j’écris.
Original comme approche ! Ça me rappelle ce conseil d’écriture assez répandu qui est justement de s’exprimer comme si on s’adressait à un ami. Voilà la preuve que ça marche ! Surtout que quand on y réfléchit, la grande force de Chilowé c’est cette marque que vous avez bâtie.
On a eu une très belle surprise à nos débuts. Certains lecteurs avaient pris l’habitude de nous raconter leurs week-ends passés à crapahuter dans la nature. Et quand ils allaient camper à l’improviste, certains disaient qu’ils avaient “fait du Chilowé”. On a trouvé ça juste fou d’apprendre que des gens associent spontanément le nom de notre boîte à des activités en plein air assez sommaires, et que certaines personnes se reconnaissent dans notre façon de raconter le simple fait d’aller dormir sous une tente.
Tu m’étonnes, c’est une belle surprise ! À quel moment avez-vous pris conscience qu’il y avait une vraie carte à jouer en développant une marque forte pour Chilowé ?
En fait, j’étais abonné à un certain nombre de newsletters qui parlaient de nature et d’outdoor. Et le truc, c’est que je ne me suis jamais retrouvé dans la façon par laquelle c’était raconté. On retrouve souvent une certaine idée du dépassement de soi, ou alors un émerveillement presque béat face à la nature. Et ce besoin de se montrer comme un aventurier à la fois conquérant et sensible, il me dérangeait : ce n’était pas du tout ce que je voulais exprimer. Notre volonté avec Chilowé, ce n’est pas de s’établir comme des modèles d’inspiration qui forcent l’admiration, bien au contraire. Ce qu’on veut, c’est inspirer le passage à l’action dans le sens où c’est facile et où ça fait du bien. À un moment, j’avais même suggéré à Ferdi de changer le nom Chilowé pour “Jean-Michel Baroudeur” ou un truc du style. L’idée, c’était de montrer que n’importe qui pouvait se lancer à l’aventure, n’importe quand. Et donc, on ne voulait pas que nos lecteurs aient l’impression de recevoir une newsletter de Mike Horn mais plutôt d’un mec un peu barré, pas forcément débrouillard, et pourtant inspirant à sa façon.
Il y a aussi un concept sur lequel vous vous êtes positionnés très tôt, qui est celui de la microaventure. J’ai lu que vous l’aviez emprunté à un auteur anglais du nom d’Alastair Humphreys. Peux-tu m’en dire plus sur le choix de ce mot aujourd’hui indissociable de votre activité ?
En fait, Microadventures c’est le titre de son livre. On est tombés dessus par hasard avec Ferdi, ça devait faire à peine un mois que je l’avais rejoint. Et en le lisant, on s’est rendus compte que tout ce qu’on voulait raconter avec Chilowé était contenu dans ce mot. L’idée, c’est de retrouver les bienfaits de l’aventure dans des expériences courtes, à proximité et engageant peu de moyens — que ce soit en termes de budget ou d’organisation. On l’a opposé à cette fameuse grande aventure pour laquelle on met de l’argent de côté, qui implique plusieurs semaines voire mois de préparation, et qui reste assez rare à l’échelle d’une vie. J’avais rapidement fait le parallèle entre deux expériences personnelles : ma traversée de la France improvisée en vélo et le projet Facteurs du Mekong qui m’a fait relier Phnom Penh à Paris avec des amis en tuk-tuk. Ferdi lui aussi avait bien crapahuté de son côté, notamment en Amérique du Sud, avant Chilowé. Alors ce qu’on a voulu, c’est rendre l’aventure plus accessible et plus fréquente au quotidien, sans qu’il y ait besoin de partir très loin.
Et c’est un storytelling qui marche très bien avec votre coeur de cible : les jeunes urbains. Mais je me demandais : quelle a été la réception de Chilowé auprès d’un public plus chevronné et plus souvent au contact de la nature ?
Forcément, on a nos détracteurs. Et l’une des critiques les plus fréquentes qui nous est adressée est de sonner trop “Parisien”. Ceci dit, on a aussi des férus de randos ou d’alpinisme dans la communauté qui nous lisent parce qu’ils aiment nos blagues et qu’on les aide à découvrir de nouveaux coins. La mission de Chilowé, ce n’est pas d’amener tout le monde au même endroit. Ce qu’on aime, c’est dénicher des coins méconnus et peu fréquentés — y-compris par un public plus chevronné. Et donc, ce profil de lecteurs va lui aussi y trouver de la valeur.
Au fond, ce que vous faites c’est de la curation. Et ça implique de développer un certain goût en matière de microaventures. Parce qu’au-delà de votre style, c’est aussi ça votre marque de fabrique. Comment entretenez-vous ce flair qui vous permet de rester pertinents sur la durée ?
C’est assez difficile à définir, dans la mesure où c’est vraiment lié à nos deux personnalités. Et du coup, ce qui nous paraît naturel avec Ferdi n’est pas toujours facile à transmettre à une personne qui rejoint l’équipe. Ceci dit, on a cet avantage de ne pas être des copies conformes. Au contraire, on est même assez complémentaires. Lui habite à Annecy et connaît très bien les sports de montagne, tandis que j'habite dans le Morbihan et que je pratique plusieurs activités liées à la mer. En revanche, on a mis en place une liste de critères qui nous permettent de définir ce que n’est PAS une expérience Chilowé. Par exemple, tu ne retrouveras jamais d’itinéraires motorisés — à l’exception de certains road trips en van. Côté équipement, on a tendance à prohiber tout ce qui n’est pas durable, recyclable et responsable. Enfin, on va chercher à dénicher le spot où personne n’a l’habitude d’aller. Ou alors proposer de visiter un endroit autrement, par exemple avec un guide naturaliste qui va t’apprendre plein de choses sur la faune et la flore environnante. Notre objectif, c’est qu’entre ton collègue qui raconte ses vacances au Costa Rica et toi qui reviens de ton week-end qu’on t’a recommandé dans le Jura, celui qui va donner envie aux autres de faire la même chose, c’est toi. Reste qu’on ne cherche pas à se placer dans une démarche de donneurs de leçon vis-à-vis de l’empreinte carbone et de l’environnement, même si c’est forcément lié. Notre axe éditorial, c’est le réenchantement du local, la construction d’un nouvel imaginaire qui fait que ça va être plus sexy de partir moins longtemps mais plus souvent, avec peu d’organisation et une grande place laissée à l’improvisation. On a choisi un ton décalé comme levier pour mieux souligner une démarche de sobriété dans la façon de se déplacer.
Et je trouve ça tout à votre honneur de prôner une approche plus durable du voyage sans donner dans le discours moralisateur. J’aime beaucoup la façon dont Ferdinand dit que votre mission est de “faire de la France la destination préférée des Français”. Quand on y réfléchit, Chilowé pourrait s’apparenter à un mouvement. Vous vous présentez d’ailleurs comme un média communautaire, mais comment cela se traduit-il dans les faits ?
Notre communauté se matérialise sous plusieurs aspects. On a commencé avec des groupes Facebook locaux pour Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, la Bretagne et l’Occitanie. Aujourd’hui ils sont très actifs, avec des membres qui échangent des idées, se prêtent du matos et partagent leurs retours d’expériences. D’ailleurs, on est ravis à chaque fois qu’on voit que des personnes se sont rencontrées via l’un de ces groupes. On a aussi des contributeurs dans toute la France qui nous aident à identifier ce qu’on appelle les “plans Chilowé” [exemple ici], ainsi que des ambassadeurs qui vont nous aider à diffuser le message que l’on veut faire passer. Il y a par exemple Thibaut Liebenguth qui est là depuis le début et qui aime emmener ses enfants avec lui dans ses expéditions — si bien qu’on le surnomme ‘l’éleveur de microaventuriers”. On a aussi des aventuriers très expérimentés comme le photographe Matthieu Tordeur, avec qui je suis parti faire “le pôle sud Chilowé” en vélo. Pour finir, la communauté se retrouve aussi dans nos événements comme notre festival récent qui a réuni 4500 personnes à la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus- Bertrand.
Aujourd’hui, on a l’impression que vous pourriez déployer le concept Chilowé à l’infini. De ton côté, dans quelle direction aimerais-tu aller ?
La mission que je me suis donnée plus particulièrement, c’est de fédérer une communauté de personnes qui vont se passionner pour la nature et l’aventure sans s’inscrire dans une démarche consumériste. Je suis conscient qu’il existe un travers qui nous guette et que l’on veut éviter à tout prix, c’est d’emmener tout le monde faire la même chose au même endroit, que ce soit sur la Côte d’Opale ou dans la forêt de Rambouillet. Le premier risque, c’est bien sûr l’impact sur la nature, avec des lieux qui perdent de leur beauté et de leur authenticité. Et puis, se rendre à un point GPS en suivant précisément un itinéraire et des indications de matériel, ce n’est pas du tout la définition que l’on veut donner de la microaventure. Dans nos plans Chilowé, on donne le minimum vital d’informations pour que chacun cherche à vivre des expériences qui lui ressemblent. Parce que l’improvisation et les galères, c’est aussi ça l’aventure. D’ailleurs, on ne veut exclure personne de notre approche. Et ça va au-delà de la préférence pour la proximité et l’accessibilité en termes de temps ou de budget. Par exemple, j’ai envie de montrer aux parents qu’avoir des enfants ne marque pas la fin de l’aventure. Et donc de continuer à dénicher de belles expériences à vivre en famille.
Quels seraient les projets qui te feraient rêver pour la suite ?
Alors ce n’est pas dans les enjeux stratégiques actuels de la boîte, mais j’aimerais beaucoup refaire du format papier. On avait fait un guide qui s’était vendu à 10 000 exemplaires en auto-édition mais j’aimerais aller plus loin avec un beau partenariat. Typiquement, le magazine So Good qu’ont fait So Press et Ulule, je trouve ça génial.
Perso, je vous imaginerais bien faire un documentaire dans la même veine que la collaboration entre Netflix et les Minimalists.
Totalement. À vrai dire, on a déjà été approchés par plusieurs boîtes de production. Je suis convaincu que ça arrivera un jour. Perso, j’ai adoré la série Nus et Culottés qui suit les péripéties de deux gars qui sont lâchés nus dans un buisson (!) dans un coin paumé en France et qui doivent rejoindre la Corse par leurs propres moyens. Ça m’a beaucoup inspiré : on retrouve notamment ce côté décalé où des gens se mettent littéralement à poil pour faire passer des messages de sobriété, d’entraide et de simplicité.
Excellent ! Je ne connaissais pas du tout mais je ne manquerai pas d’y jeter un oeil. Pour finir en beauté, je voulais savoir d’où venaient vos surnoms de Toucan et Castor avec Ferdinand ? (rires)
Alors en fait, ça vient tout simplement de nos initiales. Moi par exemple, c’est “TL” et j’ai choisi Toucan Loufoque. C’est d’ailleurs un principe qu’on a appliqué dans la communauté et que tu peux retrouver dans le nom des contributeurs sur notre site. Bon, la seule exception c’est Ferdi qui a tenu à s’appeler Castor Fougueux (rires).
Génial, il ne me reste plus qu’à trouver mon surnom Chilowé [note : réponse en fin d’édition]. En tout cas, on arrive au bout de cette interview et je l’ai trouvée absolument géniale. Alors encore un grand merci à toi, Toucan Loufoque ! Quant à vous chères plumes, je vous invite à m’envoyer vos plus beaux surnoms. 😉
5 microaventures recommandées par Thibaut :
Randonner dans les Gorges de l'Ardèche : “Hors-saison et à pied, le meilleur moyen de découvrir cet endroit incroyable loin des centaines de canoës en plastique qu’on y trouve habituellement.”
Traverser la Bretagne à vélo : “Un super itinéraire pour se mettre au gravel, la nouvelle tendance vélo qui mêle route et gravier.”
Descendre la Leyre en canoë : “Une rivière canon à découvrir entre les Landes et le bassin d'Arcachon.”
Aller écouter le brame du cerf : “Une expérience lunaire à vivre en ce moment dans les forêts de France, en prenant évidemment soin de ne pas déranger les animaux.”
Aller chercher un Brie de Meaux à vélo : “La microaventure parfaite si vous ne savez pas quoi faire un dimanche à Paris !”
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Pas mon genre ? Pour Caroline Paul, de nombreux problèmes de société pourraient être évités si on incitait davantage les garçons à lire des livres… “de filles”. Parce qu’il n’y a pas que les héros dans la vie.
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Marie a recueilli les confidences d’un chasseur de tendances.
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Anaïs a lancé son programme de coaching pour entrepreneures.
Yoann a été interviewé par Noémie sur sa newsletter Snowball.
DERNIÈRE CHOSE…
Je continue sur ma lancée commencée dans l’édition précédente. Voici un nouvel extrait issu de ma série d’essais de confinement publiés dans Black Swans Collection :
🔓 BSC #3 : Organes et préjugés
Suite et fin de la série dans la prochaine édition, avec au programme une invitée d’exception. Petit indice : plusieurs de ses articles ont été cités au cours de cette première année. 🕵
Pour faire vos pronostics, je vous invite à revisiter l’archive de Plumes With Attitude synthétisée sur Notion.
Alors à très bientôt,
May the words be with you,
Benjamin, aka Belette Perchée
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